Insertae sedis

Sont placés ici, tous les genres qui ne peuvent être classés dans les familles existantes, en l'état actuel des connaissances ; et dont les caractéristiques ne suffisent pas à elles seules à créer une famille nouvelle. Lorsque c'est possible, l'ordre à laquelle ils pourraient appartenir est indiqué.

 

   

 

Genre Astrolampas  Pomel,1883

Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.63

Espèce type  Pygurus productus Agassiz,1836  (par désignation originale)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Bathonien - Cénomanien

Syn.

  • Mepygurus Pomel,1883, p.65. Espèce type Pygurus michelini Cotteau,1849

  • Mercieripygurus Vadet,1997, p.58. Espèce type clypeaster hausmanni

  • Astropygaulus Checchia-Rispoli,1945, p.82. Espèce type Astropygaulus trigonopygus Cotteau,1849 ibid.

 
diagnose originale du genre par Pomel, 1883
Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.63

     Astrolampas Pom. clypéïforme, ovale ; apex central, à gros madréporide bordé par quatre pores génitaux et cinq ocessaires. Pétales lancéolés à zones porifères larges et longuement effilées vers l'extrémité, formées de pores extérieurs linéraires conjugués aux intérieurs ronds ; en dessous, les paires de pores punctiformes se dédoublent en plusieurs séries jusqu'auprès du péristome sans y former de phyllodes élargis, entre des bourrelets à peine marqués. Péristome pentagonal presque à fleur de test ; périprocte ovale inférieur un peu en arrière du bord, dans une aréa distincte. Le type est A. productus (Ag. sub Pygurus), de la craie inférieure.

 

Astrolampas depressus (Agassiz in Ag. & Desor, 1847)

 

diagnose originale de l'espèce par Agassiz

Catalogue raisonné des échinides vivans et fossiles, 1847, p.162

     depressus Agass. - 40. - Cat. syst. p.5. - Echinus cataphractus Brug. Encycl. méth. Zooph. Pl. 146, fig. 3. - Knorr. II, Tab. e 3. - Espèce en forme de chateau, légèrement rostrée en arrière. Bord antérieur légèrement évasé.

Kellov. de Chaufour, de Marville (Meuse) et Croisille, d'Alençon. - Deslongschamps, Raulin, Deshayes.

description de l'espèce par Cottreau, 1908

Paléontologie de Madagascar. VI - Les échinides, p.153 [9]

Pygurus depressus Ag. — PI. I, fig. 6, 6a.

 

     1840. Pygurus depressus AG. Catal. syst. Ectyp. foss. Mus. Neoc., p. 3.

     1869. Pygurus depressus COTTEAU. Pal. Franç. Échin., p. 139, pl. XXXI et XXXII, fig. I.

     Ce n'est pas ici le vrai type du Pygurus depressus de forme subcirculaire, mais une variété subpentagonale, assez échancrée en avant et pouvant atteindre un grand diamètre.

     La face supérieure est renflée et subconique : elle paraît déprimée dans l'échantillon de grande taille, peut-être par suite de compression. La face inférieure est assez fortement pulvinée chez le jeune, beaucoup moins chez l'adulte ; les renflements marquant les aires interambulacraires sont assez proéminents. L'extrémité des bourrelets séparant les phyllodes est finement granuleuse. A la face supé pleure, l'aire ambulacraire antérieure est plus droite et moins large que les autres.

     Un échantillon montre sur l'appareil apical la disposition en trapèze des pores génitaux, les deux postérieurs étant plus écartés que les antérieurs ; la plaque madréporique occupe le centre.

   

     Le péristome est pentagonal, entouré d'un floscelle et excentrique en avant. Le périprocte, situé dans une dépression tout près du bord postérieur, est ovale et accuminé du côté du péristome.

   

     Niveau. — En France, Pygurus depressus se trouve dans le Bathonien et le Callovien. En Suisse, on le rencontre dans le Callovien.

     Gisement (1). Les échantillons de Madagascar ont tous une gangue oolithique, jaune, ferrugineuse. Les uns ont été recueillis à Ankirihitra, rive droite de l'Iabohazo, sur les dernières pentes du plateau calcaire de l'Ankara. D'autres proviennent des environs du Menarandroy, le dernier du lit de la Lomaka, (niveau inférieur).

(1) M. Colcanap a récemment encore fait parvenir deux Pygurus qui se rapportent à cette espèce. L'un d'eux provenant du lit de la Lomaka (niveau inférieur) présente de grandes dimensions, le second provient des environs du Menarandroy. Leur gangue est identique à celle des Pygurus du premier envoi.

   

planche 1 (extrait)

   
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Cottreau, 1908, Paléontologie de Madagascar. VI - Les échinides, p.153 [9]

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62234

spécimen MNHN.F.R62234

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Cottreau, p. 153 pl. 1 fig. 6

 

 

 

Astrolampas depressus (Agassiz in Ag. & Desor, 1847) - Callovien, Sakaraha, Tuléar, Madagascar, 75 mm

 
 

Astrolampas depressus (Agassiz in Ag. & Desor, 1847) - Callovien, Sakaraha, Tuléar, Madagascar, 51 mm

 
 

Astrolampas depressus (Agassiz in Ag. & Desor, 1847) - Callovien inférieur, Orne, 49 mm

 
   
 

Astrolampas depressus (Agassiz in Ag. & Desor, 1847) - Callovien inférieur, Orne, 60 mm

 
   
 

Astrolampas depressus (Agassiz in Ag. & Desor, 1847) - Callovien inférieur, Orne, 61 mm

 
   
 

Astrolampas depressus (Agassiz in Ag. & Desor, 1847) - Callovien supérieur, Orne, 53 mm

 
 

Astrolampas depressus (Agassiz in Ag. & Desor, 1847) - Callovien moyen, Sarthe, 62 mm

 
     
 

Astrolampas depressus (Agassiz in Ag. & Desor, 1847) - Callovien, Tuléar, Madagascar, 108 mm

 

 

Genre Gagaria  Duncan,1889

A revision of the Echinoidea from the Australian Tertiaries, p.91

Espèce type  Micropsis venustula Duncan & Sladen,1884  (par monotypie)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Oligocène sup.

 
diagnose originale du genre par Duncan, 1889
A revosion of the Echinoidea from the Australian Tertiaries, p.91
Subgenus Gagaria, Duncan.

     Syn. Micropsis (pars).

     Tests with two vertical rows of primary tubercles in each area, and with only three pairs of pores in each compound ambulacral plate.

     Fossil. Cretaceous : Europe. Eocene : Asia (Sind).

 

     The specific type in Gagaria (Micropsis) venustula, Dunc. & Sladen, 1884, Pal. Ind. ser. xiv., Foss. Ech. W. Sind, pt. iii, p. 119, pl. xxii, figs. 1-7, from the Nummulitic.

     M. Lambert, 1888, Bull. Soc. d. Sci. Nat. de l'Yonne (extrait), contains some excellent remarks bearing upon M. Pomel's subdivision of Cyphosoma.

 

 

Gagaria venustula (Duncan & Sladen,1884)

 
diagnose originale de l'espèce par Duncan & Sladen, 1884
The Fossil Echinoidea of Kachh and Kattywar, p.119
1. MICROPSIS VENUSTULA, Duncan & Sladen. Plate XXII, Figs. 1-7.

     The test is of moderate size, circular or subpentagonal in marginal contour, depressed, height less than one half the diameter, regularly convex above, concave beneath, and rather deeply impressed around the peristome, which is small ; margin well rounded and tumid.

     Ambulacral areas narrow, less than one half the breadth of the interambulacral area at the widest part, slightly prominent, the interporiferous area being somewhat raised. Poriferous zones straight, pores arranged in simple series throughout, no doubling present either at the apical or peristomial extremity. The pores of a pair are separated by a slight granuliform eminence, and a faint costal ridge, appearing as lateral prolongations of the granule, occurs on the aboral margin of the ambulacral plate, and thus separates the adjoining pairs of pores. The inner pore of each pair is close to the adorai margin of the plate, often excavating it ; the outer pore is midway between the margins. There are three poriferous'plates to each whole ambulacral plate. The inter­poriferous areas have two, rows of primary tubercles, about 18 to 20 in each, one standing close to each poriferous zone.. The tubercles are crenulate, have a moderately large imperforate mamelon, and are little, if at ail, less than the primary interambu­lacral tubercles. A few irregularly-disposed and widely-spaced granules occupy the plate on the, inner side of each primary tubercle. Near the ambitus, and extending up to the peristome, one of the granules in each plate is much larger than the rest and is mammillated ; and these form two alternating series of small secondary tubercles. Each of the marginal primary tubercles is separated from its neighbour by a regular trans­verse line of three small granules, which stands on the aboral margin of the plate.

     Interambulacral areas wide, twice and a half the breadth of the ambulacral areas, and are furnished with two rows of primary tubercles, 15 to 17 in each ; these are placed rather nearer to the poriferous zone than midway on their respective plates. At the ambitus there is a moderate-sized secondary tubercle at either side of the pri­mary. The inner series does not extend very far abactinally above the ambitus, and becomes insignificant towards the peristome. The outer series extends rather further on the abactinal surface, but disappears entirely about midway between the ambitus and apex. The primary tubercle is surrounded by a more or less distinct circle of small miliary granules, which is confluent with the neighbouring circle on the lower margin. The plate is further ornamented with a small number of widely-spaced, irregularly­disposed, unequal granules, and a well-defined, naked, miliary zone is preserved from the ambitus up to the apical disk. The primary tubercles maintain their size very uniformly throughout the series, the diminution towards the extremities being very slight. There are eight or nine pairs of pores opposite two of the interambulacral plates of the ambitus.

     Peristome decagonal, small, impressed ; diameter rather more than one third the diameter of the test. Mouth-slits rather deep, wide, and well rounded, margined with a slight rim.

     Apical disk well developed, though forming a rather narrow ring ; periproctal aper­ture suboval, with the right posterior ocular plate always included. The other oculars are smaller, regularly pentagonal in outline, and the puncture is minute and situated at the extreme edge of the adorai margin. The genital plates are somewhat broader than long, the adoral prolongation rather acute ; the genital pores are large and oval, and placed nearer to this angle than to the periproctal margin. The right anterior genital plate is scarcely larger than the others, and bears a compact prominent subtubercular madreporiform body ; the other four genitals have a row of fbur or five granules along their margin, and there are two or three on the included ocular. The excluded oculars have a single granule on the centre of the plate.

 

     Variations. The form, as a whole, is remarkably constant, the chief variations  noticed being those which affect the marginal contour, tending to a more or less penta- gonal outline, in consequence of the inflation of the radial areas, and the greater or less development of the seconda,ry series of tnbercles on the interambulacral plates, these in some examples being confined to the ambital region, whilst in others they extend further towards the peristome or towards the apex, sometimes the inner and sometimes the outer series being the most extensive.

     Remarks. This species cannot be mistaken for any of its Indian congeners ; the form of the test, the small and regular tuberculation, and the small peristome readily characterize it. It is distinguished from the Egyptian M. mokattanensis, Cotteau, by the form of the test, which is less turban-shaped and more subconically convex abac­tinally, by the shorter series of secondary tubercles on the interambulacral plates, and by the mach more scanty miliary granulation. Mieropsis venustula has very close resemblance to Cyphosoma superbum, Dames, from San Giovanni Ilarione, but differs in the form of the test, and in having the secondary tubercles of the interambulacral plates smffller, less regular, and more confined to the region of the ambitus. The primary tubercles are also smaller. M. venustula resembles C. superbum in having straight uniserial poriferous zones ; and the différences which separate the two forms gen.erically appear ta be very slight, and may well in such a case suggest doubts as to the propriety of maintaining both the genera as distinct.

   

     Localities. In the Khirthar series of strata : -i. Twenty-four miles west of Kotri (entering the hills on the road to Bfda Khan's Thàna). Survey-number G302/72. A large series of specimens were obtained from this locality.

     Several examples were also found at

     ii. Gàgar Hill, east side of the Sürjana range. Survey-number G302/114.

 

Illustrations of the Species in Plate XXII.

Fig. 1. Profile view of the test : magnified twice.

2.  Abactinal view of the test : natural size.

3.  Actinal view of the test, showing peristome : natural size.

4.  Abactinal view of the test of a pentagonal variety : natural size.

5.  Apical disk : magnified 7 times.

Planche XXII (extrait)

 

Gagaria venustula (Duncan & Sladen,1884) - Yprésien, Puebla de Roda, Espagne, 23 mm

 
 

Gagaria venustula (Duncan & Sladen,1884) - Yprésien, Puebla de Roda, Espagne, 33 mm

 
     
 

Gagaria venustula (Duncan & Sladen,1884) - Yprésien, Puebla de Roda, Espagne, 34 mm

 
       

 

Genre Heterobrissus  Manzoni & mAZZETTI, 1878

Echinodermi nuovi della Molassa Miocenica di Monteso nella Provincia di Modena, p.354

Espèce type  Heterobrissus montesi Manzoni & Mazzetti, 1878, p.354  (désignation originale)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Miocène - Actuel

 
diagnose originale du genre par Manzoni & Mazzetti, p.354
Echinodermi nuovi della Molassa Miocenica di Monteso nella Provincia di Modena

Ambulacri superficiali, non escavati, aperti. Faccia superiore tutta coperta da numerosi e grossi tubercoli perforati ; per di più questi tubercoli si mostrano anche egualmente disseminati sul contorno dell'Echinide e sulla sua faccia inferiore, per quanto di questa ne rimane conservata.

 

Heterobrissus montesi Manzoni & Mazzetti, 1878

 
diagnose originale de l'espèce par Manzoni et Mazzetti
Echinodermi nuovi della Molassa Miocenica di Monteso nella Provincia di Modena, p.354

Heterobrissus Montesï, Manzoni e Mazzetti.

Tav. XIX, fig. 2.

     Abbiamo raccolto nella Molassa serpentinosa di Montese un unico esemplare di questo Echinide che nella tavola è figurato in grandezza naturale per la sua faccia superiore od abactinale, e che noi facciamo servire di tipo ad un nuovo genere e ad una nuova specie.

     La parola composta Heterobrissus è intesa indicare una deviazione dal tipo generico Brissus. Per stabilire questa deviazione noi di nuovo facciamo valere l'autorevole opinione del signor Cotteau, il quale così ci scriveva in proposito:

     „ Quant a la seconde espèce je ne la connais pas. Je ne voudrais pas la rapporter au genre Brissus dont elle s' éloigne, par la structure de ses ambulacres a fleur de test et autrement disposés. J' aimerai mieux en faire le type d' un genre nouveau. „

     È evidente che la diagnosi di questo nuovo genere non può essere qui altro che incompletamente stabilita, giacche l'esemplare raccolto disgraziatamente porta tutta la faccia inferiore o actinale in parte demolita, in parte impegnata nella roccia. Tanto che non è possibile dire quale sia la forma e la posizione del peristoma e del periprocto.

     Quanto alla struttura della faccia superiore di questo Echinide si appalesano però subito alcuni caratteri che servono abbastanza bene a distinguere il nuovo genere da noi proposto. Questi caratteri si possono riassumere nelle seguente diagnosi.

 

     Heterobrissus Montesi. — Echinide a forma di Brissus, ovoide senza traccia di solco anteriore, colla sommità ambulacrale molto eccentrica in avanti, cogli ambulacri disposti come nel genere Brissus, cioè coi due anteriori posti trasversalmente, mentre i due posteriori formano un angolo acuto fra loro. Ambulacri superficiali, non escavati, aperti. Faccia superiore tutta coperta da numerosi e grossi tubercoli perforati ; per di più questi tubercoli si mostrano anche egualmente disseminati sul contorno dell'Echinide e sulla sua faccia inferiore, per quanto di questa ne rimane conservata. Peristoma? Periprocto probabilmente marginale.

     S' intende che in questa diagnosi le particolarità caratteristiche del nuovo genere Heterobrissus sono quelle indicate in caratteri italici.

Planche XIX (extrait)

   
 

Heterobrissus montesi Manzoni & Mazzetti, 1878 - Miocène, Isiti, Cagliari, Sardaigne, Italie, 101 mm

 

 

Genre Rovasendia  Airaghi, 1901

Echinidi terziari del Piemonte e della Liguria, p.213

Espèce type  Rovasendia canavarii Airaghi, 1901  (désignation originale)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Eocène

 
 
diagnose originale du genre par Airaghi
Echinidi terziari del Piemonte e della Liguria, p.213

XXXI. Gen.  R o v a s e n d i a  nov. gen.

     Genere di piccole dimensioni, oblungo, rigonfio sulla faccia superiore, quasi piano sulla faccia ingeriore. Sommità ambulacrale apostata molto all'avanti. Solco anteriore nullo. Aree ambulacrali pari petaloidee superficiali, le anteriori molto più brevi e molto più divergenti della posteriori. Pori piccoli, leggermente oblunghi e riuniti tra loro da un piccolissio solco. Peristoma mal conservato. Periprocto ovale, allungato, posto alla sommità della faccia posteriore. Apparecchio apicale piccolo, fornito da quattro pori genitali. Fascioli invisibili. Tubercoli piccoli e uniformi.

 

     Questo genere si distingue dal genere Spatangus per gli ambulacri affatto superficiali, per la mancanza di un solco anteriore ; dal genere Hypsospatangus che è pure fornito di ambulacri superficiali e  senza solco anteriore, per la sua forma molto più piccola, oblunga, stretta e alta, ovolare, e per i tubercoli uniformi. Le sue piccole dimensioni adunque, l'assenza del solco anteriore, gli ambulacri pari petaloidei e tutto affatto superficiali, sono le caratteristiche di questo nuovo genere che va ad aumentare la famiglia degli Spatangidi.

 

 

Rovasendia canavarii Airaghi, 1901

 
 
diagnose originale de l'espèce par Airaghi
Echinidi terziari del Piemonte e della Liguria, p.213
 

1. Rovasendia Canavarii n. f. - Tav. XXVII [IX], fig. 10.

     Forma di piccole dimensioni, oblunga, stretta, ovolare, colla faccia superiore alquanto alta, quella inferiore quasi piana.

     Sommità ambulacrale spostata all'avanti. Solco anteriore nullo. Aree ambulacrali pari petaloidee, tutto affatto superficiali, chiuse alla loro estramità libera, ineguali, le posteriori molto più lunghe et ravvicinate tra loro che non le anteriori, disposte quasi transversalmente secondo l'asse longitudinale dell'echino. Zone porifere piccole, composte da pori piccoli, oblunghi, riuniti a paia da un piccolissimo solco ; zone interporifere strette quanto una zone porifera. Peristoma mal conservato. Periprocto ovale, allungato, posto alla sommità della faccia posteriore. Apparecchio apicale piccolo, fornito da quattro pori genitali. Fascioli invisibili. Tubercoli piccoli e uniformi.

dimensioni

          Altzza .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  mm.   5

          Diametro antero posteriore .  .  .  .  .  .  .  .   "    12

                "       transversale  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .     "      8

 

       Questa piccola forma, di cui sonosco un solo esemplare, si distingue facilmente tra le altre per le sue piccole dimensioni, per la mancanza del solco anteriore, per gli ambulacri pari petaloidei e tutto affatto superficiali.

     Bartoniano. - Gassino (Rovasenda)

       

Planche XXVII (extrait)

   
 
 

Rovasendia canavarii Airaghi, 1901 - Eocène, Lutétien, Alicante, Espagne, 14 mm

 
 

 
 

Genre Stenonaster  LAMBERT, 1922

pro Stenonia Desor, 1858, Synopsis des échinides fossiles, p.333 (non Gray, 1853)

pro Stenocorys Lambert & Thiery, 1917, p.3 (non Burmeister, 1835)

Note sur quelques genres nouveaux d'échinides, p.114

Espèce type  Stenonia tuberculata Desor, 1858  (désignation originale)

Synopsis des échinides fossiles, 1858, p. 333

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Sénonien (sensu lato)

 
 
description du genre par Lambert

Revue critique de paléozoologie, 26e année, p. 144

 

Genre : STENONASTER Lambert, Rev. crit. paléozol.

26e ann., p. 114 ; 1922

     Test épais, subconique, sans sillon antérieur, à plastron étroit, amphisterne, mais avec sternales très inégales (1). Ambulacres subpétaloïdes, homogènes, à pétales suprficiels, ouverts, composé de pores en chevron ; péristome subpentagonal, très excentrique ; apex ethmophracte ; pas de fasciole.

     Type : S. tuberculatus Defrance (Ananchytes) de la Scaglia, 1071, p.67, pl. 807 et 548, p.38, pl. 1, fig. 1-2.

     Synonymie : stenonia Desor, 397, p. 333 ; 1858 (non Gray, 1853) - stenocorys Lambert et Thiéry, Note sur q. q. Holasteridae, p. 3 ; 1917 (non Stenocoris Burmeister, 1835 nec Rambur, 1839).

     Une autre espèce de niveau non précisé : S. Morgani Gauthier, 557, p. 123, pl. 18, fig. 6-9.

 
modificatif nomenclatural de diagnose originale du genre par Lambert (cf. diagnose de Stenocorys in Lambert & Thiery 1917, p.3)

Note sur quelques genres nouveaux d'échinides, 1922, p.114

 

     J'indiquais que le terme Stenocorys Lambert et Thiery devait remplacer Stenonia Desor (1858, non Gray, 1843) ; mais il existe déjà un Genre Stenocorys Burm, 1835, et je propose pour l'Echinide le terme Stenonaster ; la Sous-Famille - dont ce Genre était le type - devient donc Stenonasteridae.

 

Stenonaster tuberculosus (Desor,1858)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Desor, ainsi que du genre STENONIA
Synopsis des échinides fossiles, 1858, p. 333
 

CXXXe Genre. - STENONIA Desor nov. Gen.

Tab. XXXIX. fig. 10.

     Grands oursins coniques, à périprocte infra-marginal, à péristome bilabié, et ambulacres égaux, ayant en un mot les caractères essentiels des Ananchytes, hormis l'appareil apicial qui est compact, au lieu d'être allongé. Les plaques ambulacraires n'ont guère que la moitié de la hauteur des plaques interambulacraires.

     Une seule espèce de la craie supérieure.

     Nota. L'espèce qui sert de type à ce genre est très facilement reconnaissable à son test très épais et à son apparence bombée, résultant de la convexité de ses plaques ambulacraires et interambulacraires, ce qui, d'après l'observation de M. d'Orbigny, leur donne l'aspect de petits pavés usés. Ce caractère, quelque frappant qu'il soit, ne serait cependant pas suffisant pour justifier l'établissement d'un nouveau genre, s'il ne se trouvait combiné avec un autre caractère de la plus haute importance, tiré de la structure de l'appareil apicial, c'est que les plaques ocellaires sont rejetées dans les angles des plaques génitales ; d'où il résulte que l'appareil entier, au lieu d'être allongé, est au contraire compact, comme dans les vrais Spatangoïdes. C'est le seul exemple de cette structure dans la tribu des Ananchydées.

     Comme l'espèce type paraît être particulière à la craie supérieure d'Italie, nous nous faisons un plaisir de dédier ce genre à la mémoire de Stenon, le paléontologiste du 16e siècle, qui le premier a consacré un soin particulier à l'étude des fossiles d'Italie.

 

     Stenonia tuberculata Desor (Tab. XXXIX, fig. 10). - Syn. Ananchytes tuberculata Defr. Dict. Sc. nat. 2e suppl. p. 41. No. 3. - d'Orb. Paléont franç. Echin. p. 67. Tab. DCCCVII. Voir pour les caractères à l'article du genre.

     S. 64

     Scaglia du Vicentin, des Alpes vénitiennes, Monte di Magre.

     Coll. Deluc, Defrance, Mus. Berne, Coll. Michelin.

Planche XXXIX (extrait)

   
 
 

Stenonaster tuberculosus (Desor,1858) - Coniacien, Murcia, Espagne, 47 mm

 
 
 

 
 

Genre Trachyaster  Pomel, 1869

Echinodermes et de leur classification, pour servir d'introduction à l'étude des fossiles, p. XIV

Espèce type  Trachyaster globosus Pomel, 1869  (désignation subséquente de Pomel, 1883, Classification méthodique et genera des échinides vivants & fossiles, p.38)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Eocène

 
 
diagnose originale du genre par Pomel

Echinodermes et de leur classification, pour servir d'introduction à l'étude des fossiles, 1869, p. XIV

 

     Un second type à ambulacres plus ou moins inégaux  comprend trachyaster, qui est un hemiaster à tubercule madréporique prolongé en arrière et à tubercules dorsaux serrés et obliques (voy. T. globosus, A. Pl. IX, fig. 9-13).

 
description du genre par Pomel

classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, 1883, p.38

 

     Trachyaster Pom. globuleux à apex excentrique en arrière. 4 pores génitaux. Ambulacre antérieur simple dans un sillon peu profond, effacé en avant, émarginant ou non l'ambitus ; pétales déprimés, inégaux, ovales ou oblongs, les antérieurs parfois un peu flexueux au sommet. Fasciole péripétale anguleux. Péristome labié peu rapproché du bord ; périprocte au sommet du côté postérieur, surmontant une dépression plus ou moins marquée ; tubercules serrés. Le type est fossile du miocène supérieur ; il faut y réunir la plupart des Hemiaster tertiaires comme H. nux, H. digonus, H. rotundus, etc., qui ont le madréporide prolongé entre les ocellaires postérieures et probablement H. gibbosus et H. zonatus vivants.

 
description du genre par Cotteau

Paléontologie française, terrains éocènes, tome 1, p. 400

 

8e Genre. - trachyaster, Pomel, 1883.

   

     Test de taille moyenne, subcirculaire, plus ou moins renflé en dessus, tronqué en arrière, légèrement bombé en dessous. Sommet ambulacraire subcentral. Sillon antérieur assez fortement creusé près du sommet, très atténué vers l'ambitus, nus à la face inférieure. Aire ambulacraire impaire droite, formée de petits pores disposés par paires obliques, plus ou moins espacées. Aires ambulacraires paires excavées, peu flexueuses, inégales, les aires antérieures très divergentes et beaucoup plus longues que les autres. Zones porifères composées de pores étroits, allongés, diminuant très sensiblement de dimension près du sommet. Tubercules crénelés et perforés, développés surtout à la face inférieure et dans la région antérieure. Péristome semicirculaire, labié, excentrique en avant. Périprocte allongé dans le sens du diamètre antéro-postérieur, s'ouvrant au sommet de la face postérieure. Appareil apical muni de quatre pores génitaux ; plaque génitale madréporiforme traversant l'appareil et se prolongeant un peu au delà des plaques ocellaires postérieures. Fasciole péripétale unique.

     Rapports et différences. - Le genre Trachyaster a été établi par M. Pomel, en 1883 ; il se distingue des véritables Hemiaster du terrain crétacé par le développement de la plaque madréporiforme qui traverse l'appareil et se prolonge un peu au delà des plaques ocellaires postérieures. Ce caractère perd assurément de sa valeur depuis que M. Gauthier a démontré que, chez certaines espèces

 

d'Hemiaster crétacés, la plaque madréporiforme, variant dans sa disposition et son étendue, pénétrait plus ou moins profondément dans l'appareil apical et séparait quelquefois les plaques génitales postérieures, arrivant jusqu'aux dernières plaques ocellaires. M. Pomel indique, comme un des caractères essentiels de ce genre, la présence de quatre pores génitaux, et il cite parmi les types l'Hemiaster nux, que nous décrivons plus loin. Ainsi que l'a reconnu M. Munier-Chalmas, c'est par suite d'une erreur que l'appareil apical de cette espèce a été représenté jusqu'ici comme muni de quatre pores génitaux ; en réalité, il n'en renferme que deux, et c'est avec raison que M. Munier-Chalmas en a fait le type du genre Ditremaster, que nous avons adopté.

     Le genre Trachyaster, tel qu'il nous paraît devoir être circonscrit, renferme deux espèces du terrain éocène de la France.

 
 

 
 

Trachyaster globosus Pomel,1869

 
 
 

Trachyaster globosus Pomel,1869 - Upper globigerina Limestone, St-Paul's Bay, Malte, 35 mm

 
 
 

 
 

Trachyaster almerae Cotteau,1889

 
 
diagnose originale de l'espèce par Cotteau
Echinides éocènes de la province l'Alicante, 1890, p.43
 

30. Trachyaster Almerae, Coteau, 1889.
(Pl. V, fig. 7-17).

      Espèce de taille très variable, un peu allongée, subcordiforme , légèrement échancrée en avant, dilatée au milieu, rétrécie en arrière. Face supérieure médiocrement renflée, très élevée dans la région postérieure, obliquement déclive en avant, arrondie et subnoduleuse sur les bords. Face inférieure à peine bombée, un peu renflée dans l'aire interambulacraire postérieure, subdéprimée en avant du péristome. Face postérieure fortement et un peu obliquement tronquée, Appareil apical subcentral, rejeté en arrière. Sillon antérieur allongé, étroit, très atténué vers l'ambitus , ne se prolongeant pas jusqu'au péristome. Aire ambulacraire impaire droite, formée de pores simples, petits, séparés par un renflement granuliforme, disposés par paires obliques, serrées près du sommet, s'espaçant au fur et à mesure qu'elles s'éloignent. Aires ambulacraires paires excavées, pétaloïdes, ouvertes à leur extrémité, inégales, les aires antérieures flexueuses, divergentes, beaucoup plus longues que les autres qui sont également divergentes, niais un peu plus rapprochées et en forme de feuille. Zones porifères assez larges, composées de pores étroits, allongés, égaux entre eux, unis par un sillon, rangés par paires obliques et serrées, au nombre de trente ou trente-deux dans les aires antérieures, et de vingt ou vingt-deux dans les aires postérieures. Chez un de nos plus grands exemplaires, les pores les plus voisins du sommet deviennent simples, très petits et sont à peine .visibles. Zone interporifère très développée, presque aussi large que l'une des zones porifères. Tubercules inégaux, assez abondants, épars sur la face supérieure ; les plus gros se montrent au sommet des aires interambulacraires, près de l'appareil, et donnent à cette partie du test une physionomie particulière. Dans la région infra-marginale, les tubercules sont encore plus volumineux et espacés; sur le plastron interambulacraire , ils se resserrent et forment des séries subconcentriques régulières et apparentes, laissant lisse la surface occupée par les deux aires ambulacraires postérieures. Péristome excentrique en avant, semi-circulaire, assez fortement labié. Périprocte ovale, un peu arrondi, s'ouvrant au sommet de la face postérieure. Appareil apical muni de quatre pores génitaux à peu près à la même distance les uns des autres; plaque madréporiforme étroite, traversant l'appareil. Fasciole péripétale assez large, un peu flexueux, entourant les aires ambulacraires.

     Cette espèce, dont nous connaissons un grand nombre d'individus de différents figes, est peu variable dans ses caractères : sa forme est toujours très renflée en arrière et obliquement déclive en avant ; dans les échantillons les plus développés, le sillon antérieur parait plus accentué vers l'ambitus et se prolonge, tout en s'atténuant, jusqu'au péristome, tandis que chez les individus jeunes et de petite taille, il est tout à fait nul. Les aires interambulacraires sont plus ou moins saillantes autour du sommet, mais toujours pourvues de gros tubercules qui, dans les individus jeunes comme dans les plus développés, caractérisent toujours cette espèce.

     Individu de grande taille : hauteur dans la région postérieure, 21'"n; diamètre antéro-postérieur et diamètre transversal, 30mm.

     Individu de taille moyenne : hauteur, 17mm; diamètre antéro-postérieur, 25mm ; diamètre transversal, 23mm.

     Individu de petite taille : hauteur, 13mm; diamètre antéro-postérieur et diamètre transversal, 17mm.

 

     Rapports et différences. — Cette espèce se distingue nettement des espèces de Trachyaster que nous connaissons, par sa taille peu développée, par sa face supérieure très élevée eu arrière et fortement déclive en avant, par ses aires ambulacraires paires très inégales et très divergentes, les postérieures presque autant que les aires antérieures, par ses aires interambulacraires peu saillantes et présentant, aux approches du sommet, des tubercules assez gros et scrobiculés. La physionomie générale de cette espèce la rapproche des Ditremaster, mais la présence de quatre pores génitaux ne permet pas de la laisser dans ce dernier genre.

     Localité. — Orcheta (Alicante). Commun. Éocène.

Collection P. de Loriol, Muséum de Paris (coll. paléontologique), coll. Vilanova, Cotteau.

     Explication des figures. - PI. V, fig. 7, T. Almerai, de la collection de M. P. de Loriol, vu de côté; fig. 8, face supérieure; fig. 9, face inférieure; fig. 10, portion de la face supérieure, grossie; fig. 11, autre exemplaire un peu plus acuminé en arrière, de la collection de M. P. de Loriol; fig. 12, face inférieure ; fig. 13, autre exemplaire, de ma collection, vu de côté; fig. 14 face supérieure; fig. 15, face inférieure; fig. 16, autre exemplaire plus petit, de ma collection, vu de côté; fig. 17, face supérieure.

Planche V (extrait)

   
 
 

Trachyaster almerae Cotteau,1889 - Eocène, Alicante, Espagne, 23 mm

 
 
 
 

Trachyaster almerae Cotteau,1889 - Eocène, Yprésien inférieur, Huesca, Espagne, 25 mm

 
 
 

 
 

Trachyaster bolivari Lambert,1927

 
 
diagnose originale de l'espèce par Lambert, 1927
Description des échinides fossiles de la catalogne, p.93
 

Trachyaster Bolivari Lambert (3)

Pl. IV, figs. 26, 27

     Espèce de moyenne taille, à test mince et généralement déformé, mais dont la forme originaire était peu près sphérique, mesurant environs 45 millim. de diamètre. Apex central à composition indistincte sur le type; sillon antérieur limité à la partie subpétaloide de l'ambulacre impair, nul au delà; carène postérieure originairement peu élevée. Pétales inégaux, assez profonds, nettement limités, l'impair à pores arrondis, séparés par un granule; les antérieurs pairs à peu près aussi longs que l'impair, mais avec pores inégaux, conjugués et zone interporifère lisse, sont presque droits, à peine infléchis en avant; les postérieurs plus courts sont moins divergents. Face postérieure très haute mail mal délimitée. Fasciole péripétale large, très peu sinueux. Sur un individu déformé, mais bien adulte, on remarque au bas de la face postérieure les traces d'un fasciole très étroit, à peine perceptible, qui s'efface avant de remonter sur les flancs. Tubercules crénelés et perforés, sur petit socle oblique, serrés en dessus, plus espacés à la face inférieure. Radioles courts, en forme de fines petites soies, aciculés.

     Les traces de fasciole observées sur un individu sont intéressantes à constater, car elles viennent confirmer certains rapports entre Trachyaster et Linthia, déjà manifestés par la forme assez droite des pétales pairs dans les deux genres, tandis que les analogies du sous-

 

genre Opissaster à pétales antérieurs pairs flexueux, s'établiraient avec Schizaster, ou plutôt avec sa seule forme crétacée Periaster.

     On peut rapprocher de Trachyaster Bolivari le T. Heberti Cotteau, parfois asssez renflé, mais ce dernier a ses pétales plus droits et plus longs, un sillon antérieur atténué à l'ambitus et cependant très distinct.

     Localités : Coll-Bas et Montbuy près Igualada, Sant Marti de Centelles, prov. Barcelone (Catalogne);  attribué au Lutétien.

Planche IV (extrait)

   
 
syntype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Lambert, 1927, Description des échinides fossiles de la catalogne, p.93
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01079

spécimen MNHN.F.J01079

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Jocelyn FALCONNET

Lambert, p. 93 pl. 4 fig. 26 et 27

 

 

 
 

Trachyaster bolivari Lambert,1927 - Eocène, Yprésien inférieur, Huesca, Espagne, 25 mm