Pedinidae

Pomel,1883, p.97

Genre type : Pedina Agassiz, 1838

Description succinte de la famille : Apex dicyclique. Ambulacres droits, trigéminés. Les tubercules primaires sont perforés et non crénelés. Les encoches péristoméales sont profondes.

 

   

 

Genre   Pedina Agassiz, 1838

Monographies d'échinodermes vivans et fossiles, première monographie, des Salénies, p. 4

Espèce type  Pedina sublaevis Agassiz, 1838, par désignation subséquente de Savin, 1905

Révision des échinides du département de l'Isère, p.217

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Bajocien - Kimmeridgien

Syn.

  • Megapedina Lambert & Thiery, 1910 ; espèce type : Pedina charmassei Cotteau, 1885, synonyme subjectif plus récent

  • Propedina Lambert & Thiery, 1925, p.566 ; espèce type : Propedina resecta Lambert, 1916, nomen vanum

  • Hectopedina Thiery in Collignon & Lambert, 1928, p.267 ; synonyme subjectif plus récent

 

diagnose originale du genre par Agassiz,1838

Monographies d'échinodermes vivans et fossiles, première monographie, des Salénies, p.4

     Quant aux Diadèmes, il est évident pour moi que les fossiles jurassiques et crétacés que l'on a rapportés à ce genre, diffèrent génériquement des Diadèmes vivans, tant par la structure de leur test, que par la nature de leurs piquans. J'ai cru en conséquence devoir reporter ces derniers dans le genre Asteropyga, établi par Gray. Mais je ne me suis pas arrêté là : j'ai encore été conduit à admettre plusieurs coupes génériques dans les fossiles, en séparant des vrais Diadèmes trois genres nouveaux , les Tetragramma, les Acropeltis et les Pedina ; le premier caractérisé par la présence de quatre rangées de tubercules principaux sur les aires interambulacraires , le second par un appareil oviducal tout particulier, analogue à celui des Salénies, et le troisième par sa forme généralement aplatie et la disposition de ses ambulacres.

 

Pedina sublaevis Agassiz,1840

 

description de l'espèce par Cotteau

Paléontologie française, terrains jurassiques, échinides réguliers, tome X (2), p.646

N° 457. — Pedina sublaevis, Agassiz, 1840.
Pl. 431, 432, 433 et 434.

    P. 14 et V. 2O (Pedina sublaevis). — X. 35b (Pedina aspera).

     Espèce de taille très variable, circulaire, déprimée, légèrement convexe en dessus et en dessous, renflée au pourtour, pulvinée à la face inférieure. Test mince. Zones porifères droites, à fleur de test, composées de pores arrondis, rapprochés les uns des autres, séparés par une cloison saillante et granuliforme, disposés, dans toute l'étendue des zones porifères, par triples paires obliques qui ne se multiplient pas autour du péristome et se relèvent aux approches du sommet. Aires ambulacraires étroites, aiguës à leur partie supérieure, s'élargissant un peu et conservant ensuite partout à peu près la même dimension, garnies de deux rangées de tubercules principaux saillants, perforés, non crénelés, placés sur le bord des zones porifères, très espacés surtout à la face supérieure où ils diminuent de volume et deviennent alternes. Tubercules secondaires abondants, inégaux, mamelonnés et perforés, tantôt placés près des zones porifères, tantôt épars au milieu de l'aire ambulacraire, le plus souvent tendant à se confondre avec les granules inégaux et assez abondants qui les accompagnent. Aires interambulacraires larges, pourvues de deux rangées de tubercules principaux de même nature que les tubercules ambulacraires, mais plus saillants, plus développés, plus serrés. Tubercules secondaires nombreux, moins apparents que les tubercules principaux, formant, à la face inférieure, des rangées dont le nombre varie suivant la taille des individus, mais qui disparaissent peu à peu avant d'atteindre le sommet. L'espace intermédiaire est occupé par des granules plus ou moins abondants, épars,' quelquefois mamelonnés et perforés. Péristome petit, fortement entaillé, un peu enfoncé. Périprocte subcirculaire, assez grand. Appareil apical bien développé, superficiel, pentagonal, granuleux ; plaques génitales un peu inégales, largement perforées ; plaque madréporiforme entièrement spongieuse ; plaques ocellaires pentagonales, placées à l'angle externe des pla­ques génitales, perforées à une assez grande distance du bord.

     Hauteur, 16 millimètres; diamètre, 34 millimètres.

     Individu de grande taille : hauteur, 29 millimètres, diamètre, 72 millimètres.

     Individu jeune : hauteur, 9 millimètres ; diamètre, 19 millimètres.

     Le P. sublaevis non seulement est très variable dans sa taille, mais aussi dans quelques-uns de ses caractères, notamment dans le nombre, la disposition de ses tubercules secondaires et des granules qui les accompagnent. Certains exemplaires, indépendamment des rangées principales, n'offrent qu'une quantité relativement restreinte de tubercules secondaires espacés et atténués qui disparaissent à la face supérieure. Chez quelques autres individus au contraire, ces tubercules sont plus abondants, plus développés et accompagnés de granules serrés et nombreux qui s'élèvent à la face supérieure et lui donnent un aspect plus granuleux. Les tubercules principaux sont également très variables : presque toujours espacés et atténués, ils deviennent, chez quelques individus, serrés et homogènes ; ils sont aussi plus ou moins saillants, et la différence est quelquefois assez sensible pour modifier la physionomie du test : c'est le cas du P. aspera que nous avons longtemps considéré comme un type distinct, mais qu'aujourd'hui nous rapportons à l'espèce qui nous occupe dont il se rapproche par de nombreux passages.

     Rapports et différences. - Le P. sublaevis, en y réunissant, comme l'a fait, avant nous, M. de Loriol, les P. aspera, rotata, ornata et subaspera, constitue une espèce de taille très variable, dont l'aspect, soit à la face inférieure, soit au-dessus de l'ambitus, est plus ou moins tuberculeux, mais qui sera toujours reconnaissable à sa forme arrondie, déprimée en dessus, subpulvinée en dessous, à son test très mince, à ses zones porifères superficielles, composées de pores rangés par triples paires ne se multipliant pas autour du péristome, à ses aires ambulacraires étroites, munies de tubercules très espacés, atténués, et alternes à la face supérieure, à ses tubercules interambulacraires plus apparents, mais toujours espacés au-dessus de l'ambitus, à ses tubercules secondaires abondants, inégaux, irréguliers, très apparents, mais toujours moins développés que les tubercules principaux, à son péristome petit et fortement entaillé, à son appareil apical très étendu, superficiel, remarquable par l'aspect entièrement madréporique de la plaque génitale antérieure de droite. Ainsi que nous l'avons dit plus haut, le P. Gervillei est très voisin du P. subaevis et n'en est peut-être qu'une variété.

 

     Localités. - Chauffour (Sarthe); Daia (Côte-d'Or). Assez rare. Étage callovien. — Selongey, Laignes (Côte- d'Or); Châtel-Censoir, Druyes (Yonne); Saint-Mihiel (Meuse) ; Champlitte (Haute-Saône). Assez commun. Étage corallien inférieur. — Commissey, Lézinnes (Yonne). Rare. Étage corallien moyen. — Bar-sur-Aube, Fontaines, Baroville, Gyé-sur-Seine, les Riceys (Aube); Marbeville, Vouécourt (Haute-Marne). Assez rare. Etage kimméridgien.    

École des Mines de Paris, Musée de Troyes, de la Rochelle, collections Marion, Royer, Gauthier, Lambert, Schlumberger, Rathier, ma collection.

     Localités autres que la France. - Seewen, Graitery, Fringeli, Combe d'Eschert près Moutier (Jura bernois). Terrain à chailles. — Montchaibeux, Vorbourg (Jura bernois) ; la Baume, les Ravières près le Locle (Neuchatel); Sainte-Croix (Vaud). Étage séquanien.

     Explication des figures. - Pl. 431, fig. 1, P. sublaevis, de l'étage callovien de Daia, de la collection de M. Marion, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; -fig. 4, autre exemplaire, de la même collection et de la même provenance, vu de côté; fig. 5, face supérieure; fig. 6, face inférieure; fig. 7, plaques ambulacraires et interambulacraires grossies. - PI. 432, fig. 1, P. sublaevis, de l'étage corallien inférieur, de ma collection, vu de côté; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, partie supérieure de l'aire ambulacraire grossie; fig. 5, partie inférieure de l'aire ambulacraire grossie; fig. 6, partie supérieure de l'aire interambulacraire grossie ; fig. 7, partie inférieure de l'aire interambulacraire grossie ; fig. 8, appareil apical grossi. - Pl. 433, fig. 1, autre individu, de l'étage corallien inférieur de Druyes, de ma collection, vu de côté ; fig. 2, face supérieure; fig. 3, face inférieure; fig. 4, individu jeune, de l'étage oxfordien inférieur, de la collection de M. Royer, vu de côté; fig. 5, face supérieure; fig. 6, aire interambulacraire grossie ; fig. 7, appareil apical grossi. - PI. 434, fig. 1, autre individu très tuberculeux, de l'étage ,kimméridgien de: Bar-sur-Aube, de ma collection, vu de côté; :fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, aire ambulacraire grossie ; fig. 5, aire interambulacraire grossie; fig. 6, autre individu, de l'étage kimméridgien de Gyé-sur-Seine, de ma collection, vu de côté; fig. 7, face supérieure; fig. 8, face inférieure ; fig. 9, tubercule interambulacraire, vu de profil, grossi ; fig. 10, appareil apical grossi.

planches  (extraits)

 

 

 

 

figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in de Loriol & al., 1872, Description géologique et paléontologique des étages jurassiques supérieurs de la Haute-Marne, p.445

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62418

spécimen MNHN.F.R62418

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

de Loriol & al., p. 445 pl. 26 fig. 26

 

 

 

Pedina sublaevis Agassiz,1840 - Callovien supérieur, Mortagne, Orne, 28 mm

 
 

Pedina sublaevis Agassiz,1840 - Callovien, Degré, Sarthe, 27 mm

 

 

Pedina davoustiana Cotteau,1856

 

description de l'espèce par Cotteau

Echinides du département de la Sarthe, p.30

N° 10. — PEDINA DAVOUSTIANA, Cotteau, 1856.
Pl. VI, fig. 8-11.

   

      Hauteur, 19 millimètres; diamètre, 22 millimètres.


     Fort belle espèce, subcirculaire, renflée. Aires interambulacraires garnies (le deux rangées de petits tubercules perforés, non crénelés, largement espacés. Tubercules secondaires abondants, surtout à la face inférieure et vers l'ambitus, épars, très-petits , mamelonnés et perforés, se confondant souvent avec les granules qui les accompagnent. Ambulacres étroits, légèrement déprimés, surtout aux approches du péristome, garnis de deux rangées de petits tubercules à peu près semblables à ceux des aires interambulacraires, plus serrés cependant et placés sur le bord externe des plaques; ces deux rangées sont accompagnées de granules et tubercules secondaires inégaux, épars, affectant souvent une disposition oblique. Pores renfermés dans une zone étroite , rangés par triples paires presque droites, notamment à la face supérieure. Péristome très petit, décagonal, profondément entaillé. La suture des plaques interambulacraires est marquée d'une bande lisse très-apparente ; le milieu des aires présente également un grand nombre de lignes sinueuses et brisées qui suivent le contour des plaques. Ce caractère n'a pas encore été signalé chez les Pédines ; nous n'y attachons, cependant, qu'une importance très-secondaire, car il est dû sans doute à la décortication du test.


     Rapports et différences. — Cette espèce nous a paru nouvelle : la petitesse vraiment remarquable de ses tubercules principaux et secondaires, empêchera toujours de la confondre avec les Pedina Gervilii, Ag., rotata, Wright, et subaevis , Ag. Elle s'en distingue en outre par son péristome plus étroit et marqué d'entailles plus profondes et par la disposition oblique que présentent dans les ambulacres les tubercules secondaires.


     Nous avons sous les yeux un autre échantillon de Pedina beaucoup plus petit et rencontré dans les mêmes localités : sa taille relativement plus haute, sa forme sensiblement pentagonale due à un renflement des aires ambulacraires, ses pores disposés plus obliquement, ses tubercules secondaires plus irréguliers dans leur

 

développement , semblent au premier aspect le distinguer du Pedina Davoustiana ; cependant , comme nous n'en connaissons qu'un seul exemplaire nous avons pensé qu'on pouvait peut-être attribuer ces différences à l'âge, et provisoirement nous le considérons comme une simple variété du Pedina Davoustiana.


     Loc. — Pécheseul près Avoise. Très-rare.


     Tabl. de M. Triger, Forest Marble, ass. n» 4.


     Coll. Davoust.


     Expl. des fig. — Pl. VI, fig. 8. Pedina Davoustiana, vu de côté, de la coll. de M. Davoust. —Fig. 9, le même, vu sur la face inférieure. — Fig. 10, plaques interambulacraires grossies. — Fig. 11 , plaques ambulacraires grossies.
 

planche VI  (extrait)

   

 

 

Pedina davoustiana Cotteau,1856 - Callovien, Le Mans, Sarthe, 17 mm

 
 

Pedina davoustiana Cotteau,1856 - Callovien, Chauffour, Sarthe, 19 mm

 

Genre   Caenopedina Agassiz, 1869

Preliminary report echini, deep water Florida straits, p.256

Espèce type  Caenopedina cubensis Agassiz, 1869, par désignation originale.

revision of the echini, p.291

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : dogger - Actuel

Syn.

  • Coenopedina Pomel, 1883, p.99  ; nomen vanum

  • Miopedina Pomel, 1883, p.97 ; espèce type : Hemipedina tuberculata Wright, 1860 (désignation subséquente par Lambert & Thiery, 1910, p.197), synonyme subjectif plus récent

  • Caenodiadema Bather, 1900, p.86 ; synonyme objectif plus récent

  • Stereopedina de Loriol, 1902, p.11 ; espèce type : Stereopedina ameghinoi de Loriol (désignation originale) ; synonyme subjectif plus récent

 
 

 
 

Caenopedina tuberculosa (Wright,1860)

 
 

diagnose originale de l'espèce par Wright,1860

On a new fossil Cidaridae, with a Synopsis of the Species included therein, p.99

 

Hemipedina tuberculosa, Wright, nov. sp.

Test elevated, subconoidal ?, the precise formt unknown ambulacral areas with two rows of basal seraitubercies raised on very prominent bosses diminishing rapidly in isize into coarse granules above interarabulacral areas with two rows of large tubercles set on very prominent bosses, with scrobicular cireles of coarse granules surrounding the areolas two rows of small secondary tubercles close to the poriferous zones from the peristome to the equator, and three or four at the base of the interambulacral space; upper surface enveloped in the matrix apical aperture large.

Locality. - Coral rag, Wiltshire.

Coll. British Museum.

 
holotype, conservé au British Natural History Museum

publié sur : Smith, A. B. & Kroh, A. (editor) 2011. The Echinoid Directory. World Wide Web electronic publication. http://www.nhm.ac.uk/research-curation/projects/echinoid-directory [accessed 13/01/2021]:

 

 

https://www.nhm.ac.uk/our-science/data/echinoid-directory/taxa/taxon.jsp?id=1010

spécimen BMNH 34686

crédit photo ?

The Echinoid Directory, cf. supra

 

 

 
 

Caenopedina tuberculosa (Wright,1860) - Oxfordien moyen, Bure, Meuse, 33mm

 
 

 

Genre   Diademopsis Desor, 1856

Synopsis des échinides fossiles, p.79

Espèce type  Echinus serialis Agassiz, 1840, par désignation subséquente de Bather, 1909

Triassic echinoderms of Bakony, p.109.

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Rhétien - Jurassique inférieur

 

diagnose originale du genre par Desor

Synopsis des échinides fossiles, 1856, p.79

XIIe Genre. - DIADEMOPSIS Desor, nov. gen.

Tab. XIV, fig. 12-14 et Tab. XIII, fig. 1 et 2

     Oursins de moyenne taille, voisins des Pseudodiadêmes, mais caractérisés par des tubercules plus petits, bien moins saillants et dépourvus de crénelures. Ordinairement quatre rangées de tubercules interambulacraires, comme dans beaucoup de Pseudodiadêmes, mais offrant cela de particulier, que ce sont les rangées externes et non les internes qui s'élèvent jusqu'au sommet, d'où il résulte que l'espace intermédiaire entre les rangées principales (la zone miliaire) a l'air d'être excessivement large à la face supérieure.

     Radioles très grèles en forme de longues épines, qui excèdent souvent le diamètre du test, mais qui, au lieu d'être verticillés comme ceux des Diadêmes et les Asteropyga, sont au contraire lisses au toucher et finement striés en long.

     Toutes les espèces connues jusqu'ici proviennent des terrains liasiques.

       Nota. Confondus jusqu'ici dans le genre Diadème, ces OUrsins diffèrent des vrais Diadèmes par leurs baguettes, et des Pseudodiadèmes et Hypodiadêmes, par la forme et la disposition de leurs tubercules.

planche XIV et XIII (extraits)

 

 

 

Diademopsis crinifera (Quenstedt,1852)

 

description de l'espèce par Cotteau

Paléontologie française, terrains jurassiques, oursins réguliers, tome X, partie 2

 

     Diademopsis crinifera (Quenstedt), Desor, 1856. - Cidaris crinifera, Quenstedt, Handbuche der Petrefacten., p. 574, pl. XLIX, fig. 32 et 33, 1852. - Diademopsis crinifera, Desor, Synopsis des Echin. foss., p. 81, 1876. - Id., Dujardin et Hupé, Hist. nat des Zooph. Echinod., p. 504, 1862. - Cidaris crinifera, Quenstedt, Petrefacten. Deutschlands, Echiniden, p. 156, pl. LXVII, fig. 99 et 100, 1874. Petit oursin ne mesurant guère qu'un centimètre de diamètre, mais portant des baguettes très grêles qui ont jusqu'à 4 centimètres de longueur et au delà. Aires

  ambulacraires très étroites. Tubercules interambulacraires plus apparents, scrobiculés, assez fortement mamelonnés et perforés, dépourvus de crénelures. - Confondue par quelques auteurs avec l'Echinus minutus de Buchmann, cette espèce en diffère très nettement par ses tubercules non crénelés. - Schistes à Possidonies de Pliensbach près Boll (Wurtemberg). Musée de Tubingue.
 

Diademopsis crinifera (Quenstedt,1852) - Lias ε, Toarcien inférieur, Holzmaden, Allemagne, plaque = 98 mm

 

Genre   Hemipedina Wright,1855

On a new genus of fossil Cidaridae with a synopsis of the species included therein, p.95 [121]

Espèce type  Pedina etheridgei Wright, 1854, par désignation subséquente de Lambert,1900.

Etude sur quelques échinides de l'infra-lias, p.5

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Pliensbachien - crétacé

Syn.

  • Leiodiadema Questedt, 1873, p.350 ; synonyme objectif

  • Psilosalenia Questedt, 1873, p.256 ; espèce type : Psilosalenia germanica Quenstedt,1873

  • Archaeodiadema Gregory, 1896, p.86 ; espèce type : Archaeodiadema thompsoni Gregory,1896

  • Phalacropedina Lambert, 1900, p.11 ; espèce type : Hemipedina guerangeri Cotteau,1858

 
 

diagnose originale du genre par Wright

Synopsis des échinides fossiles, 1855, p.95

 

Hemipedina, Wright, 1855.

     This new genus is composed of small, neat, and highly ornamented Urchins, much depressed on their upper surface, and with a flat or slightly concave base. The ambulacral areas are narrow and straight ; the pores in the poriferous zones are arranged in single pairs ; the interambulacral areas are in general more than double the width of the ambulacral, with two, four, or six rows of tubercles in general arranged abreast on the same tubercular plate. The tubercles arc perforated, and set on mamnullary eminences with smooth uncrenulated summits; one row of tubercles in general only extends from the peristome to the disc ; the other rows, when there are four and six rows in the area, stop short at the. equator, or between the equator and the disc ; the intertubercular space on the upper surface of the test is therefore in general wide, and covered with a small miliary granulation. The apical disc is large ; the genital and ocular plates are expanded and foliated. The mouth-opening is of moderate dimensions, and the peristome is divided into ten nearly equalsized lobes. The spines are long, slender, and needle-shaped ; those that are known, equal at least the diameter of the test, and their surface is sculptured with delicate longitudinal lines.

     Hemipedina is related to Diadema in having the pores arranged in the zones in single pairs and the tubercles perforated ; but it is distinguished from Diadema by the absence of crenulations on the summits of the mammillary eminences. It is related to Pedina in possessing perforated and uncrenulated tubercles ; but it is distinguished from that genus in having the pores in the zones in single pairs (Pedina having the pores in triple oblique pairs like Echinus), in having the elements of

 

the apical disc more largely developed, and in the species being nearly all small and depressed forms. Hemipedina is related to Echinopsis in possessing uncrenulated and perforated tubercles, with the pores in pairs ; but it is distinguished from the latter by the narrowness of the ambulacral areas, the depressed form of the test (Echinopsis being high and inflated), the form of the mouthopening, and the deep decagonal lobes of the peristome (that of Echinopsis being almost deprived of these incisions), together with the greater size and development of the elements of the apical disc.

     Hemipedina, as far as we at present know, is composed of Jurassic species, which commence in the lower Lias and extend into the Coral Rag, each stage possessing its own specific forms. The following synopsis of the British species now before us will be figured and described in detail in our Monograph on the British Oolitic Cidaridae.

 

 

Hemipedina chalmasi Cotteau,1884

 
 

diagnose originale de l'espèce par Cotteau

Paléontologie française, terrain jurassique, X, 2ème part., p.486

 

N° 409. — Hemipedina Chalmasi, Cotteau, 1882.
Pl. 392.

     Espèce de taille assez forte, subcirculaire, légèrement pentagonale, plus ou moins renflée en dessus, plane en dessous. Zones porifères droites, composées de pores simples, petits, rapprochés les uns des autres, séparés par un renflement granuliforme, se multipliant près du péristome où ils affectent une disposition trigéminée. Aires ambulacraires étroites à leur partie supérieure, s'élargissant vers l'ambitus, garnies de deux rangées de petits tubercules finement perforés et mamelonnés, saillants, serrés et bien distincts à la face inférieure et vers l'ambitus, s'espaçant et diminuant de volume à la face supérieure, et réduits à de simples granules aux approches du sommet. Granules assez abondants, inégaux, formant, au milieu des deux rangées, une série subsinueuse et se prolongeant en ligne horizontale entre chaque scrobicule. Aires interambulacraires larges, pourvues de deux rangées de tubercules principaux saillants, scrobiculés, au nombre de huit par série, se maintenant de grande taille à la face supérieure, diminuant de grosseur au fur et à mesure qu'ils descendent vers le péristome. Tubercules secondaires peu abondants, bien développés, visiblement perforés et mamelonnés, espacés, formant, au milieu des tubercules principaux, deux rangées régulières qui s'atténuent vers la bouche et ne dépassent pas l'ambitus. D'autres tubercules secondaires, également mamelonnés et perforés, mais beaucoup plus petits et tendant à se confondre avec les granules, se montrent à la face inférieure, sur le bord des zones porifères. Zone miliaire couverte de granules abondants, épars, groupés autour de chaque scrobicule en un cercle plus ou moins complet, remplissant l'espace intermédiaire et laissant une bande lisse à la partie supérieure des aires interambulacraires. Péristome subcirculaire, médiocrement entaillé, s'ouvrant à fleur de test. Appareil apical subpentagonal, onduleux sur les bords, assez grand, à en juger d'après l'empreinte qu'il a laissée. Radiole allongé, cylindrique, aciculé, lisse en apparence, marqué de stries fines et longitudinales.

     Hauteur, 14 millimètres ; diamètre, 29 millimètres. Individu déprimé : hauteur, Il millimètres ; diamètre, 27 millimètres.

     Rapports et différences. - Cette espèce sera toujours reconnaissable à sa taille assez forte, à ses aires ambulacraires garnies de tubercules très distincts et très régulièrement disposés à la face inférieure et vers l'ambitus, plus espacés et réduits à de simples granules aux approches du sommet, à ses tubercules interambulacraires saillants et largement développés surtout à la face supérieure, à ses tubercules secondaires formant, vers l'ambitus et en dessous, deux séries régulières et très apparentes au milieu de la zone miliaire. La disposition de ses tubercules principaux rapproche un peu celte espèce de l'H. elegans, mais elle s'en distingue par sa taille beaucoup plus forte, par ses tubercules ambulacraires plus réguliers et plus serrés à la face inférieure et vers l'ambitus, par la présence, au

 

milieu des deux rangées interambulacraires, de tubercules secondaires plus régulièrement disposés. Notre espèce a aussi beaucoup de ressemblance avec l'H. Nodoti : en décrivant plus loin cette espèce, nous indiquons les caractères qui nous paraissent séparer les deux types.

     Localités. — Bois de Plottes près Tournus (Saône-et-Loire). Très rare. Étage bajocien, calcaire à polypiers. — Platteville (Moselle); Ranville (Calvados). Très rare. Étage bathonien.

     Collection de l'École des Mines de Paris, Gaiffe, ma collection.

     Explication des figures. — Pl. 392, fig. 1, H. Chalmasi, de l'étage bajocien du Bois de Plottes, de ma collection, vu de côté ; fig. 2, autre exemplaire plus déprimé, de l'étage bathonien de Ranville, de la collection de l'École des Mines de Paris, vu de côté ; Ag. 3, face supérieure; fig. 4, face inférieure ; fig. 5, partie supérieure de l'aire ambulacraire grossie ; fig. 6, partie inférieure de l'aire ambulacraire grossie ; fig. 7, aire interambulacraire grossie; fig. 8, tubercule grossi vu de profil ; fig. 9, radiole ; fig. 10, le môme grossi.

planche 392 (extrait)

   

 

 
 

Hemipedina chalmasi Cotteau,1884 - Bajocien, Liocourt, Moselle, 18 mm

 
 
 

 

Genre   Leiopedina Cotteau, 1866

Echinides nouveaux ou peu connus, p.114

Espèce type  Codechinus tallavignesi Cotteau, 1856, par désignation originale.

Catalogue des échinides fossiles des pyrénées, p.327

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Eocène - Oligocène inférieur

Syn.

  • Chrysomelon Laube, 1868, p.13  ; synonyme objectif

  • Loriolipedina Lambert, 1910 ; espèce type : Loriolipedina alpina Lambert, 1910, synonyme subjectif plus récent

 

diagnose originale du genre par Cotteau

Echinides nouveaux ou peu connus, 1866, p.114

Genre Leiopedina, Cotteau, 1866. - Codechinus (pars), Cotteau, 1856

     En 1856, nous avons décrit, dans nos Echinides des Pyrénées, sous le nom de Codechinus Tallavignesi, un oursin de grande taille, remarquable par sa forme élevée et globuleuse, le petitesse de ses tubercules, l'étroitesse de son péristome, et ses pores ambulacraires, rangés par paires multiples irrégulières. La structure des tubercules était peu apparente dans l'exemplaire unique que nous avions alors sous les yeux ; ils nous avaient paru lisses et imperforés, et ce caractère nous avait engagé à placer cette espèce parmi les Codechinus. Nous avons eu tout récemment à notre disposition un autre échantillon beaucoup mieux conservé, et, en l'examinant à la loupe, nous nous sommes assuré que les tubercules étaient finement perforés. L'espèce, malgré sa forme globuleuse, ne pouvait rester parmi les Codechinus, et constituait, dans le groupe des Pédines, non loin des genres Pedina et Micropedina, un type nouveau auquel nous avons donné le nom de Leiopedina ; en voici la diagnose : test de grande taille, renflé et globuleux, subconique à la face supérieure, arrondi au-dessous de l'ambitus. Zones porifères larges, droites ; trois paires de pores un peu alternes, presque horizontales sur chaque plaque ambulacraire, disposées de manière à former, du sommet à la base, trois séries verticales assez régulières. Tubercules ambulacraires et interambulacraires à peu près identiques, non crénelés, finement perforés, subscrobiculés, formant, sur chacune des aires, deux rangées très-distinctes.

 

Granules abondants, homogènes, remplissant l'espace intermédiaire ; plaques interambulacraires marquées de bandes lisses, horizontales, qui correspondent à leur suture et sont apparentes surtout dans la région médiane. Péristome petit, subcirculaire, à fleur du test. Appareil apicial étroit, anguleux sur les bords.

     Le genre Leiopedina ne saurait être confondu avec aucun autre. Si, d'un côté, la structure de ses tubercules le rapproche un peu du Pedina et autres genres voisins, il s'en distinguera toujours facilement à sa forme élevée et globuleuse, à ses pores disposés en trois séries verticales, comme dans les Tripneustes, à ses plaques interambulacraires, paraissant marquées, vers la suture, de bandes lisses et horizontales.

     La seule espèce que nous connaissons semble propre au terrain nummulitique du midi de la France et de l'Espagne.

 

 

Leiopedina tallavignesi (Cotteau,1856)

 

diagnose originale de par Cotteau, 1856

in Leymerie & Cotteau, Catalogue des Echinides fossiles des Pyrénées, p.327

XIe Genre. - Codechinus, Desor

N°26. Codechinus Tallavignesi, Cotteau, 1856

     Espèce de taille moyenne, très renflée, conique, plus haute que large. Aires ambulacraires étroites, légèrement costulées, ornées de deux rangées de petits tubercules imperforés et non crénelés, placés sur le bord des zones porifères. Aires interambulacraires présentant aussi deux rangées de tubercules à peu près égaux à ceux des aires ambulacraires, mais plus espacés. Plaques interambulacraires étroites, au nombre de 33 à 35 par rangée, et marquées de sutures très apparentes. Pores disposés par triples paires obliques. Péristome rentrant, de petite taille. - Tout en plaçant cette espèce dans le genre Codechinus, nous ferons observer qu'elle s'en éloigne par sa forme plus conique au sommet, et se rétrécissant vers la

 

base comme les Amblypneustes, par ses ambulacres plus étroits et costulés, par ses tubercules disposés en séries plus apparentes. - Recueillie dans le département de l'Aude, par M. Tallavignes, auquel nous sommes heureux de la dédier, cette curieuse espèce nous a été communiquée par M. Deshayes, sans indication de gisement ou de localité. La nature et la couleur de la roche nous font présumer qu'elle provient de la Clape.

     Terrain crétacé inf. (aptien) ? La Clape ? Coll. Deshayes (Tallavignes).

 

 

Leiopedina tallavignesi (Cotteau,1856) - Eocène, Jaca, Huesca, Espagne, 26 mm

 
 

Leiopedina tallavignesi (Cotteau,1856) - Eocène supérieur, Barcelone, Espange, 57 mm

 

Genre   Pseudopedina Cotteau, 1858

Echinides nouveaux ou peu connus, p.11

Espèce type  Pedina bakeri Wright, 1858, par désignation originale.

Contributions to the Palaeontology of Gloucestershire, p.312

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Aalénien - Oxfordien

 

diagnose originale du genre par Cotteau

Echinides nouveaux ou peu connus, 1858, p.9

 

Genre Pseudopedina, Cot., 1858.

     Parmi les Echinides que M. Nodot nous a communiqués se rencontrent deux espèces fort intéressantes qui ne rentrent dans aucun genre connu, et pour lesquelles nous avons cru devoir établir, dans le voisinage des Pédines et sous le nom de Pseudopedina, une coupe générique nouvelle.

     En voici la diagnose.

     Très-médiocrement épais, subcirculaire, plus ou moins renflé. Tubercules interambulacraires perforés et non crénelés, saillants et espacés à la face supérieure, plus petits, plus serrés et plus nombreux à la face inférieure. Ambulacres étroits, garnis de tubercules seulement à la base et vers l'ambitus. Pores rangés par triples paires obliques. Appareil apicial grand, pentagonal, granuleux, à fleur du test. Péristome largement ouvert, subdécagonal, marqué d'entailles profondes.

     Radioles cylindriques, allongés, finement striés.

     Ce genre présente, au premier aspect, beaucoup d'analogie avec les Pseudodiadema, Desor, et les Hemipedina, Wright ; il se rapproche surtout de ces derniers par ses tubercules perforés et non crénelés, beaucoup plus rares aux approches du sommet qu'à la face inférieure et vers l'ambitus, par son appareil apicial largement développé, par se bouche décagonale ; mais il en diffère, ainsi que des Pseudodiadèmes, par ses pores évidemment rangés par triples paires. Ce caractère important le place dans le groupe des véritables Echinides, à côté des Pedina. Nous retrouvons effectivement, dans la diagnose que nous venons de donner, quelques-uns des caractères des Pédines : test peu épais, tubercules perforés et non crénelés ; pores disposés par triples paires, appareil apicial granuleux, à fleur de test. Sous d'autres rapports, cependant, ces deux genres ne

  se ressemblent plus : les tubercules du Pseudopedina sont saillants et développés au lieu d'être petits et atténués ; les ambulacres présentent, à la base et vers l'ambitus, de gros tubercules qu'on ne rencontre jamais dans les Pédines ; le péristome est largement ouvert, tandis que dans les Pédines il est constamment très-étroit. Ne sont-ce pas là des différences essentielles ? Etabli par M. Agassiz en 1840, le genre Pedina constitue un type très-remarquable, intermédiaire entre les Diadèmes et les Echinus, se rapprochant des premiers par la disposition de ses tubercules et se rattachant aux seconds par ses pores trigéminés. Ce genre ne renferme qu'un petit nombre d'espèces souvent assez difficiles à distinguer entre elles, mais qui, par l'ensemble de leurs caractères et plus par leur physionomie, forment un groupe parfaitement naturel. M. Forbes avait voulu le réunir aux Echinopsis ; M. Wright y avait introduit certaines espèces à pores simples, dont il a fait, plus tard, des Hémipédines. Le genre Pedina est sorti intact de toutes les modifications qu'on a cherché à lui imposer, et aujourd'hui il est admis dans la méthode à peu près dans les mêmes limites que lui avait assignées Agassiz. N'y aurait-il pas inconvénient à détruire l'harmonie de ce petit groupe en y introduisant des espèces qui s'en rapprochent, il est vrai, par quelques caractères, mais s'en éloignent par plusieurs autres, et surtout par un aspect tout à fait différent.
     Le genre Pseudopedina ne renferme que deux espèces fort rares et appartenant l'une et l'autre au musée de Dijon.

 

Pseudopedina bakeri (Wright,1858)

 
 

diagnose originale de l'espèce par Wright

Monograph of the british fossil echinodermata of the oolitic formations, 1858, p.149

 

HEMIPEDINA BAKERI, Wright. Pl. X, fig. 1 a, b, c, d, e, f.

Pedina Bakeri. Wright, Annals and Magazine of Natural History, 2d series, vol. xiii, p. 312, pl. 11, fig. 4.
Pseudopedina Bakeri. Desor, Synopsis des Echinides Fossiles, p. 58.

     Test circular, depressed ; ambulacral areas narrow, with one row of small tubercles, disposed in a slightly zigzag line, down the centre of the areas ; inter-ambulacral areas broad, with two rows of primary tubercles in the centre of the plates, raised on prominent bosses ; margins of the areolas surrounded by circles of small granules ; no secondary tubercles.

     Dimensions. - Height, seven twentieths of an inch ; transverse diameter, three fourths of an inch.

     Description. - This rare urchin has the test circular and depressed (fig. 1 b, c) ; the ambulacral areas are narrow, about one third the width of the inter-ambulacral ; the usual double row of tubercles in this region is reduced to one row, the tubercles of which are disposed alternately on the right and left sides of the areas, thereby forming a single zigzag line down the centre thereof (fig. 1 b, c, d) ; the bubercles at the equator, and on the uppersurface, are small (fig. 1b), but there are two of three of a larger size at the base of the areas (fig. 1d) ; a few granules form imperfect scrobicular crescents round the narrow areolas (fig. 1 d). The inter-ambulacral areas are nearly three times the width of the ambulacral (fig. 1 b) ; they are adorned with five pairs of primary tubercles, nearly of a uniform size throughout (fig. 1 b, c, d), raised on prominent bosses, the summits of which are smooth, ring-like, and without crenulations (fig. 1 d, e) ; circles of small granules bound the areolar spaces ; there are no secondary tubercles, nor any other sculpture upon the intr-tubercular surface of the plates, so that down the centre of the areas there is a smooth valley between the primary tubercles (fig. 1 d, c, b). The apical disc is well preserved (fig. 1 b, f) ; the ovarial plates are of moderate size, and have an irregular heptagonal form ; they are covered with a few granules, scattered irregularly over their surface ; the ocular plates are thomboidal, and have large eye-holes perforated near the centre (fig. 1 f).

 

     Affinities and differences. - This species differs so much from all its congeners, that it cannot be mistaken for either of them. Its diagnostic characters consist in the size and number of the primary tubercles (fig. 1 b), the absence of secondary tubercles, the naked valley in the centre of the miliary zone (fig. 1 c, d), the narrowness of the ambulacra, with the single row of tubercles therein (fig. 1 d).

     Locality and Stratigraphical position. - I have collected only one specimen of this singular form in the Pea Grit at Crickley Hill, and have seen fragments only on the surface of other fossiles, as one or two plates suffice for the determination of this species. I dedicate this fine urchin to my friend T. Baker, Esq., of Hardwicke Court, Gloucestershire, the President of the Cotteswold Naturalists' Club.

planche X (extrait)

   
 
holotype, conservé au British Natural History Museum

publié sur : Andrew Smith, october 2011. Pseudopedina bakeri (Wright, 1854) , in Smith, A. B. & Kroh, A. (editors) The Echinoid Directory. World Wide Web electronic publication. http://www.nhm.ac.uk/research-curation/projects/echinoid-directory/ [accessed 13/01/2021]:

 

 

https://www.nhm.ac.uk/our-science/data/echinoid-directory/taxa/taxon.jsp?id=2583

spécimen BMNH E1538

crédit photo ?

The Echinoid Directory, cf. supra

 
   
     
 

 

 

 

Pseudopedina sp. aff. bakeri (Wright,1858) - Bathonien, Maroc, 58 mm

 
   
 

Pseudopedina bakeri (Wright,1858) - Bathonien, Maroc, 45 mm

 

NB : appareil apical présent

   
 

Pseudopedina bakeri (Wright,1858) - Bathonien, Maroc, 37 mm

 

NB : appareil apical présent

   
 

Pseudopedina bakeri (Wright,1858) - Bathonien, Maroc, 55 mm

 
   
 

Pseudopedina bakeri (Wright,1858) - Bathonien, Maroc, 45 mm