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    Stomechinidae Pomel, 1883 
    Genre type : Stomechinus
    Desor, 1856, p.24 
    Description succinte de la famille : Système 
    apical hémicyclique ou dicyclique enserrant un périprocte de petite taille, 
    quasi circulaire. Ambulacres trigéminés. Phyllodes. Les tubercules primaires 
    sont de petite taille, non perforés et non crénelés. Leur taille est quasi 
    similaire entre les ambulacres et les interambulacres. | 
  
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    Genre  
    
    Baronechinus
    
    
    
     Vadet, 2005 
          Les oursins 
          domériens de la région de Rich (Maroc), p.29 
    Espèce type
     Baronechinus baroni 
    Vadet, 2005 (désignation originale) 
    Extension 
    stratigraphique 
    (bibliographique, non vérifiée) 
    : Pliensbachien |  |  | 
  
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          Baronechinus 
          baroni Vadet, 2005 |  |  | 
  
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    | syntype, conservé 
        au Museum d'Histoire Naturelle de Toulouse | 
  
    | figuré in
        Vadet, 2006, Les oursins 
        Domériens de la région de Rich (Maroc), p.29 | 
  
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          Baronechinus 
          baroni Vadet, 2005, 
          Pliensbachien, Maroc, 18 mm |  |  | 
  
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          Baronechinus 
          baroni Vadet, 2005, 
          Pliensbachien, Maroc, 18 mm |  |  | 
  
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          Baronechinus 
          baroni Vadet, 2005, 
          Pliensbachien, Maroc, 20 mm |  |  | 
  
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    Genre  
    
    Codechinus
    
    
    
     Desor,1856 
    Synopsis des 
    échinides fossiles, p.111 
    Espèce type
     Echinus rotundus 
    Gras,1858 par monotypie 
    Extension 
    stratigraphique 
    (bibliographique, non vérifiée) 
    : Aptien - Eocène |  |  | 
  
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    | 
    Diagnose originale du genre par Desor | 
  
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    Synopsis des échinides fossiles, 1856, p.111 | 
  
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          |      
          Petits oursins renflés, globuleux, à péristome très petit, à zones 
          porifères larges, les pores étant disposés par triples paires à peu 
          près horizontales. Tubercules très petits dans les deux aires, à col 
          lisse et imperforés, sans disposition bien constante, plus nombreux et 
          plus serrés à la face inférieure qu'à la face supérieure, où ils sont 
          fréquemment limités aux côtés de l'aire, tandis que le milieu est nu. 
          Les sututes horizontales des plaques interambulacraires sont aussi 
          souvent accompagnées d'impressions lisses, tandis que rien de pareil 
          n'a lieu dans les aires ambulacraires. Point de pores angulaires. 
               
          Baguettes inconnues. 
               On n'en 
          connaît jusqu'ici qu'une seule espèce de la formation crétacée. 
              
          Nota. Par sa forme 
          élevée et globuleuse, ce genre rappelle les Amblypneustes, mais il en 
          diffère d'un autre côté par l'absence de pores aux angles des plaques. |  | 
  
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          Codechinus rotundus 
          (Gras,1848) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    Diagnose originale de l'espèce par Gras,1848 | 
  
    | 
    Oursins fossiles du département de l'Isère, p.38 | 
  
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    | 
      
      
        
          |      
          2. E. rotundus (nobis), pl. 5, fig. 7-9. — Diamètre 
          très-variable de 15 à 50 mm., hauteur 5/6 à 3/4. ; test épais de forme 
          globuleuse, ressemblant un peu à une orange ; face inf. peu aplatie ; 
          l'aire ambulacraire est à l'interambulacraire environ comme 11 est à 
          17, ou comme 7 est à 12. Les zones porifères sont larges à cause de 
          l'extrême obliquité des paires de pores; chacune d'elles égale en 
          largeur environ la moitié d'une zone interporifère. Les tubercules, 
          également gros sur les deux faces, sont bien plus petits que dans les 
          autres espèces ; ils ne sont pas très-égaux entre eux ; un autre 
          caractère qu'ils présentent est de ne pas former de files bien 
          régulières, mais d'être groupés presque irrégulièrement. Dans la zone 
          interporifére , nombreux et presque confluents à la face inf., on les 
          trouve en bien moins grand nombre à la face sup. où ils sont placés 
          surtout le long des zones porifères, de manière que la partie moyenne 
          en est presque dépourvue. Une disposition semblable s'observe dans 
          l'aire interambulacraire ; au-dessus de l'ambitus les tubercules y 
          forment, sur chaque assule, des groupes de cinq à douze, placés 
          extérieurement près des lignes de pores, de sorte que la partie 
          moyenne et sup. de cette aire est toute nue ; des miliers de granules 
          très-égaux, très-fins et très-serrés remplissent tous les espaces 
          dépourvus de tubercules, en formant un sablé uniforme des plus 
          élégants. Le parquet des plaques coronales est très-distinct dans 
          l'aire interambulacraire ; de l'ambitus au sommet, on compte neuf 
          assoles , les trois sup. sont aussi hautes que larges, les autres, en 
          conservant à peu près la mérite hauteur, s'élargissent à mesure 
          qu'elles sont plus inférieures ; bouche peu entaillée. — Chemin de 
          Rancurel au hameau du Fa. — T. néocomien sup. 
          Extrait planche 
          V |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    description de l'espèce par Cotteau | 
  
    | 
    Paléontologie française, terrains crétacés, VII, p.853 | 
  
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    | 
      
      
        
          | N°2691 . 
          Codechinus rotundus, Desor, 1857. Pl. 1198. Espèce 
          de taille très-variable, circulaire, renflée et subglobuleuse en 
          dessus, plus étroite et arrondie vers l'ambitus, presque plane en 
          dessous. Zones porifères larges, droites, régulières, à fleur du test. 
          Pores petits, s'ouvrant à la base d'un renflement granuliforme assez 
          apparent, formant trois rangées verticales régulières et disposées 
          sur chaque plaque par triples paires snb-triangulaires. Les zones 
          porifères sont garnies en outre de granules homogènes et épars, 
          identiques à ceux qui couvrent la surface du test. Aires ambulacraires 
          droites, pourvues de tubercules de petite taille, sub-scrobiculés, 
          finement mamelonnés, disposés sans ordre, abondants surtout sur le 
          bord des zones porifères et à la face inférieure où ils sont plus 
          serrés et paraissent augmenter un peu de volume. Granules 
          intermédiaires très-fins, abondants, homogènes, tantôt groupés en 
          cercles autour des tubercules, tantôt se prolongeant en séries 
          linéaires. Aires interambulacraires garnies de tubercules identiques à 
          ceux qui recouvrent les ambulacres, comme eux abondants sur le bord 
          des zones porifères et surtout à la face inférieure, disposés à peu 
          près au hasard, à l'exception de deux rangées composées de tuber- 
          cules très-espacés qui occupent le milieu des plaques et s'étendent du 
          sommet au péristome. Granules interambulacraires fins, abondants, 
          homogènes, remplissant tout l'espace laissé libre par les tubercules, 
          et affectant le même aspect et la même disposition que dans les 
          ambulacres. Plaques coronales très-hautes à la face supérieure, plus 
          étroites et plus allongées au fur et à mesure qu'elles se rapprochent 
          du péristome, légèrement bombées au milieu, présentant, dans les 
          exemplaires les mieux conservés, une série verticale de petites taches 
          brunes qui correspondent à la rangée principale de tubercules et se 
          montrent à leur base vers la suture des plaques; ces taches sont sans 
          doute des vestiges de la couleur que la fossilisation a laissés 
          subsister. Péristome petit, à fleur du test, sub-pentagonal, muni de 
          légères entailles; les bords ambulacraires sont sensiblement plus 
          étendus que ceux qui correspondent aux aires interambulacraires. 
          Périprocte sub-circulaire. Appareil apicial subpentagonal, granuleux ; 
          plaques génitales perforées près du bord.  
          Hauteur, 32 millimètres ; 
          diamètre, 42 millimètres. Individu jeune : hauteur, 44 millimètres ; 
          diamètre, 47 millimètres. |  | 
          
          Rapports et différences. 
          - Cette curieuse espèce si remarquable par l'ensemble de ses 
          caractères, sera toujours reconnaissable à sa forme globuleuse, à ses 
          zones porifères larges et granuleuses, à ses tubercules très-peu 
          développés, abondants principalement à la face inférieure et sur le 
          bord des zones porifères, aux granules fins, délicats, homogènes qui 
          couvrent tout l'espace intermédiaire, à son péristome étroit et 
          sub-pentagonal, aux taches brunes qui ornent les aires 
          interambulacraires. 
          
          Localités .— Chemin de 
          Rancurel au Fâ, Le Rimet (Isère). Assez commun. Étage aptien. Coll. de l'École des 
          Mines, Musée de Grenoble (coll. A. Gras), coll. Lory, ma collection.
           
          Localité autre que la France. 
          - Schrattenkalk du Hohe Kasten (Sentis) (M. Desor). Étage aptien.
           
          Explication des figures. 
          - Pl. 1198 , fig. 4 , C. ro tundus, 
          de la coll. de M. Lory, vu de côté ; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face 
          inf. ; fig. 4, partie sup. des aires ambul. grossie; fig. 5, partie 
          inf. des aires ambul. grossie ; fig. 6, plaque ambulacraire fortement 
          grossie ; fig. 7, plaques interambul. grossies; fig. 8, appareil 
          apicial grossi ; fig. 9, individu jeune, montrant des traces de 
          coloration, de la coll. de M. Lory, vu de côté; fig. 10, face sup. ; 
          fig. 14, face inf.   
          Extrait planche 
          1198 |  | 
  
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          Codechinus rotundus 
          (Gras,1848) - Aptien, Morella, Catalogne, Espagne, 34 mm |  |  | 
  
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    Genre  
    
    Diplechinus
    
    
    
     Lambert, 1931 
          Echinides 
          fossiles du Maroc, p.15 
    Espèce type
     Diplechinus hebbriensis 
    Lambert,1931 (désignation originale) 
    Extension 
    stratigraphique 
    (bibliographique, non vérifiée) 
    : Pliensbachien |  |  | 
  
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          Diplechinus 
          hebbriensis Lambert, 1931 |  |  | 
  
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    | 
    description de l'espèce par Lambert,1937 | 
  
    | 
    Echinides fossiles du Maroc, p.68 | 
  
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          | 
          DIPLECHINUS HEBBRIENSIS
          Lambert 
          Pl. IV, fig.23.   
               M. 
          l'abbé Dubar a retrouvé 
          à la casba d'Amellago et au Nord-Est d'Amellago, dans le Domérien 
          supérieur, quelques individus de cette espèce, dont le type est du 
          Domérien inférieur de Tounat-el-Mariz, décrit et figuré dans ma note 
          de 1931 (Mém. n°17, p. 16, fig. 12, pl. I, fig. 14, 15). 
               Les 
          plus grands sont bien conformes à ce type ; mais il est intéressant de 
          constater que le dédoublement des pores en dessus était beaucoup plus 
          faible chez les jeunes au diamètre de 14 millimètres. Les majeures ont 
          même leurs pores plutôt pseudotrigéminés que les bigéminés chez un 
          plus jeune individu de 11 millimètres de diamètre. 
               On 
          trouve chez cette espèce, dans le développement progressif du 
          dédoublement des pores, des états successifs semblables à ceux déjà 
          observés chez des Stomechinien plus récents. On sait, en effet, que 
          les très jeunes Stomechinus Robineaui
          Cotteau du Rauracien, 
          observés par le regretté docteur
          Séguin, ont leurs pores 
          presque simples et même simples au diamètre 5 millimètre et 
          au-dessous. Si l'on n'était pas en présence de séries d'individus 
          reliant les jeunes aux adultes, on aurait pu faire de ces jeunes des
          Prionechinus ! 
          Extrait planche 
          IV |  | 
  
    |  | 
  
    | syntype, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Lambert, 1931,
        
        Echinides du Lias du Moyen-Atlas marocain, p.16 | 
  
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    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Lambert, 1937,
        
        Echinides fossiles du Maroc, p.68 | 
  
    |  | 
  
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    | figuré, conservé 
        au Musée d'Histoire Naturelle de Toulouse | 
  
    | figuré in
        Vadet, 2006, Les oursins 
        Domériens de la région de Rich (Maroc), p.31 | 
  
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          Diplechinus 
          hebbriensis Lambert, 1931, 
          Pliensbachien, Amellago, Maroc, 39 mm |  |  | 
  
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          Diplechinus 
          hebbriensis Lambert, 1931, 
          Pliensbachien, Maroc, 22 mm |  |  | 
  
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          Diplechinus 
          hebbriensis Lambert, 1931, 
          Pliensbachien, Maroc, 22 mm |  |  | 
  
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    Genre  
    
    Echinotiara
    
    
    
     Pomel,1883 
    
    Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.82 
    Espèce type
     Echinodiadema bruni 
    Cotteau,1869 (désignation originale) 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Toarcien - 
    Maastrichtien 
    Syn. 
    
     
      
    
    Echinodiadema
    Cotteau, 1869, 
    p.142 (non Verrill, 
    1867).
    
    Leioechinus
    Kier, 1972, 
    p.48 ; espèce type : Leioechinus namus 
    Kier,1972 ; synonyme subjectif plus récent. |  |  | 
  
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    | 
    Diagnose originale du genre par Pomel | 
  
    | 
    Classification méthodique et généra des échinides vivants et fossiles, 1883, 
    p.82 | 
  
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          |      
          Echinotiara (Echinodiadema Cott. non Verr.). globuleux. Zones 
          porifères formées de pores trigéminés à paires en série un peu 
          flexueuse, peu serrées, à peine étalées vers le péristome. Celui-ci 
          assez grand, subdécagonal, à lèvres ambulacraires droites et beaucoup 
          plus longues que les autres, séparées par de faibles entailles. 
          Tubercules petits, lisses, peu mamelonnés, formant deux rangées 
          primaires sous chaque aire, des secondaires sporatiques dans les 
          interambulacres, au milieu d'une fine granulation. Les sutures 
          visibles sur les plaques ambulacraires. E. Bruni Cott. est oxfordien. |  | 
  
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          Echinotiara microcyphus 
          (Wright,1857) |  |  | 
  
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    | 
    Diagnose originale du genre par Wright,1857 | 
  
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    British fossil Echinodermata from the Oolitic formations, p.213 | 
  
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          | Stomechinus 
          microcyphus, Wright, nov. sp. PI. XV, fig. 1 a, b.      Test circular, 
          hemispherical, with a flat base ; ambulacral areas with four rows of 
          tubercles, diminishing to two on the upper surface ; inter-ambulacral 
          areas with ten rows of tubercles at the equator, irregularly disposed 
          on the plates, and a median depression in the line of the centro-suture 
          ; poriferous zones wide, the pores in oblique ranks of threes, and 
          between each file two small granules regularly disposed.      Dimensions.—Height, 
          six tenths of an inch ; transverse diameter, nearly one inch.      Description.—The 
          modern generic divisions of the family Echinid^e often repose upon 
          characters which undergo many phases of development in the different 
          species ; and thus it sometimes happens, as in the urchin now under 
          consideration, some of the species approach, in their ensemble, nearer 
          to aberrant forms of an allied genus than to the one to which they are 
          referred.      This form certainly very 
          much resembles a large Polycyphus Normannus, Desor ; although 
          the state of conservation of the test, and the concealment of the base 
          by adherent rock, prevents that amount of examination so necessary for 
          a critical diagnosis ; still, however, the specimen exhibits such a 
          group of characters, that I have placed it in the genus Stomechinus 
          for the following reasons: 1st, The size of the body; 2d, the 
          thickness of the test ; 3d, the irregular arrangement of the tubercles 
          on the inter-ambulacral plates ; and 4th, the absence of a median 
          depression in the inter-ambulacra.      The ambulacral areas (fig. 
          1 b) have four rows of tubercles at the equator, two marginal 
          rows placed on the extreme borders of the area, and two inner rows 
          near the sutural line ; the tubercles all alternate with each other 
          (fig. 1 b), and the two inner rows disappear at the upper 
          surface.      The poriferous zones are 
          wide ; the pairs of pores are disposed in oblique ranks of threes, 
          rather widely asunder (fig. 1 b), and between each rank two 
          small tubercles are developed, which separate them from each other 
          throughout the zones (fig. 1 b), so that there is only one 
          trigeminal rank of pores opposite each large inter-ambulacral plate.      The inter-ambulacral 
          segments are twice the width of the ambulacral ; the centrosuture is 
          very distinctly marked, but there is no median depression, and the 
          division of the test into fifteen lobes, so characteristic of 
          Polycyphus, is not seen in this form ; each of the large plates in 
          general supports four or five tubercles, which are rather irregularly 
          disposed on its surface (fig. 1 b) ; they have narrow, ring-like 
          areolas around their base, encircled by rows of small granules (fig. 1
          b), invisible to the naked eye, and only seen with a lens ; the 
          inter-ambulacra have therefore ten rows of tubercles at the equator ; 
          the third tubercle from the poriferous zones represents the principal 
          row, which is continuous from the base to the disc ; but the other 
          lateral rows disappear at different points between the circumference 
          and the vertex.      The apical disc is 
          unfortunately absent, and the base is adherent to a hard shelly 
          fragment of the Great Oolite limestone, which cannot be removed 
          without, at the same time, detaching the shell. In this remarkable 
          formation, the Oolitic grains are indented into the plates of the test 
          of the Echinodermata, as well as into the shells of the Mollusca and 
          unless the specimen separates readily from the matrix, it is almost 
          hopeless to expect to remove it without so much injury to the 
          sculpture as will render its determination doubtful, or even 
          impossible. For this reason I have been unable to expose the base of 
          this beautiful rare form. |  |      Affinities and 
          differences.—The nearest affinities of this species is with 
          Polycyphus Normannus, Desor; but it has a much thicker test, the 
          inter-ambulacral tubercles are proportionately smaller and more 
          irregularly disposed, and they have circles of granules around their 
          areolas; the segments are not divided into lobes by median depressions; 
          the poriferous zones are wide and only slightly depressed, and the 
          trigeminal ranks of pores are separated by small tubercles : all these 
          diagnostic characters show how distinct Stomechinus microcyphus 
          is from Polycyphus Normannus, when a critical comparison is 
          made between these two urchins, which are often found in the same bed. 
          I know of no other form for which our species could be mistaken.      Locality and 
          Stratigraphical position.—This beautiful urchin is one of the many 
          exquisite fossils collected by my friend Mr. Lycett, from the Great 
          Oolite of Minchinhampton Common. It occurs in the shelly beds of 
          limestone at the large quarry, and is the only specimen found by him, 
          after many years' diligent search, in his favorite localities.      I have one small specimen 
          of the same urchin, collected from the Great Oolite of Ranville, 
          Calvados, by M. Tesson, in which the apical disc is preserved. It is 
          small and prominent; the genital plates are nearly equal-sized, the 
          right anterior plate is the largest, and the spongy madreporiform body 
          occupies all the surface of that plate ; the oculars are small, and 
          deeply indented where they receive the apex of the ambulacra ; the 
          genital holes are perforated about the outer third of the plates ; the 
          vent is oblong, and its long diameter lies obliquely across the test. 
          It is doubtless a rare urchin in France, as none of the systematic 
          authors make mention of it ; or it may be that it has hitherto been 
          confounded with Polycyphus Normannus. 
          Extrait planche 
          XV   |  | 
  
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          Echinotiara microcyphus 
          (Wright,1857) - Bathonien, Luc-sur-Mer, Calvados, 11 mm |  |  | 
  
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          Echinotiara 
          perebaskinei Lambert 
          in Lambert & Perebaskine,1930 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    Diagnose originale de l'espèce par Lambert, 1930 | 
  
    | Note 
    sur quelques échinides du Soudan, p.471 | 
  
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          |     
          Echinotiara Perebaskinei 
          Lambert. Cette espèce diffère sensiblement du type bathonien du 
          genre ; elle rappelle plutôt la physionomie générale du 
          Echinopedina Ameghinoi de 
          Loriol (Stereopedina), mais aucun rapprochement ne peut 
          être établi entre ces deux Echinides, l'espèce du Soudan ayant ses 
          tubercules imperforés. Test de moyenne taille, mesurant 37 mill. de diamètre 
          sur 18 de hauteur, de forme hémisphérique, circulaire, rarement 
          subpentagonale. Apex c a d u c ; péristome médiocrement développé (11 
          mill.), subcirculaire, pourvu de faibles entailles. Ambulacres droits, 
          formés de majeures à trois éléments avec pores à peine 
          pseudotrigéminés près du péristome, en séries presque droites à 
          l'ambitus et droites en dessus ; deux rangées de 17 tubercules 
          ambulacraires qui diminuent de grosseur près du péristome et en dessus 
          s'atténuent au point de devenir granuliformes. Interambulacres portant 
          deux rangées régulières principales formées de douze tubercules assez 
          saillants, bien mamelonnés, lisses, imperforés, un peu plus développés 
          et moins serrés que ceux des ambulacres ; deux rangées adambulacraires 
          de tubercules secondaires dont les six de l'ambitus sont à peine moins 
          gros que les tubercules principaux ; ils alternent avec quelques 
          autres tubercules bien plus petits contigus aux zones porifères ; 
          au-dessous de l'ambitus, ces tubercules secondaires diminuent 
          sensiblement de grosseur et ils disparaissent complètement en dessus ; 
          dans la zone médiane il y a vers l'ambitus quelques rares petits 
          tubercules qui ne forment pas de rangées. Granules très rares, 
          inégaux, ne formant pas de cercle régulier autour des scrobicules ; 
          ils sont limités dans les ambulacres à un petit nombre sur la zone 
          médiane. Radióles en petites baguettes cylindriques d'apparence lisse 
          ; anneau saillant, haute collerette très finement striée au long comme 
          le reste de la tige aciculée, avec pointe obtuse. Ceux de la face 
          orale mesurent environ 9 mill. de long ; ceux de l'ambitus étaient 
          sensiblement plus longs, mais aucun n'est entier.
 Chez un jeune, à la taille de 17 mill. de diamètre et 7 
          de hauteur, les pores sont en séries simples jusqu'au péristome, les 
          tubercules sont déjà relativement très développés, mais moins nombreux 
          dans chaque série, et dans l'interambulacre il n'y a pas encore de 
          rangées secondaires, seulement au-dessous de l'ambitus quelques 
          granules mamelonnés adambulacraires.
 Par l'ensemble de ses caractères, surtout par la 
          disposition de ses pores, l'espèce rentre bien dans notre Section des
          Orthoporidae dans fossettes de la Tribu Prionechinidae L 
          L'absence de pseudo-fossettes elles-mêmes exclut les genres 
          Leplopleurus, Paradoxechinus, etc. Quant au genre
 |  | 
          Prionechinus, destiné à comprendre de très petites espèces, à 
          petits tubercules et dont le type (P. sagitter) est pourvu de 
          radioles finement barbelés, il ne nous a pas paru possible d'y 
          introduire notre Echinide du Soudan. Celui-ci rentre au contraire 
          assez exactement dans le genre Echinotiara dont nous avions 
          fait un Triplechininae dans notre Essai de Nomenclature, 
          p. 237, parce que nous le considérions comme intermédiaire entre les
          Orthoporinae sans fossettes et le groupe des Stoméchiniens. Ce 
          point de vue est exact, mais par la disposition de ses pores en séries 
          droites, à peine échelonnés près du péristome et par le caractère de 
          ce dernier, dépourvu de profondes entailles, le genre Echinotiara 
          n'est pas réellement un Triplechinidae. Il est mieux à sa place 
          parmi les Prionechinae. Echinotiara Perehaskinei est d'ailleurs bien 
          différent spécifiquement du type du genre, E. Bruni
          Cotteau , du Bathonien, 
          dont les tubercules, surtout les secondaires, sont moins développés et 
          les ambulacraires irréguliers, remplacés sur beaucoup de majeures par 
          des tubercules granuliformes. Ces différences m'ont d'ailleurs paru 
          insuffisantes pour légitimer un genre nouveau, alors surtout que cette 
          irrégularité dans le développement des tubercules ambulacraires peut 
          être assimilée à leur atténuation au voisinage de l'apex chez E. 
          Perehaskinei et qu'elle s'observe déjà chez un autre 
          Echinotiara. encore inédit du Bathonien du Gebel Moghara. 
          Localités. Calcaires inférieurs à Libycoceras, 
          Maestrichtien ; les types de l'Oued Tarinkat le jeune de Tchi-Dermine, 
          d'autres de l'Oued Tinamassine.
 
          Extrait planche 
          XXXVIII   |  | 
  
    |  | 
  
    | syntypes, 
        conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figurés in
        Lambert, 1930,
        Note 
        sur quelques échinides du Soudan, p.471 | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | figurés, conservés 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figurés in
        Demnard & Neraudeau, 2001,
        
        L'utilisation des oursins fossiles de la préhistoire à l'époque 
        gallo-romaine, p.693 | 
  
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          Echinotiara 
          perebaskinei Lambert 
          in Lambert & Perebaskine,1930, 
          Maastrichtien, Jebal Rawdah, Sultanat d'Oman, 29 mm 
          coll. Joaquín Espílez |  |  | 
  
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          Echinotiara 
          perebaskinei Lambert 
          in Lambert & Perebaskine,1930, 
          Maastrichtien, Oman, 26 mm |  |  | 
  
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          Echinotiara 
          perebaskinei Lambert 
          in Lambert & Perebaskine,1929, 
          Maastrichtien, Djebel Rawdah, Hatta, Oman, 20 mm |  |  | 
  
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    Genre  
    
    Magnosia
    
    
    
     Michelin,1853 
    Description de 
    quelques nouvelles espèces d'Echinodermes fossiles, p.34 
    Espèce type
     Echinus nodulosus 
    Goldfuss,1826 (désignation originale) 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Bajocien - 
    Aptien 
    Syn. 
    
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    |  | 
  
    | 
    Description du genre par Cotteau | 
  
    | 
    Paléontologie française, terrain crétacé, p.798 | 
  
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    | 
      
      
        
          | 27e Genre. 
          Magnosia, Michelin, 1853 Echinus 
          (pars), Munster, 1826. - Arbacia (non Gray), Agassiz, 1836. -
          Magnosia, Michelin, 1853.     
          
                
          Test de petite taille, circulaire, renflé en dessus, presque plane en 
          dessous. Zones porifère droites, composées de pores simples, 
          semultipliant d'une manière très-apparente autour du péristome. 
          Tubercules ambulacraires et interambulacraires à peu près d'égale 
          grosseur sur chacune des aires, imperforés et non crénelés, petits, 
          abondants, serrés, homogènes, augmentant un peu de volume à la face 
          inférieure, formant des rangées verticales et obliques. Péristome 
          très-grand, enfoncé, sub-circulaire, muni d'entailles apparentes. 
          Appareil apicial solide, étroit, granuleux, en forme d'anneau. 
               
          Radioles inconnus. 
              
          Rapports et différences. 
          - Le genre Magnosia offre, dans son aspect général, dans 
          l'arrangement de ses pores ambulacraires et interambulacraires, dans 
          la forme et l'étroitesse de son appareil apicial, beaucoup de 
          ressemblance avec le genre Cottaldia ; il s'en distingue 
          nettement par ses pores très-nombreux à la face inférieure, et surtout 
          par son péristome enfoncé, sub-pentagonal, très-largement ouvert. 
               Les 
          espèces qui composent le genre Magnosia avaient été placées, 
          dans l'origine, par M. Agassiz parmi les Arbacia. Nous avons 
          cherché à démontrer, dans nos Echinides de l'Yonne (1), que le 
          genre Arbacia, tel qu'il a été compris par M. Agassiz, repose 
          sur une erreur et ne saurait par cela même être conservé dans la 
          méthode. Le genre Arbacia fut institué, 1835, par M. Gray (1) 
          pour un groupe d'espèces vivantes, dont M. Des Moulins, de son côté, 
          quelques mois auparavant, venait de faire le genre Echinocidaris. 
          Ce dernier genre avait l'antériorité, et M. Agassiz n'hésita pas à 
          l'accepter, mais il eut le tort  |  | 
          d'attribuer ce même nom d'Arbacia 
          à une série de petits oursins entièrement distincts (2), et que M. 
          Gray n'avait jamais eu l'intention de comprendre dans le genre qu'il 
          avait créé. Frappé des inconvénients qu'il y aurait à laisser dans la 
          méthode un nom de genre ainsi détourné de son acception primitive, M. 
          Desor dans le Synopsis des Echinides fossiles, ainsi que 
          l'avait déjà fait Forbes, supprima entièrement le genre Arbacia, 
          et fit rentrer les espèces dont il se composait dans les genres 
          Cottaldia, Glyphocyphus, Magnosia et Psammechinus. 
          A l'exemple de M. Desor, nous réunissons aux Magnosia le genre
          Eucosmus de M. Agassiz, remarquable par l'étroitesse des aires 
          ambulacraires qui paraissent garnies d'une seule rangée sub-flexueuse 
          de tubercules. Ce caractère, que nous avons déjà signalé chez 
          certaines espèces d'Hemicidaris, de Glyphocyphus, d'Echinocyphus 
          ne nous paraît pas suffisant pour motiver l'établissement d'une coupe 
          générique particulière. 
               Le 
          genre Magnosia ne renferme qu'un petit nombre d'espèces toutes assez 
          rares. Il commence à se montrer dans les couches inférieures du 
          terrain jurassique et disparaît avec les assises supérieures de 
          l'étage néocomien.   (1) Proceedings Zoolog. Societ., 
          part. III, p.58, Lond., 1835. (2) Agassiz, Prod. d'une monog. des 
          radiaires, Mém. Soc. des sc. nat. de Neuchatel, t. I, p. 190. - 
          Id., desc. des Echin. foss. de la Suisse, p.94. - Agassiz et 
          Desor, Catal. rais. des Ech., Ann. sc. nat., 3e série, t. VI, 
          p.355. (3) Desor., Synops des Ech. foss., 
          p. 113. |  | 
  
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          Magnosia 
          forbesi 
          (Wright,1851) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    Diagnose originale de l'espèce par Wright | 
  
    | On 
    the cidaridae of the oolites, , p.29 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | Arbacia 
          Forbesii, Wright, n.s. Pl. VI. fig. 4 a, b, c. Test 
          hemispherical ; ambulacral areae narow, with four rows of small 
          tubercles ; interambulacral areae wide, divided by deep median 
          depressed lines, and covered with from twenty to thirty rows of small 
          nearly equal-sized tubercles. Height 
          9/20ths of an inch, transverse diameter 15/20ths of an inch. 
          Description. - The test of this beautiful little Urchin is divided 
          into fifteen unequal lobes ; five of these are narrow and form the 
          ambulacral, and ten are wider, forming the divided interambulacral 
          areae, which present an unusual appearance, having a median furrow 
          descending down the centre of the areae and dividing them into two 
          equal convex conival lobes ; the surface of the areae is thickly 
          studded with small smooth tubercles ; at the widest part there are 
          from twenty-five fo thirty rows ; the number of these diminish at the 
          apex and base, the basal tubercles ar however larger than the others ; 
          the ambulacral areae are narrow and of a nearly uniform width ; they 
          are furnished with four rows of small tubercles similar to those 
          occupying the interambulacral areae ; they are in fact so closely set 
          together that the plates are invisible, so that the test presents only 
          a univorm granulated surface ; the avenues are straight, narrow, but 
          well defined ; the pores are closely arranged in simple paires ; the 
          base is concave and the |  | tubercles in 
          this region are larger ; the mouth presents almost a pentagonal form 
          in consequence of the wide straight arch marde by the margin over the 
          ambulacra and the small angles which the shallow notches make in the 
          interambulacra ; the apical disc is narrow and prominent ; the 
          madreporiform is larger than the pairs of ovarial plates, and the 
          oculars are small, but apparently soldered into the angles formed by 
          the ovarials.     
          Affinities and differences. - The greater number and the 
          diminished size of the tubercles, with the deep median furrow down the 
          centre of the interambulacral areae, serve to distinguish A. 
          Forbesii from A. nodulosa : as they are the only two forms 
          of this genus hitherto found in our Oolites, these characters form a 
          good diagnosis.     
          Locality and stratigraphical range. - This Arbacian was 
          collected from the upper beds of the Inferior Oolite near Dundry, and 
          we only know it from that locality. I have dedicated this species to 
          Prof. Edward Forbes, to whose genius, talents, and learning natural 
          history is so largely indebted.   |  | 
  
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    | 
    Description de l'espèce par Desor | 
  
    | 
    Synopsis des échinides fossiles, p.115 | 
  
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          |      
          Forbesi Syn. Arbacia Forbesi Wright, Cidarid. in Ann. and Magaz. of 
          Nat. Hist. Vol. VIII, p.38, Tab. XIII, fig. 4. Espèce de moyenne 
          taille ; les aires ambulacraires sont distinctement divisées en deux 
          lobes par un sillon profond et évasé, chaque lobe plus large que l'are 
          ambulacraire. Celle-ci ne porte que quatre rangées de tubercules, 
          tandis que les aires interambulacraires en comptent de vingt-quatre à 
          trente.      
          Grande Oolite (Bathonien) de Dundry. Rare.      
          Coll. Wright. |  | 
  
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          Magnosia 
          forbesi 
          FORMES BASSES |  |  | 
  
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          Magnosia 
          forbesi 
          (Wright,1851), 
          Bajocien, Maroc, 23 mm |  |  | 
  
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          Magnosia 
          forbesi 
          (Wright,1851), 
          Bajocien, Maroc, 18 mm |  |  | 
  
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          Magnosia 
          forbesi 
          (Wright,1851), 
          Bajocien, Maroc, 26 mm |  |  | 
  
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          Magnosia 
          forbesi 
          (Wright,1851), 
          Bajocien, Maroc, 10 mm |  |  | 
  
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          Magnosia 
          forbesi 
          (Wright,1851), 
          Bajocien, Maroc, 14 mm |  |  | 
  
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          Magnosia 
          forbesi 
          FORMES de GRANDE TAILLE, HAUTES et/ou sub-coniques |  |  | 
  
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          Magnosia 
          forbesi 
          (Wright,1851), Bajocien, 
          Maroc, 28 mm |  |  | 
  
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          Magnosia 
          forbesi 
          (Wright,1851), Bajocien, 
          Maroc, 29 mm |  |  | 
  
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          Magnosia 
          forbesi 
          (Wright,1851), Bajocien, 
          Maroc, 30 mm |  |  | 
  
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          Magnosia 
          forbesi 
          (Wright,1851), Bajocien, 
          Maroc, 32 mm |  |  | 
  
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          |  | 
          Magnosia 
          forbesi 
          FORMES  GEANTES, PYRIFORMES |  |  | 
  
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          |  | 
          Magnosia 
          forbesi 
          (Wright,1851), Bajocien, 
          Maroc, 49 mm |  |  | 
  
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          Magnosia 
          forbesi 
          (Wright,1851), Bajocien, 
          Maroc, 51 mm |  |  | 
  
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          Magnosia 
          forbesi 
          (Wright,1851), Bajocien, 
          Talsinte, Maroc, 52 mm |  |  | 
  
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          Magnosia globulus 
          Cotteau,1866 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    Description de l'espèce par Cotteau | 
  
    | 
    Paléontologie française, terrains crétacés, échinides réguliers, tome VII, 
    p. 804 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | N° 2597.  
          - Magnosia globulus, Cotteau,1866 (Desor, 
          1846). Pl. 
          1196, fig. 1-5.      
          Espèce de taille relativement assez forte, sub-circulaire, 
          médiocrement renflée en dessus, tout à fait plane en dessous. Zones 
          porifères composés de pores simples, petits, directement superposés à 
          la face supérieure, paraissant se multiplier autour du péristome. 
          Aires ambulacraires étroites à la partie supérieure, s'élargissant 
          seulement aux approches de l'ambitus, garnies de petits tubercules 
          serrés, homogènes, augmentant de volume près du sommet et dans la 
          région infra-marginale, formant vers l'ambitus six rangées assez 
          distinctes qui disparaissent au fur et à mesure qu'elles s'élèvent. 
          Deux de ces rangées, sensiblement plus développées que les autres et 
          placées sur le bord des zones porifères, occupent seules l'aire 
          ambulacraire à la face supérieure. Aires interambulacraires pourvues 
          de tubercules à peu près identiques à ceux qui recouvrent les 
          ambulacres, disposées en séries verticales et horizontales assez 
          régulières. Les deux rangées qui bordent la zone miliaire persistent 
          seules jusqu'au sommet et augmentent de volume d'une manière 
          très-prononcée à leur partie supérieure, vers l'ambitus et dans la 
          région'infra-marginale, les tubercules sont plus petits, plus 
          nombreux, moins régulièrement disposés et les rangées horizontales se 
          recourbent vers le milieu de l'interambulacre. Granules intermédiaires 
          très-petits, espacés, formant le plus souvent des lignes horizontales 
          qui alternent avec les séries de tubercules. Zone miliaire distincte, 
          droite, un peu déprimée, disparaissant vers l'ambitus. Péristome grand 
          et enfoncé. Périprocte sub-pentagonal. Appareil apicial étroit, 
          annulaire, subgranuleux, moins saillant que le reste du test; plaques 
          ocellaires petites, allongées, visiblement perforées.      
          Hauteur, 7 millimètres; diamètre, 16 millimètres.     
          Rapports et différences. 
          Le M. globulus, tel que nous venons de le caractériser, nous 
          parait constituer un type particulier, reconnaissable à sa taille plus 
          développée qu'elle ne l'est ordinairement chez les Magnosia du 
          terrain 
           |  | crétacé, à 
          set ambulacres très-étroits et n'offrant à la face supérieure que deux 
          rangées de tubercules, à ses tubercules ambulacraires et 
          interambulacraires augmentant sensiblement de volume près du sommet.     
          Histoire. — Décrite et 
          figurée pour la première fois par A. Gras, sous le nom d'Arbacia 
          globulus, cette espèce a été réunie par M. Desor au Magnosia 
          pilos ; elle nous a paru s'en distinguer par plusieurs caractères, 
          et en la laissant dans le genre Magnosia, nous lui avons rendu 
          le nom de globulus.     
          Localité. — Fontanil 
          (Isère). Très-rare. Néocomien inférieur.      
          Musée de Grenoble (Coll. A. Gras).     
          Explication des figures. 
          — PI. 4196, fig. 1, M. globulus, du Musée de Grenoble, vu de 
          côté; fig. 2, face sup.; fig. 3, face inf.; fig. 4, aire ambul. 
          grossie ; fig. 5, aire interambul. grossie. 
          planche 1195 (extrait) |  | 
  
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          Magnosia globulus 
          Cotteau,1866 
          - Berriasien-Valanginien, Safi, Maroc, 13 mm |  |  | 
  
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          Magnosia pilos 
          Agassiz in Agassiz & Desor,1846 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    Diagnose originale de l'espèce par Agassiz, 1847, p.256 | 
  
    | 
    Catalogue raisonné des échinides vivans et fossiles | 
  
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          | Pilos Agass. - Q 47. - 
          Cat. syst. p. 12. - Echin. suiss. II, p. 94. Tab. 23, fig. 32-36. 
               Néoc. 
          du canton de Neuchâtel. - Mus. Neuchâtel. |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    Description de l'espèce par Cotteau | 
  
    | 
    Paléontologie française, terrains crétacés, échinides réguliers, tome VII, 
    p. 801 | 
  
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    | 
        
      
        
          | N° 2596.  
          - Magnosia pilos, Desor,1856 (Agassiz, 
          1840). Pl. 
          1195, fig. 10-16.      
          Q. 47.      
          Espèce de petite taille, sub-pentagonale, haute et renflée, plane en 
          dessous, sub-anguleuse et coupée à angle presque droit vers le 
          pourtour. Zones porifères composées de pores simples, directement 
          superposés à la face supérieure, se multipliant d'une manière sensible 
          autour du péristome. Aires ambulacraires légèrement renflées, garnies 
          de petits tubercules serrés, homogènes, augmentant un peu de volume à 
          la face inférieure ; deux rangées, un peu plus apparentes que les 
          autres, sont placées de chaque côté des ambulacres et persistent du. 
          sommet au péristome. Des granules microscopiques sont épars çà et là 
          au milieu des tubercules. Aires interambulacraires pourvues de 
          tubercules à peu près identiques à ceux qui recouvrent les ambulacres, 
          augmentant comme eux de volume à la face inférieure, et formant, 
          au-dessus de l'ambitus, quatorze à seize rangées verticales qui 
          disparaissent au fur et à mesure qu'elles s'élèvent vers le sommet. 
          Ces tubercules sont en outre disposés en séries horizontales 
          régulières qui se recourbent légèrement vers le milieu de l'interambulacre. 
          Granules intermédiaires rangés le plus souvent en lignes horizontales 
          qui alternent avec les séries de tubercules. Zone miliaire plus ou 
          moins distincte, droite, granuleuse, sub-déprimée, bordée de deux 
          sériés de tubercules. Plaques coronales étroites, allongées, 
          recourbées comme les rangées horizontales de tubercules. Péristome 
          grand, enfoncé, pentagonal, marqué d'entailles apparentes; le bord qui 
          correspond aux aires ambulacraires est très-étendu, sub-onduleux, 
          presque droit; les bords interambulacraires, au contraire, se 
          réduisent à une languette étroite et aigue ; de là l'aspect pentagonal 
          du péristome. La face supérieure n'est pas parfaitement conservée dans 
          les exemplaires que nous avons sous les yeux; d'après la description 
          et les figures données par Agassiz, l'appareil apicial est très-petit; 
          les plaques ovariales sont échancrées en dehors et percées d'un trou 
          assez apparent près du sommet ; les plaques ocellaires sont en forme 
          de petits triangles.      
          Hauteur, 7 millimètres; diamètre, II millimètres. |  |      
          Le M. pilos présente quelques variétés dans sa forme : le type 
          (Q. 47) est élevé, renflé, sub-hémisphérique et presque circulaire au 
          pourtour. L'individu que nous avons fait figurer et qui nous a été 
          communiqué par M. Renevier, est moins élevé, plus conique en dessus, 
          plus pentagonal à l'ambitus; il présente du reste la même disposition 
          dans ses tubercules et ne saurait être distingué du type.     
          Rapports et différences. 
          — M. Desor réunit, dans le Synopsis des Échinides fossiles, le M. 
          globulus du terrain néocomien inf. de l'Isère au M. pilos. Nous 
          avons sous les yeux le type du M. globulus; il nous parait se 
          distinguer nettement de l'espèce qui nous occupe par sa taille plus 
          grande, sa face supérieure moins renflée, ses ambulacres plus étroits, 
          ses tubercules plus gros, plus espacés, formant deux rangées seulement 
          sur les aires ambulacraires.     
          Localités. — Mauremont 
          (canton de Vaud); Bovaresse, Val de Travers (Suisse).Très-rare.Néocomien 
          sup. (urgonien).      
          Musée de Neuchâtel,. con. Renevier, Gilliéron.     
          Explication des figures. 
          - Pl. 1195, fig. 10, M. pilot, de M. Renevier, vu de côté ; fig. 11, 
          face sup.; fig. 12, face inf. ; fig. 13, aire ambul. grossie ; fig. 
          14, aire interambul. grossie ; fig. 15, modèle en plâtre du type de 
          l'espèce, de la coll. de l'École des Mines, vu de côté ; fig. 16, face 
          sup. 
          planche 1195 (extrait) |  | 
  
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          Magnosia pilos 
          Agassiz in Agassiz & Desor,1846 
          - Aptien, Rubielos de Mora, Teruel, Espagne, 11 mm |  |  | 
  
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          Magnosia pilos 
          Agassiz in Agassiz & Desor,1846 
          - Aptien, Rubielos de Mora, Teruel, Espagne, 11 mm |  |  | 
  
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          Magnosia 
          termieri 
          Lambert,1931 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    Diagnose originale de l'espèce par Lambert,1931, p.19 | 
  
    | 
    Etude sur les échinides fossiles du Nord de l'Afrique. | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | Magnosia 
          Termieri LAMBERT. Pl. 1, fig. 
          17,18.      
          Espèce de taille relativement grande, mesurant 36 mm. de diamètre sur 
          32 de hauteur, très haute, subglobuleuse, à test mince. Face 
          inférieure un peu rétrécie, en partie occupée par un large péristome. 
          Apex inconnu. Ambulacres très étroits, à zones porifères simples et 
          pores ne paraissant pas se multiplier près du- péristome ; ils sont 
          ornés, à la face orale, de deux rangs de petits tubercules mamelonnés, 
          incrénelés et imperforés ; au-dessus et jusqu'à l'apex il n'y a plus 
          que de très petits tubercules granuliformes, nombreux, serrés, 
          irréguliers, ne formant pas de rangées verticales et au nombre 
          d'environ trois par primaire. Dans les interambulacres, marqués d'une 
          dépression médiane, les tubercules forment, à la face orale près du 
          péristome, des rangées transverses d'environ 2'1, semblables à ceux de 
          la base des ambulacres ; puis, dès le dessous de l'ambitus, ces 
          tubercules diminuent brusquement de volume, deviennent granuliformes, 
          lins, serrés, très homogènes, ne formant pas de rangées distinctes, 
          plutôt disposés en quinconce ; au-dessus de l'ambitus les tubercules 
          granuliformes très petits, mais toujours mamelonnés, incrénelés et 
          imperforés tendent à constituer des rangées transverses, qui peuvent 
          atteindre pour une aire le nombre de 50 tubercules •, ces tubercules 
          sont entremêlés de rares granules microscopiques et l'on n'observe pas 
          de rangées principales distinctes.      
          Par sa taille, l'étroitesse de ses ambulacres, le nombre et la finesse 
          de ses tubercules granuliformes, cette espèce se distingue facilement 
          de tous ses congénères. M. gigantea
          Fourteau de l'Aptien 
          d'Égypte est moins haut, plus hémisphérique ; ses ambulacres sont plus 
          larges; ses tubercules sont moins hétérogènes, plus gros et moins 
          serrés en dessus, plus petits sur la face orale. Mon M. Bruni du 
          Bajocien du Var est plus petit, sa 
           |  | base plus 
          large, et ses tubercules sont aussi plus homogènes. M. aalensis
          Talbot-Paris a ses 
          tubercules bien moins nombreux dans chaque rangée transverse et plus 
          espacés, en sorte que cette espèce, pour ainsi dire nominale , ne 
          saurait être rapprochée du M. Termieri.      
          Par sa physionomie générale l'espèce rappelle un peu à la fois les 
          Codiopsis et le Gymnodiadema, mais G. choffati
          de Loriol, du Callovien 
          du Portugal, en diffère profondément par la hauteur bien plus grande 
          de ses plaques coronales, ses tubercules perforés et autrement 
          disposés à la face orale. Quant aux Codiopsis, il n'y a en 
          réalité aucun rapport entre leur aspect nu résultant de la chute de 
          leurs tubercules radioliformes et celui de notre Magnosia dû à 
          la finesse de tubercules stables.      
          M. Henri Termier a recueilli cette très intéressante espèce au N du 
          Bureau de l'Oued Ali, rive gauche de l'Oued Chegg-el-Ard, dans une 
          couche dont je chercherai ultérieurement à préciser le niveau (voir p. 
          22). 
          Extrait de la 
          planche 1 |  | 
  
    |  | 
  
    | syntype, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Lambert, 1931,
        Etude 
        sur les échinides fossiles du Nord de l'Afrique, p.19 | 
  
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          |  | 
          Magnosia 
          termieri 
          Lambert,1931, Bajocien, 
          Imouzzer, Guersif, Maroc, 51 mm |  |  | 
  
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          |  | 
          Magnosia 
          termieri 
          Lambert,1931, Bajocien, 
          Talsinte, Maroc, 30 mm |  |  | 
  
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    |  | 
  
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          Magnosia 
          termieri 
          Lambert,1931, Bajocien, 
          Guercif, Maroc, 26 mm |  |  | 
  
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          |  | 
          Magnosia 
          termieri 
          Lambert,1931, Bajocien, 
          Talsinte, Maroc, 29 mm |  |  | 
  
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          |  | 
          Magnosia 
          termieri 
          Lambert,1931, Bajocien, 
          Talsinte, Maroc, 33 mm |  |  | 
  
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          |  | 
          Magnosia 
          termieri 
          Lambert,1931, Bajocien, 
          Talsinte, Maroc, 25 mm |  |  | 
  
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          |  | 
          Magnosia 
          termieri 
          Lambert,1931, Bajocien, 
          Talsinte, Maroc, 35 mm |  |  | 
  
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        |  | 
    Genre  
    
    Polycyphus
    
    
    
     Desor in 
    Agassiz & Desor,1847 
    Catalogue raisonné des 
    échinides 
    Espèce type
     Polycyphus normannus 
    Desor,1847 (désignation originale) 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Jurassique 
    moyen et supérieur |  |  | 
  
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    | 
    Diagnose originale du genre par Agassiz | 
  
    | 
    Catalogue raisonné des échinides, 1847 | 
  
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    | 
      
      
        
          | XXVII. 
          POLYCYPHUS Agass.      
          Oursins de petite taille, à tubercules uniformes sur toute la surface 
          du test. Bouche grande, pentagonale. Pores disposés par triples paires 
          obliques. C'est le seul caractère qui les distingue des Arbacia. 
          Toutes les espèces sont fossiles, des terrains oolitiques et crétacés. |  | 
  
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    |  | 
  
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          Polycyphus 
          normannus 
          Desor 
          in Agassiz & Desor,1847 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    Diagnose de l'espèce par Desor | 
  
    | 
    Synopsis des échinides fossiles, p.117 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | Polycyphus Normannus (Tab. XIX, fig. 4-6). 
               Syn. 
          Polycyphus nodulosus Agass. Catal. rais. p. 57, Tab. XV, fig. 18 
          et 18 a. - Arbacia nodulosa Wright, Cidarid. in Ann. and Magaz. 
          of Nat. Hist. Vol. VIII, p.39, Tab. XIII, fig. 3. Petit oursin 
          subconique. Quatre rangées de tubercules ambulacraires et au moins 
          quatorze d'interambulacraires, formant des séries ascendantes 
          obliques, entre lesquelles se remarquent de plus petits granules.      M. 
          43. S. 1.      
          Grande Oolite (Bathonien) de Ranville, Luc, de Stevenhampton.      
          Coll. Deslongchamps, Michelin, Hébert, Wright. Assez abondant. |  | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
          Polycyphus 
          normannus 
          Desor 
          in Agassiz & Desor,1847, 
          Bathonien supérieur, Calvados, 15 mm |  |  | 
  
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        |  | 
    Genre  
    
    Psephechinus
    
    
    
     Pomel, 
    1883 
    Classification 
    méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.81 
    Espèce type
     Stomechinus michelini 
    Cotteau in Cotteau & 
    Triger,1857 (désignation originale) 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Jurassique 
    moyen 
    Syn. 
    
     |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    Diagnose du genre par Pomel, 1883, p.81 | 
  
    | 
    Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | 
             Psephechinus. 
          Diffère du précédent par les paires de pores formant un seul échelon 
          sur chaque plaque ambulacraire, et par les tubercules bien plus 
          homogènes, plus régulièrement sériés transversalement. Des mêmes 
          terrains : S. Greslyi, gyratus, semiplacenta, etc., sont 
          jurassiques ; P. Pilleti (Cott. sub Psammechinus) est 
          néocomien. |  | 
  
    |  | 
  
    | 
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    | 
      
      
        
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          Psephechinus 
          daguini 
          (Lambert,1933) 
          Cette espèce 
          devrait pouvoir être mise en synonymie avec P. quoniami
          (Gauthier,1903), 
          extrèmement similaire et serait donc un syn. subj. plus récent |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    Diagnose de l'espèce par Lambert, 1933, p.50 | 
  
    | 
    Echinides fossiles du Maroc | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | 
          STOMECHINUS DAGUINI
          LAMBERT (nov. spec.). 
          Pl. I, fig. 21; pl. III, fig. 5.      
          M. le professeur Daguin a bien voulu me communiquer trois Échinides 
          recueillis par M. Célérier dans la région d'Engil et appartenant à des 
          Stoméchiniens.      
          L'un d'eux mesure 40 millimètres de diamètre sur 30 de hauteur ; son 
          péristome pentagonal, très développé, est large de 20 millimètres et 
          muni de profondes scissures interambulacraires. La forme générale du 
          test est plutôt arrondie que subpentagonale, la face supérieure plutôt 
          subhémisphérique que subconique, la face orale plane, un peu déprimée 
          vers le péristome. Dans les ambulacres, les pores se multiplient 
          beaucoup près de ce péristome dont le cadre est plus largement formé 
          par les aires ambulacraires que par les interambulacraires ; ils y 
          deviennent trigéminés. A l'ambitus les pores sont plutôt par série 
          simple, onduleuse que par échelons ; puis au-dessus de l'ambitus ils 
          forment des échelons de trois paires, mais très peu obliques ; enfin à 
          l'approche de l'apex ils se redressent encore, presque en série 
          simple. Les plaques ambulacraires portent, près des zones porifères le 
          plus souvent un tubercule mamelonné, parfois deux plus petits et en 
          dessus certaines plaques sont simplement granulifères. Les tubercules 
          secondaires sont les uns assez développés, mais irrégulièrement 
          disposés, les autres plus petits tendent à se confondre avec les 
          granules.      
          Les interambulacres portent deux séries de tubercules principaux assez 
          nettement scrobiculés et des rangées secondaires multiples médianes et 
          externes ; ces dernières au nombre de 3 + 3, les médianes de 2 ou 3 + 
          2 ou 3, irrégulières,; en dessus les tubercules secondaires sont 
          encore plus irréguliers et accompagnés de granules, les uns assez gros 
          mamelonnés, les autres plus fins, épars. |  | 
               J'avais 
          d'abord été tenté de rapporter cet individu au Psephechinus 
          globosus, dont il présente bien la physionomie générale 
          tuberculeuse ; mais son péristome est plus développé et la disposition 
          de ses ambulacres, avec plaques souvent simplement granuleuses, ne 
          permet pas de le laisser dans la même section des Stomechiniens ; 
          c'est encore un vrai Stomechinus, tandis que l'espèce 
          globosus appartient à la section Psephechinus. Stomechinus 
          figuigensis LAMBERT, 
          du Bathonien est beaucoup plus tuberculeux et ses zones porifères 
          plus larges sont disposées par échelons plus obliques. S. 
          bigranularis LAMARCK, 
          d'aspect bien plus granuleux, n'est même pas à comparer. S. 
          multigranularis COTTEAU 
          en diffère par ses ambulacres plus larges avec pores en échelons 
          sensiblement plus obliques. 
               Le type 
          a été rencontré par M. Célérier aux environs de Boulemane, dans la 
          haute vallée de l'oued Guigou, aux gorges de Recifa. Dans la même 
          région, mais dans une roche différente plus foncée et plus dure, on a 
          recueilli au Gaberal le Psephechinus globosus et au N E de 
          Récif a un moule de Stomechinien correctement indéterminable. Un 
          individu médiocre qui me paraît appartenir au Stomechinus Daguini, 
          a été trouvé par M. Dubar sur la colline au S E de Midelt avec des 
          radioles du Spherotiaris Koechlini. 
          Extrait de la 
          planche I & III |  | 
  
    |  | 
  
    | figuré, conservé 
        au Musée d'Histoire Naturelle de Toulouse | 
  
    | figuré in
        Vadet, 2010, Les Echinides 
        de l'Atlas marocain : Bajocien Bathonien - Première partie : les 
        réguliers, p.36 | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | figuré, conservé 
        au Musée d'Histoire Naturelle de Toulouse | 
  
    | figuré in
        Vadet, 2010, Les Echinides 
        de l'Atlas marocain : Bajocien Bathonien - Première partie : les 
        réguliers, p.36 | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
          Psephechinus 
          daguini 
          (Lambert,1933), 
          Bajocien, Boulemane, Maroc, 48 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
          Psephechinus 
          daguini 
          (Lambert,1933), 
          Bajocien, Boulemane, Maroc, 44 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
          Psephechinus 
          daguini 
          (Lambert,1933), 
          Bajocien, Talsinte, Boudhar, Maroc, 36 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
          Psephechinus 
          daguini 
          (Lambert,1933), 
          Bajocien, Talsinte, Boudhar, Maroc, 40 mm |  |  | 
  
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    |  | 
  
    |  | 
  
    | 
          
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          |  | 
          
          Psephechinus germinans 
          (Phillips,1829) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    Diagnose originale de l'espèce par Phillips,1829 | 
  
    | 
    Illustrations of the geology of Yorkshire, p.127 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | Echinus 
          germinans          ...          
          ...          Pl. III. 
          fig. 15.          Malton, 
          Scarborough, &c. also in calcareous grit 
           Extrait de 
          la planche I |  | 
  
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    description de l'espèce par Cotteau | 
  
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    Paléontologie française, terrains jurassiques, échinides réguliens, p.675 | 
  
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          | N°463. - 
          Stomechinus germinans (Phillips.), Desor,1857 Pl. 444, fig. 
          7-9 et pl. 445, fig. 1-6.      
          Espèce de taille assez forte, pentagonale, haute. renflée, quelquefois 
          subconique en dessus, arrondie sur les bords, tout à fait plane en 
          dessous. Zones porifères larges, droites, à fleur de test, formées de 
          pores nombreux, disposés par triples paires très obliques à la face 
          inférieure et vers l'ambitus, se relevant un peu au fur et à mesure 
          que les pores se rapprochent du sommet. De petits granules abondants, 
          inégaux, se montrent dans les zones porifères. Aires ambulacraires 
          assez larges, garnies de deux rangées de petits tubercules serrés, 
          scrobiculés, mamelonnés, augmentant un peu de volume vers l'ambitus et 
          à la face inférieure, placés très près des zones porifères. Deux 
          autres rangées de tubercules, presque aussi apparentes que les rangées 
          principales, existent vers l'ambitus, mais elles disparaissent à la 
          face inférieure, et sont remplacées, à la face supérieure, par 
          d'autres tubercules plus inégaux, plus irrégulièrement disposés, 
          tendant à se confondre avec les granules abondants qui remplissent 
          l'espace intermédiaire et se glissent, en petites séries fines et 
          délicates, entre les scrobicules. Aires interambulacraires munies de 
          deux rangées régulières de tubercules principaux de même taille que 
          les tubercules ambulacraires, augmentant comme eux de volume à la face 
          inférieure et vers l'ambitus, un peu plus gros cependant à la face 
          supérieure. Six autres rangées de tubercules, deux intermédiaires, et 
          deux de chaque côté des rangées principales, se montrent à la face 
          inférieure et au-dessus de l'ambitus, mais deviennent irrégulières et 
          disparaissent au fur et à mesure qu'elles s'élèvent. Granules très 
          nombreux, inégaux, groupés en cercle autour de chaque scrobicule, 
          prenant souvent l'aspect de petites séries horizontales notamment à la 
          face supérieure, remplissant l'espace intermédiaire, à l'exception du 
          milieu de la zone miliaire, qui est nu et déprimé. Péristome grand, à 
          fleur de test, pentagonal, marqué de profondes entailles ; les bords 
          interambulacraires, réduits à de simples lobes, sont très courts 
          relativement aux bords ambulacraires. Péripocte irrégulier, 
          subcirculaire. Appareil apical, pentagonal , granuleux ; plaque 
          madréporiforme plus grande que les autres.      
          Hauteur, 25 millimètres ; diamètre, 41 millimètres.       
          Individu très déprimé : hauteur, 15 millimètres ; diamètre, 28 
          millimètres.      
          Le type de cette espèce est élevé, renflé, subsonique; nous lui 
          réunissons un exemplaire de taille beaucoup plus petite et dont la 
          forme est bien plus déprimée.     
          Rapports et différences. 
          — Cette espèce, parfaitement décrite et figurée par M. Wright, nous a 
          paru se distinguer nettement de ses congénères. Assez voisine du S. 
          bigranularis, elle s'en éloigne par sa forme plus élevée, 
          ordinairement plus conique, par sa face inférieure plus plane, par ses 
          tubercules plus nombreux et surtout par son péristome plus étendu, 
          plus pentagonal et marqué d'entailles plus profondes, plus accentuées. 
          Plusieurs caractères rapprochent le S. germinans du S. 
          polyporus, mais cette dernière espèce a 'la face inférieure moins 
          plane et la face supérieure moins granuleuse. |  |     
          Histoire. - C'est à M. 
          Wright que revient le mérite d'avoir rendu à cette espèce sa véritable 
          synonymie : assez mal figurée, en 1826, par Phillips, elle avait été 
          placée à tort par cet auteur parmi les fossiles de l'étage corallien. 
          En 1851, M. Wright découvrit cette erreur de gisement, mais il n'en 
          réunit pas moins l'espèce à l'Echinus perlatus du terrain 
          corallien. Cette opinion a été suivie plus tard par Forbes, Salter, et 
          Desor dans le Synopsis. Ce n'est qu'en 1857, que M. Wright indiqua le 
          véritable nom qui devait être attribué à cette espèce et rétablit sa 
          synonymie. L'Echinus diademata et le S. subconoideus 
          doivent être réunis à l'espèce qui nous occupe.      
          LOCALITÉS. - Bayeux (Calvados) ; la Grisière (Saône-et-Loire) ; 
          Corcelotte (Côte-d'Or) ; Langres (Haute-Marne). Rare. Étage bajocien. Muséum de 
          Paris (Coll. Ferry), collection de la Sorbonne (Munier Chalmas), 
          collection Marion, ma collection. LOCALITÉS 
          AUTRES QUE LA FRANCE. - Leckhampton, Birdlip, 
          Crickiey Hills ; Nailsworth, Vallsquarry (Gloucestershire) ; Whitwell 
          près Castle Howard (Yorkshire). Angleterre. EXPLICATION 
          DES FIGURES. - Pl. 444, fig. 7, S. germinans, de l'étage 
          bajocien de Corcelotte, de la coll. de M. Marion, vu de côté ; fig. 8, 
          face supérieure ; fig. 9, appareil apical et portion supérieure des 
          aires ambulacraires grossis. — Pl. 445, fig. 1, autre exemplaire, de 
          la môme localité et de la même collection, vu de côté ; fig. 2, face 
          inférieure ; fig. 3, partie supérieure de l'aire ambulacraire grossie 
          ; fig. 4, partie inférieure de l'aire ambulacraire grossie ; fig. 5, 
          plaque interambulacraire grossie ; fig. 6, tubercule 
          interambulacraire, vu de profil, grossi. 
          Extrait planches 
          444 & 445 |  | 
  
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    | figurés, conservé 
        au Musée Jardin des Sciences à Dijon, collections paléontologiques | 
  
    | figuré in
        Cotteau, 1884, 
        Paléontologie Française - Description des fossiles de la France - 
        Première série Animaux invertèbrés - Terrain jurassique - Tome X - 
        Deuxième partie - Echinides réguliers, familles des Diadematidées et des 
        Echinidées, p.675 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
                  
                    
                      | 
            
            
            https://explore.recolnat.org/occurrence/3FE941977C5D407F90C903EDDF32B75E 
            spécimen
            
            
            MJSD.2012.PAL.00195
            crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) 
             
            
            Trans'Tyfipal/MH
 
            
            Cotteau, 
            p. 675, pl. 444, fig. 7, 8 & 9 |  | 
            
            
            https://explore.recolnat.org/occurrence/6FCD006458494977B518C8CD5EDD19D5 
            spécimen
            
            
            MJSD.2012.PAL.00196
            crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) 
             
            
            Trans'Tyfipal/MH
 
            
            Cotteau, 
            p. 675, pl. 445, fig. 1, 2, 3, 
            4, 5 & 6 |  
                      | 
                      
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    Syntype de 
    Echinus diademata McCoy 
    (considéré ici comme syn. de P. germinans) conservé 
        au Sedgwick Museum of Earth 
        Sciences, University of Cambridge | 
  
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                      Echinus diademata McCOY | 
            
            crédit  
            British Geological Survey, NERC
            specimen SM J 24409 
            McCoy 1848 On some new Mesozoic Radiata, p.410 |  |  
                      | 
                      
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          Psephechinus germinans 
          (Phillips,1829) - 
          Bajocien supérieur, Landaville, Vosges, 51 mm |  |  | 
  
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          Psephechinus 
          michelini 
          (Cotteau,1857) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    description de l'espèce par Cotteau,1884 | 
  
    | 
    
    Paléontologie française - Terrain Jurassique - Echinides réguliers, 
    t. 10, part. 2, p.719 | 
  
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    | 
      
      
        
          | N°478. - 
          Stomechinus Mieheliui, Cotteau, 1857.PI. 460.
 
      
          Espèce de taille assez forte, subcircirculaire, haute, renflée, plus 
          ou moins hémisphérique. Zones porifères étroites, à fleur de test, 
          composées de pores rangés par triples paires très obliques à la face 
          inférieure, se relevant aux approches du sommet et de l'ambitus, se 
          multipliant autour du péristome; de petits granules inégaux se mêlent, 
          ça et là, aux paires de pores. Aires ambulacraires assez larges, à 
          peine renflées, garnies de deux rangées de petits tubercules serrés, 
          homogènes, mamelonnés, placés régulièrement sur le bord des zones 
          porifères. Deux autres rangées, de même nature et à peu près de même 
          taille que les autres, occupent le milieu des aires ambulacraires, 
          s'élèvent assez haut et ne disparaissent qu'en approchant du sommet. 
          Granules abondants, inégaux se prolongeant entre les tubercules et 
          occupant tout l'espace intermédiaire. Aires interambulacraires très 
          tuberculeuses, munies de deux rangées principales un peu plus 
          développées que les autres, et de seize à dix-huit autres rangées bien 
          apparentes vers l'ambitus, mais qui disparaissent successivement, au 
          fur et à mesure que l'aire interambulacraire se rétrécit. On en compte 
          ordinairement dix au milieu des rangées principales, et quatre de 
          chaque côté; ces tubercules ne forment pas seulement des rangées 
          verticales; ils affectent, notamment vers l'ambitus, une disposition 
          horizontale assez régulière; le milieu de l'aire interambulacraire 
          n'est ni lisse ni déprimé et reste partout couvert de tubercules ; 
          cependant, près du sommet, les tubercules qui accompagnent les deux 
          rangées principales sont plus petits et plus atténués. Granules 
          intermédiaires nombreux, inégaux, quelquefois mamelonnés, bordant le 
          plus souvent la suture des plaques qui sont longues, étroites, un peu 
          flexueuses. Les tubercules ambulacraires et interambulacraires 
          augmentent légèrement de volume à la face inférieure et sont par cela 
          même moins nombreux et plus largement scrobiculés. Périprocte 
          irrégulièrement circulaire. Appareil apical peu développé, granuleux ; 
          plaques génitales anguleuses, perforées aune certaine distance du bord 
          ; plaques ocellaires petites, intercalées à l'angle des plaques 
          génitales. Hauteur, 21 millimètres ; diamètre, 36 millimètres.
 Nous rapportons à cette espèce un exemplaire recueilli 
          par M. Guillier dans l'étage callovien de Marolles-lesBrault (Sarthe) 
          ; il diffère un peu du type par ses tubercules ambulacraires un peu 
          moins nombreux et par ses tubercules interambulacraires principaux 
          formant des rangées plus apparentes, surtout aux approches du sommet. 
          Nous n'hésitons pas, malgré cette différence, à réunir cet exemplaire 
          au S. Michelini.
     
          Rapports et différences. 
          — Nous avons fait connaître, pour la première fois, cette espèce dans 
          nos Échinides de la Sarthe; malheureusement l'exemplaire, très bien 
          conservé, qui, à celte époque, nous a servi de type, n'a pu être 
          retrouvé. Les caractères du S. Michelini n'en |  |  sont 
          pas moins établis d'une manière positive soit par la description et 
          les figures que nous avons données dans l'origine, soit par celles que 
          M. de Loriol a publiées plus tard dans l'Echinologie helvétique, 
          et c'est bien à celte espèce que nous paraissent appartenir les 
          échantillons que nous décrivons aujourd'hui. Le S. Michelini du 
          reste sera toujours facilement reconnaissable à ses tubercules très 
          nombreux, serrés, homogènes, tendant à se grouper en rangées 
          transverses sur toute la surface, et ne laissant, au miheudes aires 
          interambulacraires, aucun espace lisse et déprimé. L'abondance de ses 
          tubercules rapproche cette espèce du S. Robineaui, qui occupe 
          un niveau beaucoup plus élevé et présente, au milieu de l'aire 
          interambulacraire, une zone nue et déprimée faisant toujours défaut 
          chez le S. Michelini. En décrivant plus loin le S. Heberti, 
          du callovieu de Châtiilon-sur-Seine, nous indiquerons les différences 
          qui séparent les deux espèces. Localités.—Villey-Saint-Étienne 
          (Meurlhe-el-Moselle); Gesnes-le-Gandelin (Satihe); environs de Toulon 
          (Var). Très rare. Étage bathonien. — Marolles-les-Brault (Sarthe). 
          Très rare. Étage callovien.
 Collections Michalet, Guillier, ma collection.
 Localités autres 
          que la France. — Valdenburg, Lunzgen près Sissach (Bâle 
          campagne); Movelier (Jura bernois). Étage bathonien.
 Explication des 
          figures. — PI. 460, fig. 1, S. Michelini, de Villey-Sainl-Etienne, 
          vu de côté ; fig. 2, plaques ambulacraires et interambulacraires 
          grossies; fig. 3, fragment, de la collection de M. Michalet, vu de 
          côlé; fig. 4, plaques interambulacraires grossies ; fig. 5, S. 
          Michelini,  de l'étage callovien de Marolles-les-Biault, de 
          la collection de M. Guillier, vu de côté ; 6g. 6, face supérieure.
 
          Extrait planche 
          460 |  | 
  
    |  | 
  
    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Cotteau, 1884,
    
    Paléontologie française - Terrain Jurassique - Echinides réguliers, 
    t. 10, part. 2, p.719 | 
  
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          Psephechinus 
          michelini 
          (Cotteau,1857), 
          Bajocien, Talsinte, Maroc, 45 mm |  |  | 
  
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          Psephechinus 
          michelini 
          (Cotteau,1857), 
          Bathonien supérieur, Calvados, 15 mm |  |  | 
  
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          Psephechinus 
          michelini 
          (Cotteau,1857), 
          Bathonien, Maroc, 45 mm |  |  | 
  
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          Psephechinus microcyphus 
          (Wright,1856) |  |  | 
  
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    | 
    Diagnose originale de l'espèce par Wright,1856 | 
  
    | 
    British fossil Echinodermata from the Oolitic formations, p.213 | 
  
    |  | 
  
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          | 
          Stomechinus microcyphus, 
          Wright, nov. sp. Pl. XV, fig. 1 a, b.      Test 
          circular, hemispherical, with a flat base ; ambulacral areas with four 
          rows of tubercles, diminishing to two on the upper surface ; inter-ambulacral 
          areas with ten rows of tubercles at the equator, irregularly disposed 
          on the plates, and a median depression in the hue of the centro-suture 
          ; poriferous zones vide, the pores in oblique ranks of threes, and 
          between each file two stnall granules regularly disposed.     
          Dimensions.—Height, six tenths of an inch ; transverse diameter, 
          nearly one inch.     
          Description.—The modem generic divisions of the family
          Echinidae 
          often repose upon characters which undergo many phases of development 
          in the different species ; and thus it sometimes happens, as in the 
          urchin now under consideration, some of the species approach, in their 
          ensemble, nearer to aberrant forms of an allied genus than to the one 
          to which they are referred.      This form certainly very much resembles a large 
          Polycyphus Normannus, 
          Desor ; although the state of conservation of the test, and the 
          concealment of the base by adherent rock, prevents that amount of 
          examinatiou so necessary for a critical diagnosis ; still, however, 
          the specimen exhibits such a group of characters, that I have placed 
          it in the genus Stomechinus for the following reasons I st, The size 
          of the body ; 2d, the thickness of the test ; 3d, the irregular 
          arrangement of the tubercles on the inter-ambulacral plates ; and 
          4th, the absence of a median depression in the inter-ambulacra.      The ambulacral areas (fig. 1 
          b) have four rows of tubercles at the 
          equator, two marginal rows placed on the extreme borders of the area, 
          and two inner rows near the sutural line; the tubercles all alternate 
          with each other (fig. 1 b), and the two inner rows disappear at the 
          upper surface.       The poriferous zones arc wide ; the pairs of pores arc disposed in 
          oblique ranks of threes, rather widely asunder (fig. 1 b), and between 
          each rank two small tubercles are developed, which separate them from 
          each other throughout the zones (fig. 1 b), so that there is only one 
          trigeminal rank of pores opposite each large inter-ambulacral plate.      The inter-ambulacral segments are twice the width of the ambulacral 
          ; the centrosuture is very distiuctly marked, but there is no median 
          depression, and the division of the test into fiftcen lobes, so 
          characteristic of Polycyphus, is not seen in this form ; each of the 
          large plates in general supports four or five tubercles, which are 
          rather irregularly disposed on its surface (fig. 1 b) ; they have 
          narrow, ring-like areolas around their base, encircled by rows of 
          small granules (fig. 16), invisible to the naked eye, and only seen 
          with a lens; the inter-ambulacra have therefore ten rows of tubercles 
          at the equator ; the third tubercle from the poriferous zones 
          represents the principal row, which is continuons from the base to 
          the dise; but the other lateral rows disappear at différent points 
          between the circumference and the vertex.      The apical dise is unfortunately absent, and the base is adherent 
          to a hard shelly fragment of the Great Oolite limestone, which cannot 
          be removed without, at the same time, detaching the shell. In this 
          remarkable formation, the Oolitic grains are indented into the plates 
          of the test of the Echinodermata, as well as into the shelly of the 
          Mollusca ; and unless the specimen separates readily from the matrix, 
          it is almost hopeless to expect to remove it without so ranch injury 
          to the sculpture as will render its determination doubtfull, or even 
          impossible. For this reason I have been unable to expose the base of 
          this beautiful rare form. |  |     
          Affinities and differences.—The nearest affinities of this species 
          is with Potycyphus Normannus, Desor ; but it bas a lunch thicker test, 
          the inter-ambulacral tubercles are proportionately smaller and more 
          irregularly disposed, and they have circles of granules around their 
          areolas ; the segments are not divided into lobes by median 
          depressions ; the poriferous zones are wide and only slightly 
          depressed, and the trigeminal ranks of pores are separated by small 
          tubercles all these diagnostic characters show how distinct 
          Stomechinus microcyphus is from Polycyphus Normannus, when a critical 
          coniparison is made between these two nrchins, which are often found 
          in the saine bed. I know of no other brin for which our species could 
          be mistaken.     
          Locality and Stratigraphical position.--This beautiful urchin is 
          one of the many exquisite fossils collected by my friend Mr. Lycett, 
          from the Great Oolite of Minchinhampton Common. It occurs in the 
          shelly beds of limestone at the large quarry, and is the only 
          spechnen found by him, aller many years' diligent search, in his 
          favorite localities.      I have one small specimen of the saine urchiti, collected from the 
          Great Oolite of Ranville, Calvados, by M. Tesson, in which the apical disc is 
          preserved. It is small and prominent ; the genital plates are nearly 
          equal-sized, the right anterior plate is the largest, and the spongy 
          madreporiform body occupies all the surface of that plate ; the 
          oculars are small, and deeply indented where they receive the apex of 
          the ambulacra ; the genital holes are perforated about the outer third 
          of the plates; the vent is oblong, and its long diameter lies 
          obliquely across the test. It is doubtless a rare urchin in France, as 
          none of the systematic anthors make mention of it ; or it may be that 
          it has hitherto been confounded with Polycyphus Normannus. 
          Extrait de la 
          planche XV, fig. 1 a, b |  | 
  
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          Psephechinus 
          microcyphus 
          (Wright,1856) - 
          Bathonien, Luc-sur-Mer, Calvados, 7 mm |  |  | 
  
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          Psephechinus quoniami 
          (Gauthier,1903) 
          cf. supra les 
          exemplaires de P. daguini, que nous mettons en synonymie avec 
          cette espèce |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    Diagnose originale de l'espèce par Gauthier,1903 | 
  
    | 
    Contribution à l'étude des échinides fossiles, p.25 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | STOMECHINUS (Psephechinus) 
          QUONIAMI Ganthier, 1903. (Pl. I, fig. 
          13-16) 
               
          Dimensions : diamètre, 40 mill.; hauteur, 33 mill. 
                                             
          — 33 —             
          — 25 —      
          Espèce de taille moyenne, à base subcirculaire, de forme subsonique, 
          dont la hauteur atteint o,82 du diamètre. Face infériere plate, 
          pourtour pulviné, côtés légèrement renflés ; face supérieure rétrécie, 
          bombée, ne finissant pas en pointe.      
          Appareil apical d'étendue médiocre ; les plaques génitales forment 
          seules le cercle périproctal ; elles sont petites, pentagonales, 
          perforées au tiers inférieur de leur hauteur; le corps madréporiforme 
          est peu développé mais parfois saillant ; toutes les plaques sont 
          granuleuses.      
          Aires ambulacraires très étroites près du sommet, s'élargissant 
          progressivement jusqu'au-dessus du pourtour où elles mesurent huit 
          millimètres en largeur, puis se rétrécissant jusqu'au péristome. Zones 
          porifères droites, superficielles. formées de paires de pores arrondis 
          disposées par trois autour de chaque tubercule, dont l'inférieure est 
          fortement rentrante ; parfois le tubercule est remplacé par deux ou 
          trois granules en rangée horizontale ; les plaquettes qui portent les 
          paires de pores sont entières, alternativement larges on rétrécies au 
          milieu, étalées ou amincies à l'extrémité interne ; elles sont très 
          granuleuses à la surface ; les paires se multiplient près du 
          péristome. L'espace interzonaire est occupé par quatre rangées de 
          tubercules mamelonnés, petits, incrénelés et imperforés ; les deux 
          séries externes sont les plus régulières et les plus développées et 
          montent seules jusqu'à l'apex ; près da péristome les deux premiers 
          sont très réduits et sont suivis de quatre ou cinq plus gros que tous 
          les autres. Les deux séries internes sont incomplètes et peu 
          régulières, quoique bien alignées ; elles ne commencent qu'au-dessus 
          du bord et ne montent pas jusqu'au sommet ; les tubercules un peu plus 
          petits que ceux des séries externes se suivent directement mais sont 
          parfois interrompus et remplacés par des granules semblables à ceux 
          qui ornent toute la surface de l'aire entre les tubercules.      
          Aires interambulacraires larges au sommet de près de quatre 
          millimètres, se développant régulièrement et atteignant dix-huit 
          millimètres à l'ambitus ; elles portent douze rangées verticales de 
          tubercules ; la quatrième, dans chaque moitié de l'aire est plus 
          développée que les autres et monte seule jusqu'à l'apex ; elle compte 
          vingt-cinq tubercules faiblement scrobiculés et entourés de cercles de 
          granules, surtout à la partie supérieure ; ceux qui forment les 
          rangées principales restent gros jusqu'au sommet, ce qui fait que la 
          région supérieure du test est toute étoilée de gros tubercules ; ils 
          sont encore plus développés à la partie inférieure, ce qui se 
          reproduit dans tontes les espèces du genre Stomechinus.      
          L'exemplaire type est le plus grand de ceux qui m'ont été communiqués 
          : chez les cinq autres, dont la taille est inférieure, le nombre des 
          rangées de tubercules interambulacraires est naturellement moins 
          considérable et la série principale est la troisième an lieu d'être la 
          quatrième. Ces variations qui ont pour cause l'âge de l'Oursin n'en 
          changent point la physionomie. Les tubercules forment en même temps 
          des séries horizontales, beaucoup moins régulières, souvent mal 
          alignées ; une granulation très dense remplit les intervalles et le 
          test n'est nulle part dénudé ; la suture verticale au milieu de l'aire 
          interambulacraire est à peine indiquée. |  |      
          Péristome subdécagonal, s'ouvrant dans une légère dépression du test, 
          marqué de dix entailles larges et profondes ; les lèvres ambulacraires 
          sont plus larges que les interambulacraires.      
          Rapports et différences. — Le Stomechinus Quoniami est voisin 
          du St. Michelini Cotteau ; le test est également couvert de 
          tubercules et de granules qui ne laissent à nu aucun espace et la 
          disposition des tubercules en séries verticales et horizontales est 
          analogue. L'espèce algérienne se  distingue par 
          les séries internes de ses tubercules ambulacraires moins complètes, 
          par ses rangées de tubercules interambulacraires moins nombreuses à 
          taille égale, moins bien ordonnées horizontalement, par sa forme plus 
          élevée et presque constamment subconique. Cotteau, d'après la 
          description donnée par lui dans la Paléontologie française (Terrains 
          jurass., III, p. 7?9, pl. 46o), ne connaît les dimensions de ses 
          spécimens que pour le plus petit (fig. 5.6), qui mesure 36 millimètres 
          de diamètre et 21 de haut, soit 0,61. M. de Loriol a figuré un 
          exemplaire du St. Michelini provenant des environs de Bâle, et 
          il en connaît d'antres du Jura ; les rapports de la hauteur au 
          diamètre sont de 0,62 à o,68 (Echinologie helvétique, terr. jurass., 
          p. 218, pl. XXXVI, fig. 1). M. Lambert a signalé la même espèce dans 
          le Vésulien de Saint-Gaultier (Indre) ; il ne donne ni description, ni 
          figures (B. S. G. F., [3], XVIII, p. 488) ; je possède un exemplaire 
          provenant de la même localité dont le diamètre est de 48 millimètres 
          et la hauteur de 3o, soit 0,62. Nos exemplaires, en les considérant 
          sous ces mêmes rapports, mesurent de 0,75 à 0,82 ; voilà une 
          différence constante qui suffirait pour séparer les deux espèces.      
          Pour le nombre des rangées de tubercules interambulacraires, Cotteau 
          indique dix-huit rangées sur l'exemplaire figure r ; c'est celui dont 
          les dimensions se rapprochent le plus du type algérien ; ce dernier ne 
          porte que douze rangées ; on ne saurait donc songer à assimiler les 
          deux espèces. Localité. — 
          Djerman Tahtani, au nord-est de l'oasis de Figuig. — Probablement 
          Bathonien.   
          Extrait de la 
          planche I |  | 
  
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          Psephechinus quoniami 
          (Gauthier,1903) - 
          Bajocien, Boulemane, Maroc, 35 mm |  |  | 
  
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          Psephechinus vacheyi 
          (Cotteau,1850) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    Diagnose originale de l'espèce par Cotteau,1850 | 
  
    | 
    Etudes sur les échinides fossiles du département de l'Yonne, p.60 | 
  
    |  | 
  
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          | 
          Echinus vacheyi, Cot. PI. 3, fig. 
          12-16. Testa 
          parvà levissimè pentagonali, infernè plana, supernè subinflata. 
          Tnberculis principalibus parvis, oequalibus in areis 
          interambulacrariis et ambulacrariis. Tuberculis secundariispassim 
          sparsis. Poris ambulacrariis per tria paria valdè obliqua dispositis. 
          Ore magno et decies inciso.     
          Dimensions. — Hauteur, 8 
          millimètres 1/2; diamètre transversal, 14 millimètres.      
          La taille, la forme et le faciès général de celte espèce la 
          rapprochent beaucoup du genre polycyphus dans lequel j'avais cru tout 
          d'abord devoir la placer, mais un examen plus attentif rue l'a fait 
          reporter dans le genre Echinus dont les polycyphus ne sont qu'un 
          démembrement. Le caractère distinctif des polycyphus consiste dans 
          l'homogénéité des tubercules qui recouvrent toute leur surface; or, ce 
          caractère essentiel manquant dans notre espèce, elle redevenait un 
          véritable Echinus.       
          La forme générale de cette petite espèce est légèrement pentagonale, 
          renflée en-dessus et plane en-dessous. Les tubercules principaux qui 
          garnissent les aires interambulacraires sont de petite taille; 
          indépendamment de deux rangées qui s'élèvent jusqu'au sommet on en 
          compte plusieurs autres incomplètes, irrégulières et qui cessent à la 
          partie supérieure. Les aires ambulacraires sont garnie de deux rangées 
          de tubercules principaux qui s'étendent très-près des pores 
          ambulacraires; ils sont plus serrés, plus nombreux et un peu moins 
          gros que ceux des aires interambulacraires ; les uns et les autres 
          sont plus apparents à la face inférieure. Les tubercules secondaires 
          sont irrégulièrement disséminés à la surface du test. Aucun tubercule, 
          et c'est là un caractère spécial au groupe des échinides  |  | proprement 
          dits, ne porte trace de crénelure et de perforation. Les pores 
          ambulacraires sont disposés par triples paires obliques. La bouche est 
          grande et décagonale.      
          J'ai donné à cette espèce nouvelle le nom de M. Vachey qui me prête un 
          si utile concours en dessinant les planches jointes à ce travail.     
          Rapports et différences. 
          — L'échinus Vacheyi, par sa taille, par sa forme et par la disposition 
          de ses tubercules, se distingue des autres espèces d'échinus.     
          Localité. — J'ai 
          recueilli cette espèce à Montillot, dans les couches calcaires du 
          forest-marble. Je n'en possède qu'un seul échantillon. 
          Extrait de la 
          planche 3 |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    Description de l'espèce par Cotteau, | 
  
    | 
    Paléontologie française, 7, terrains jurassiques, p.696 | 
  
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    | 
        
      
        
          | N° 470. — 
          Stomechinus Vacheyi (Cotteau),Desor, 1857.
 Pl. 451, fig. 
          4-9.      
          Espèce de petite taille, subpentagonale, médiocrement renflée en 
          dessus, plane en dessous. Zones porifères droites, assez larges, à 
          fleur de test, composées de pores trigéminés, disposés par paires 
          régulièrement obliques, se -multipliant un peu autour du péristome. 
          Quelques rares petits granules se montrent au milieu des zones 
          porifères. -Aires ambulacraires étroites au sommet, s'élargissant au 
          fur et à mesure qu'elle se rapprochent de l'ambitus, garnies de deux 
          rangées de petits tubercules saillants, serrés, -homogènes, placés sur 
          le bord des zones porifères, au nombre de vingt et un ou vingt-deux 
          par série, ne paraissant pas augmenter sensiblement de volume à la 
          face inférieure. Granules intermédiaires peu abondants, épars à la 
          face supérieure, plus nombreux vers l'ambitus ; quelques-uns isolés, 
          un peu plus gros, mamelonnés, tiennent lieu de tubercules secondaires. 
          Aires interambulacraires pourvues -de deux rangées de tubercules 
          principaux de même nature que les tubercules ambulacraires, mais un 
          peu plus gros et un peu plus espacés à la face supérieure. Tubercules 
          secondaires assez abondants surtout dans la région inférieure, 
          formant, au milieu des deux rangées principales et sur le bord des 
          zones porifères, des séries inégales, irrégulières, qui s'atténuent et 
          disparaissent au fur à mesure que l'aire interambulacraire se 
          rétrécit. Granules intermédiaires nombreux vers l'ambitus, groupés 
          autour des tubercules, rares et espacés à la face supérieure, laissant 
          le milieu de la zone miliaire presque nu. Péristome grand, décagonal, 
          à fleur de test.      
          Hauteur, 8 millimètres 1/2; diamètre, 14 millimètres.     
          Rapports et différences. 
          - Cette petite espèce nous a paru distincte de celles que nous 
          connaissons ; elle ne peut être considérée comme le jeune âge du
           |  | S. 
          bigranularis ; elle en diffère par sa forme moins renflée, par sa 
          face inférieure plus plane, par son aspect plus tuberculeux. Elle ne 
          saurait non plus être confondue avec les individus jeunes du S. 
          Schlumbergeri dont les tubercules sont beaucoup plus développés 
          et les zones porifères plus étroites, ou du S. Michelini dont 
          l'aspect au contraire est plus finement tuberculeux.     
          Localités. - Montillot 
          (Yonne). Très rare. Etage ba‑      
          Ma collection.     
          Explication des figures. 
          - Pl. 451, fig. 4, S. Vacheyi vu de côté ; fig. 5, face 
          supérieure; flg. 6, face inférieure; fig. 7, aire ambulacraire 
          grossie; flg. 8, aire interambulacracre grossie ; fig. 9, tubercule 
          interambulacraire, vu de profil, grossi. 
          Extrait de la 
          planche 451 |  | 
  
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          Psephechinus vacheyi 
          (Cotteau,1850) - 
          Bathonien, Luc-sur-Mer, Calvados, France 8 mm |  |  | 
  
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    Genre  
    
    Stomechinus
    
    
    
     Desor,1847 
    Synopsis des échinides 
    fossiles, p.124 
    Espèce type
     Echinus bigranularis 
    Lamarck,1816 (désignation subséquente par
    Lambert in
    Lambert & Thiery (1911) Essai 
    de nomenclature raisonnée des échinides fossiles, p.237) 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Aalénien - ? 
    Aptien 
    Syn. 
    
     
      
    
    Glyptechinus
    de Loriol, 1873, p.169 ; 
    espèce type : Glyptechinus rochati 
    de Loriol,1873, p.170 ; synonyme subjectif plus récent.
    
    Spaniocyphus
    Pomel, 1883, p.81 ; espèce 
    type : Echinus fallax Agassiz 
    in Agassiz & Desor,1846 
    ; synonyme subjectif plus récent.
    
    
    Sporotaxis Pomel, 1883, 
    p.84 (genre défini sur une erreur de figuration)
    
    
    Cretacechinus
    Lambert & Thiery, 1911, p.81 ; espèce 
    type : Stomechinus camarensis 
    de Loriol,1887, p.65 
    ; probablement synonyme subjectif plus récent, type très mal conservé et 
    partiel, apex non présent. 
      |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    Diagnose originale du genre par Desor | 
  
    | 
    Synopsis des échinides fossiles, 1847, p.124 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | XLIe
          Genre. - STOMECHINUS (1) 
          Desor, nov. gen. Tab. XVIII, 
          fig. 5-7.      
          Oursins de moyenne taille, subconiques, à pores distinctement 
          trigéminés comme chez les vrais Echinus. Péristome grand, profondément 
          entaillé, non plus régulièrement décagonal, mais en forme de pentagone 
          dont les angles bifides correspondent aux aires interambulacraires.     
          Radioles en forme de petites épines striées longitudinalement.      
          Ce type, dont il existe bon nombre d'espèces, ne nous est connu 
          jusqu'ici que des terrains oolitiques. Les plus anciens sont ceux de 
          l'Oolite inférieure (Bajocien).     
          Nota. Pour bien 
          apprécier la valeur des caractères tirés de la forme du péristome, sur 
          lesquels est fondé le genre Stomechinus, il suffira de comparer la 
          fig. 7 de Pl. XIX avec les fig. 3 et 8 de la même planche. |  |  Par suite de la 
          largeur des entailles, la lèvre interambulacraire se trouve réduite 
          dans notre genre à une lobe aigu : la lèvre ambulacraire, en revanche, 
          est d'autant plus large. Il en résulte que le péristome, au lien de 
          former un décagone régulier, se présente plutôt sous la forme d'un 
          pentagone à angles bifurqués. (1) de  στο'μα  
          bouche. 
          Extrait de la 
          planche XVIII, fig.5-7, d'après Desor |  | 
  
    |  | 
  
    | 
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    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
          
          Stomechinus 
          bigranularis 
          (Lamarck,1816) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | Diagnose originale de 
    l'espèce, d'après Lamarck | 
  
    | Histoire naturelle des 
    animaux sans vertèbres, 1816, p.50 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | 30. Oursin 
          bigranulaire. Echinus biganularis. Ech. 
          hemisphaerico-depressus ; fasciis porosis, subnudis, quadriporis ; 
          tuberculorum majorum seriebus undiquè binis. Habite .  
          .  .  .  fossile  .  .  .  .  
          Mon cabinet. |  | 
  
    |  | 
  
    | Description de 
    l'espèce, d'après Desor | 
  
    | Synopsis des échinides 
    fossiles, 1847, p.125 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | Stomechinus 
          bigranularis (Tab. XVIII, fig.5-7).      
          Syn. Echinus bigranularis Lamk. Forbes, Decad. V. - Echinus 
          antiquus Defr. Mss. - Echinus serialis Wright (non Agass.), 
          Cidarid. of the Oolites in Ann. and Mag. of Nat. Hist. Octbr. 1851, 
          Tab. XIII, fig. 2. - Echinus intermedius Agass. Catal. syst. p. 
          12. - Echinus arenatus Lamk. Oursin circulaire ou subpentabonal, 
          plus ou moins déprimé, jamais très renflé. Deux rangées principales de 
          tubercules ambulacraires et six d'interambulacraires. Comme les 
          rangées secondaires ne s'élèvent pas au-dessus de l'ambitus, il en 
          résulte qu'à la face supérieure le milieu des aires interambulacraires 
          correspond à de larges bandes déprimées et d'apparence lisses, 
          quoiqu'elles soient pourtant garnies d'une fine granulation très 
          homogène. A la face inférieure, les tubercules sont saillants et 
          serrés ; ceux des aires ambulacraires sont cependant un peu moins 
          développés que ceux des aires interambulacraires. Péristome 
          profondément entaillé, mais moins grand proportionnellement que dans 
          la plupart des autres espèces. Lèvre interambulacraire très étroite, 
          en forme de lobe pointu. |  |      
          M. 25 (type). M. 81 (Echinus arenatus). M. 79 (jeune âge).      
          Grande Oolite (Bathonien) de Ranville, Ainnes.      
          Oolite de Shurdington et Dundry-Hills.      
          Mus. Paris, Coll. Deslongchamps, Michelin, d'Archiac, Hébert, Wright, 
          Mus. géol. prat. de Londres.     
          Nota. J'ai été longtemps 
          dans le doute sur l'indentité de cette espèce, qu'il était d'autant 
          plus difficile de bien définir, que parmi les originaux du musée de 
          Paris étiquetés de la main de Lamarck, il se trouvait plusieurs 
          espèces. Après bien des hésitations, je propose de restreindre le nom 
          de bigranularis à l'espèce de l'oolite, si bien figurée par M. 
          Wright sous le nom de E. serialis et plus tard par M. Forbes.   |  | 
  
    |  | 
  
    | syntype, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Lamarck, 1816,
        
        Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, présentant les caractères 
        généraux et particuliers de ces animaux, leur distinction, leurs 
        classes, leurs familles, leurs genres, et la citation des principales 
        espèces qui s'y rapportent, t. 3, p.50 | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
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          |  | 
          Stomechinus 
          bigranularis 
          (Lamarck,1816), 
          Bajocien, Maroc, 25 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
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    | 
      
      
        
          |  | 
          Stomechinus 
          bigranularis 
          (Lamarck,1816), 
          Bajocien, Maroc, 45 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
          Stomechinus 
          bigranularis 
          (Lamarck,1816), 
          Bajocien, Maroc, 42 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
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    | 
      
      
        
          |  | 
          Stomechinus 
          bigranularis 
          (Lamarck,1816), 
          Bajocien, Maroc, 60 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
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          |  | 
          Stomechinus 
          bigranularis 
          (Lamarck,1816), 
          Bajocien, Maroc, 44 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
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          Stomechinus 
          multigranularis 
          (Cotteau,1851) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | Description de 
    l'espèce, d'après Desor | 
  
    | Synopsis des échinides 
    fossiles, 1847, p.128 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |     
          multigranularis Syn. Echinus multigranularis Cot. Ech. 
          foss. p. 61,  Tab. VII, fig. 6-8. Assez grande espèce du type du
          S. Caumonti, mais beaucoup plus haute et plus conique. Huit à 
          dix rangée de tubercules interambulacraires et quatre ambulacraires. 
               
          Bathonien de Grimayx (Yonne). Rare. 
               Coll. 
          Rathier.     
          Nota. Par une erreur du 
          dessinateur les quatre rangées de tubercules ambulacraires ne sont pas 
          suffisamment indiquées dans la figure de M. Cotteau. |  | 
  
    |  | 
  
    | Diagnose originale de 
    l'espèce, d'après Cotteau | 
  
    | Etudes sur les 
    échinides fossiles du département de l'Yonne, 1851, p.61 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | 
          Echinus multigranularis, 
          Cot.  Pl. 7, fig. 
          6-8.      
          Testa, subpentagonali, supernè maximè inflatâ, conicâ, infernè planà. 
          Areis interambulacrariis latis, in medio depressis et supernè lavibus, 
          proeditis plurimis seriebus tuberculorum principalium. Areis 
          ambulacrariis strictis, quatuor seriebus tuberculorum praeditis. 
          Seriebus tuberculorum irregulariter dispositis ; tuberculis internè 
          majoribus. Ano subcirculari. Assulà ovariali impari magnâ. Ore magno, 
          decies et profundè inciso.     
          Dimensions. - Hauteur, 
          35 millimètres ; diamètre transversal, 43 millimètres ; largeur de 
          l'ouverture buccale, 21 millimètres.      
          Cette espèce est visiblement subpentagonale ; la face supérieure est 
          conique et fortement renflée ; la face inférieure est presque plane. 
          Les aires interambulacraires présentent, sur le milieu de leur 
          surface, une dépression qui est lisse à la partie supérieure ; elles 
          sont garnies de nombreuses séries de tubercules principaux assez 
          irrégulièrement disposés ; les rangées se réduisent à deux aux 
          approches du sommet et bordent parallèlement la dépression lisse qui 
          occupe le milieu des aires. Les aires ambulacraires sont relativement 
          très-étroites et garnies de quatre rangées de tubercules très-peu 
          régulières. Tous ces tubercules principaux sont à peu près d'égale 
          grosseur, à l'exception de ceux qui se développent à la partie 
          inférieure et qui sont un peu plus volumineux ; l'espace intermédiaire 
          est rempli par de fines granules. Les pores ambulacraires sont 
          disposés par triples paires, mais aux approches de l'ouverture buccale 
          ils se multiplient, et la zone qu'ils occupent s'élargit 
          considérablement. L'appareil oviducal est de médiocre grandeur ; les 
          plaques ovariales sont pentagonales, granuleuses et perforées ; la 
          plaque ovariale impaire, d'apparence spongieuse est beaucoup plus 
          grande que les autres ; les plaques interovariales sont très-petites. 
          L'anus est subcirculaire. La bouche est très-grande et décagonale ; 
          les entailles sont profondes et disposées de manière à rendre le bord 
          qui correspond aux aires ambulacraires très-grand et presque droit, 
          tandis que celui qui correspond aux aires interambulacraires est petit 
          et anguleux. |  |     
          Rapports et différences. 
          - Les espèces qui appartiennent au genre Echinus sont de tous les 
          oursins les plus difficiles à distinguer. Les différences à l'aide 
          desquelles on sépare les espèces consistent le plus souvent dans la 
          forme générale, dans la disposition des tubercules ; or, ces 
          caractères, presque toujours variables suivant l'âge des individus, 
          suivant la localité d'où ils proviennent, sont très-difficiles à 
          saisir et sont de nature à entraîner dans plus d'une erreur. Au 
          premier abord on serait tenté de réunir l'espèce qui nous occupe à l'échinus 
          brigranularis, var. major (echinus intermedius, Ag.), dont elle se 
          rapproche par l'uniformité de ses tubercules et par l'espace lisse 
          qu'on remarque au milieu des aires interambulacraires ; cependant de 
          notables différences existent entre les deux espèces. L'échinus 
          multigranularis est beaucoup plus renflé, beaucoup plus conique que l'échinus 
          bigranularis. Comme l'indique le nom que je lui ai donné, il est 
          recouvert d'un nombre de tubercules beaucoup plus considérable ; on en 
          compte huit ou dix rangées sur les aires interambulacraires et quatre 
          sur les aires ambulacraires, tandis que l'echinus bigranularis n'en 
          présente jamais que deux sur chacune des aires. Ces différences m'ont 
          paru suffisantes pour constituer une espèce nouvelle.     
          Localité. - M. Rathier a 
          recueilli cette espèce à Grimaux dans les couches supérieures de 
          l'étage bathonien ; elle y est très-rare. 
          Planche 7 
          (extrait) |  | 
  
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    | 
      
      
        
          |  | 
          Stomechinus 
          multigranularis 
          (Cotteau,1851), 
          Bajocien, Maroc, 60 mm |  |  | 
  
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          Stomechinus 
          multigranularis 
          (Cotteau,1851), 
          Bajocien, Maroc, 43 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
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          |  | 
          Stomechinus 
          multigranularis 
          (Cotteau,1851), 
          Bajocien, Maroc, 45 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
          Stomechinus 
          multigranularis 
          (Cotteau,1851), 
          Bajocien, Maroc, 46 mm |  |  | 
  
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          |  | 
          Stomechinus 
          multigranularis 
          (Cotteau,1851), 
          Bajocien, Maroc, 48 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
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    | 
      
      
        
          |  | 
          Stomechinus 
          multigranularis 
          (Cotteau,1851), 
          Bajocien, Maroc, 48 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
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          |  | 
          Stomechinus 
          multigranularis 
          (Cotteau,1851), 
          Bajocien, Maroc, 35 mm |  |  | 
  
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          |  | 
          Stomechinus 
          multigranularis 
          (Cotteau,1851), 
          Bajocien, Maroc, 49 mm |  |  | 
  
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          Stomechinus 
          figuigensis 
          Lambert,1925 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | Diagnose originale de 
    l'espèce, d'après Lambert | 
  
    | Essai de nomenclature 
    raisonnée des échinides, 1925, p.571 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |      
          (1) Stomechinus figuigensis Lambert (Pl. XV, fig. 8). 
               Test 
          hémispérique, mesurant 39 mill. de diamètre sur 21 de hauteur. 
          Ambulacres avec quatre rangées de tubercules homogènes et zones 
          porifères larges par suite de la grande obliquité des échelons 
          porifères ; majeures dont les tubercules alternent, appartenant l'un à 
          la série externe, l'autre à la série interne. Tubercules 
          interambulacraires très homogènes, au nombre à l'ambitus de dix à 
          douze par rangée transverse ; pas de zone médiane dénudée. - S. 
          multigranularis a ses tubercules ambulacraires plus inégaux. 
               
          Localité : Djebel Klakh au N. W. de Figuig ; Bathonien. Recueilli 
          par le Dr Russo. 
          Planche XV 
          (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | Description de 
    l'espèce, par Lambert | 
  
    | Etude sur les 
    échinidés fossiles du Nord de l'Afrique, 1931, p. 17 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  Stomechinus 
          figuigensis
          Lambert. 
               Etablie 
          dans notre Essai de nomenclature raisonnée des Echinides, p. 
          571, pl. XV, fig. 8, cette espèce subhémisphérique est remarquable par 
          la largeur de ses zones porifères en échelons très obliques, le grand 
          nombre et l'homogénéité de ses tubercules interambulacraires formant 
          dix à douze rangées verticales et en même temps des rangées 
          transverses régulières. 
                
          Lors même que l'on n'aurait sous les yeux qu'un fragment de cette 
          espèce, la largeur de ses zones porifères et la régularité de ses 
          tubercules interambulacraires ne permettent pas de la confondre avec 
          notre Psephechinus globosus. Chez Psephechinus Michelini 
          les pores sont aussi par échelons moins obliques et les rangées de 
          tubercules interambulacraires sont plus nombreuses. 
               Le 
          S. figuigensis a été trouvé par le Dr Russo au Djebel Klakh ; il 
          paraît rare. |  | 
  
    |  | 
  
    | syntype, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Lambert & Thiery, 1909-1925,
        
        Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.571 | 
  
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          |  | 
          Stomechinus 
          figuigensis 
          Lambert,1925, Bajocien, 
          Maroc, 48 mm |  |  | 
  
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          Stomechinus 
          figuigensis 
          Lambert,1925, Bajocien, 
          Maroc, 50 mm |  |  | 
  
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          |  | 
          Stomechinus 
          figuigensis 
          Lambert,1925, Bajocien, 
          Maroc, 62 mm |  |  | 
  
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          Stomechinus 
          morierei 
          Cotteau,1880 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | Description de 
    l'espèce, par Cotteau | 
  
    | Paléontologie 
    française, terrains jurassiques, tome 2, 1880, p. 703 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | N° 473. 
          Stomechinus Morierei, Cotteau,1881, Pl. 
          454.      
          Espèce de taille moyenne, circulaire, renflée, subconique en dessus, 
          presque plane en dessous. Zones porifères larges, droites, formées de 
          pores arrondis, rapprochés les uns des autres, séparés seulement par 
          un petit renflement granuliforme, disposés par triples paires 
          obliques. Quelques petits granules se montrent çà et là dans les zones 
          porifères et forment même, près des aires ambulacraires, une rangée 
          assez irrégulière. Aires ambulacraires présentant deux séries de 
          petits tubercules principaux, lisses, mamelonnés, scrobiculés, placés 
          très près des zones porifères. Deux autres rangées secondaires, 
          composées de tubercules à peu près identiques aux premiers, existent 
          vers la base des aires ambulacraires, mais ces rangées sont inégales, 
          irrégulières ; elles disparaissent plus ou moins promptement à la face 
          supérieure et sont remplacées par quelques tubercules rares et épars. 
          De petites verrues inégales se groupent en cercle plus ou moins 
          distinct autour de chaque scrobicule, et sont plus nombreuses vers 
          l'ambitus qu'à la face supérieure. Aires interambulacraires 
          relativement peu développées, pourvues de deux rangées principales de 
          petits tubercules de même structure et de même taille que ceux des 
          aires ambulacraires, un peu plus gros cependant et un peu plus 
          distincts près du sommet. Dix ou douze rangées de tubercules 
          secondaires se montrent vers l'ambitus ; ces tubercules, aussi 
          volumineux, quelquefois même plus développés que les tubercules 
          principaux, sont inégaux, irrégulièrement disposés et disparaissent 
          aux approches du sommet. Comme dans les aires ambulacraires, de petits 
          granules assez serrés et un peu plus abondants vers l'ambitus qu'à la 
          face supérieure, accompagnent les tubercules et tendent à se grouper 
          en cercle autour de chaque scrobicule. Zone miliaire lisse et nue. 
          Périprocte grand, sub-circulaire. Appareil apical étroit, saillant, 
          légèrement granuleux ; plaques génitales perforées près du bord ; 
          plaque madréporiforme un peu plus développées que les autres.      
          Nous rapportons à cette espèce un Stomechinus que M. Martin a 
          recueilli dans l'étage bathonien des environs de Dijon, et qui fait 
          aujourd'hui partie du musée de Genève ; sa taille est plus petite, 
          mais sa forme est la même, haute, renflée, subconique ; ses zones 
          porifères sont larges, droites, à fleur de test, composées de pores 
          petits, arrondis, disposés par triples paires obliques qui se relèvent 
          un peu près du sommet et vers l'ambitus, et se rapprochent de nouveau 
          autour du péristome. Ses tubercules ambulacraires et 
          interambulacraires sont très petits et augmentent à peine de volume à 
          la face inférieure ; iles forment, sur les aires ambulacraires, deux 
          rangées régulières, homogènes, placées très près des zones porifères, 
          et deux autres rangées secondaires à peu près de même taille, souvent 
          même un peu plus fortes, mais moins régulières et disparaissant avant 
          d'arriver au sommet. Les tubercules interambulacraires présentent la 
          même physionomie que chez le type du S. Morierei. Les 
          tubercules secondaires, à peu près de même taille que les tubercules 
          principaux, sont abondants et forment huit ou dix rangées bien 
          distinctes, mais plus irrégulières à la face supérieure, s'élevant 
          assez haut, et disparaissant au fur et à mesure que l'aire 
          interambulacraire se rétrécit. Granules intermédiaires inégaux, peu 
          abondants, laissant souvent la partie supérieure et inférieure des 
          plaques presque lisse. La face inférieure est remarquable par la 
          petitesse de ses tubercules principaux et secondaires qui, comme nous 
          l'avons dit, augmentent à peine de volume. Le péristome est très 
          grand, enfoncé, un peu rentrant et marqué de légères entailles. |  |      
          Exemplaire type : hauteur, 23 millimètres ; diamètre, 30 millimètres.      
          Individu de la Côte-d'Or : hauteur, 19 millimètres ; diamètre, 26 
          millimètres 1/2 ;      
          Rapports et différences. 
          - Cette jolie espèce est une de celles qui, au premier aspect, 
          rappellent la physionomie des Polycyphus, et démontrent combien 
          il est difficile d'établir les limites qui les séparent des 
          Stomechinus ; ses tubercules espacés et inégaux, nous ont engagé 
          dès l'origine à la réunir à ce dernier genre. Voisine par sa forme 
          conique, par le nombre et la petitesse de ses tubercules du S. 
          sulcatus, cette espèce s'en distingue par ses zones porifères 
          beaucoup moins granuleuses, tout en présentant, au milieu des pores, 
          une rangée verticale plus distincte, par ses tubercules ambulacraires 
          et interambulacraires augmentant moins rapidement de volume à la face 
          inférieure, par ses tubercules secondaires plus abondants, par ses 
          granules moins serrés et moins nombreux, par son péristome plus 
          enfoncé, et surtout par l'absence de sillons profonds et lisses qui 
          accusent, chez le S. sulcatus, le milieu des aires 
          interambulacraires. Le S. Morierei présente aussi quelques 
          rapports avec le Polycyphus textilis, de l'étage callovien, 
          mais cette dernière espèce, que nous laissons dans le genre 
          Polycyphus, sera toujours reconnaissable à ses tubercules plus 
          fins, plus nombreux, plus homogènes, et surtout à l'absence de rangées 
          interambulacraires principales.      
          Localités. - Ranville (Calvados) ; environs de Dijon (Côte-d'Or). Très 
          rare. Etage bathonien.      
          Musée de Genève (collection Martin), ma collection.     
          Explication des figures. 
          - Pl. 454, fig. 1, S. Morierei, de Ranville, de ma collection, 
          vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, plaques ambulacraires 
          et interambulacraires prises au-dessus de l'ambitus, grossies ; fig. 
          4, tubercule interambulacraire, vu de profil, grossi ; fig. 5, 
          appareil apical grossi ; fig. 6, autre exemplaire, du Musée de Genève, 
          vu de côté ; fig. 7, face supérieure ; fig. 8, face inférieure ; fig. 
          9, plaques interambulacraires grossies. 
          planche 454 (extrait) |  | 
  
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          |  | 
          Stomechinus 
          morierei 
          Cotteau,1880, 
          Bajocien, Maroc, 60 mm |  |  | 
  
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          |  | 
          Stomechinus 
          morierei 
          Cotteau,1880, 
          Bajocien, Maroc, 36 mm |  |  | 
  
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          |  | 
          Stomechinus 
          morierei 
          Cotteau,1880, 
          Bajocien, Maroc, 34 mm |  |  | 
  
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          |  | 
          Stomechinus 
          morierei 
          Cotteau,1880, Bajocien, Maroc, 
          45 mm |  |  | 
  
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          Stomechinus theveneti 
          (Gras,1848) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    description de l'espèce par Savin, 1905 | 
  
    | 
    Révision des échinides du département del'Isère, p.191 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | 
          Spaniocyphus Theveneti A. Gras (Echinus), 1850      
          Il existe plusieurs exemplaires de cette intéressante espèce dans les 
          collections de la Faculté des sciences de Grenoble, du Muséum 
          d'Histoire naturelle (Coll. A. Gras) et de M. le Conseiller Gevrey. 
          J'en possède également un bon individu que j'ai recueilli au rimet, 
          dans une course faite avec mon ami, M. Gevrey.      
          Je crois devoir maintenir cette espèce dans le Genre Spaniocyphus 
          créé, en 1883, par Pomel pour certains Psammechinus comme 
          Ps. fallax, Ps. Montmolini, etc. |  |      
          Le spaniocyphus Theveneti se dinstinguera toujours facilement 
          de ses congénères par ses tubercules peu nombreux, formant seulement 
          deux rangées dans les ambulacres et quatre dans les interambulacres, 
          par ses granules fins, abondants, homogènes, par son péristome muni de 
          faibles entailles.     
          Localité. - Le Rimet. 
          Aptien supérieur (couche à Orbitolines supérieure).   |  | 
  
    |  | 
  
    | 
    description de l'espèce par Cotteau | 
  
    | 
    Paléontologie française, terrains crétacés, oursins réguliers, tome VII, 
    p.843 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | N° 2608. 
          Psammechinus Theveneti, Desor,1857 (Echinus,184.8) Pl. 1203.        
          C. 34.      
          Espèce de taille moyenne, sub-circulaire, médiocrement renflée en 
          dessus, presque plane en dessous. Zones porifères droites, 
          granuleuses, s'élargissant un peu autour du péristome. Aires 
          ambulacraires garnies de deux rangées de petits tubercules. 
          sub-scrobiculés, finement mamelonnés, augmentant à peine de volume à 
          la face inférieure, placés très-près des zones porifères, au nombre de 
          vingt-huit à trente. Serrés et très-régulièrement disposés en dessous 
          et vers l'ambitus, ces tubercules deviennent quelquefois inégaux et 
          plus ou moins espacés aux approches du sommet. L'intervalle qui sépare 
          ces deux rangées, dépourvu de tubercules secondaires, est large et 
          occupé par des granules fins, abondants, homogènes, plus espacés à la 
          face supérieure que vers l'ambitus et dans la région infra-marginale. 
          Aires interambulacraires pourvues de deux rangées principales de 
          tubercules plus gros, plus espacés et plus fortement scrobiculés que 
          ceux qui garnissent les ambulacres, au nombre de seize à dix-huit par 
          série. Deux autres rangées moins complètes et moins régulières, l'une 
          à d roi te, l'autre à gauche, se montrent sur le bord des 
          interambulacres ; elles s'atténuent et disparaissent un peu au-dessus 
          de l'ambitus. La zone très-large qui sépare les deux rangées est 
          dépourvue de tubercules. Granules intermédiaires abondants, homogènes, 
          identiques à ceux qui couvrent les ambulacres, tantôt épars, tantôt 
          groupés en cercles autour des scrobicules, laissant, au milieu de l'interambulacre, 
          une zone lisse et déprimée, apparente surtout vers le sommet Plaques 
          coronales relativement assez hautes, offrant, à la base des 
          tubercules, une impression lisse et horizontale plus ou moins visible. 
          Péristome à fleur du test, sub-circulaire, marqué de légères 
          entailles; les bords ambulacraires sont arrondis et beaucoup plus 
          étroits que ceux qui correspondent aux aires ambulacraires. Périprocte 
          grand, sub-elliptique. Appareil apicial sub-pentagonal, granuleux ; 
          plaque madréporiforme un peu plus développée que les autres. |  |        
          Hauteur, 14 millimètres ; diamètre, 24 millimètres.     
          Rapports et différences. 
          - Cette jolie espèce se distingue nettement de ses congénères par ses 
          tubercules peu nombreux, formant seulement deux rangées sur les aires 
          ambulacraires et quatre sur les aires interambulacraires, par ses 
          granules fins, abondants, homogènes, par son péristome muni de faibles 
          entailles, mais offrant cependant un aspect sub-pentagonal qui tend à 
          rapprocher cette espèce des véritables Stomechinus.     
          Localité. - Le Rimet 
          (hère). Assez rare. Étage néocomien sup. ou aptien.      
          Musée de Grenoble (coll. A. Gras) ; coll. Thevenet, Lory, ma 
          collection.     
          Explication des figures. 
          - Pl. 1203, fig. 1, P. Theveneti, de la coll. de M. Thevenet, 
          vu de côté ; fig. 2, face sup.; fig. 3, face inf.; fig. 4, aire ambul. 
          grossie; fig. 5, aire interambul. grossie; lig. 6, plaques ambul. 
          fortement grossies ; fig. 7, plaques interambul. fortement grossies; 
          fig. 8, individu plus jeune, de ma coll., vu de côté ; fig. 9, face 
          sup.; fig. 10, face inf.; fig. 11, appareil apicial grossi. 
          planche 1203 (extrait) |  | 
  
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          Stomechinus theveneti 
          (Gras,1848) - Rubielos 
          de Mora, Teruel, Espagne, Aptien, 30 mm |  |  | 
  
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          Stomechinus 
          tinginatus 
          Vadet & Nicolleau,2006 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | paratype, conservé 
        au Musée d'Histoire Naturelle de Toulouse | 
  
    | figuré in
        Vadet, 2006, Les oursins 
        Domériens de la région de Rich (Maroc), p.33 | 
  
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          |  | 
          Stomechinus 
          tinginatus 
          Vadet & Nicolleau,2006, 
          Pliensbachien, Amellago, Maroc, 11 à 15 mm (11mm pour le spécimen 
          isolé) |  |  | 
  
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          Stomechinus 
          tinginatus 
          Vadet & Nicolleau,2006, 
          Pliensbachien, Amellago, Maroc, 16 mm |  |  | 
  
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    Genre  
    
    Thierychinus
    
    
    
     Lambert,1910 
    Sur trois genres 
    d'échinides nouveaux, p.5 
    Espèce type
     Thierychinus delaunayi  Lambert
    
          in Lambert & Thiery,1911 (désignation 
    subséquente par  Lambert
    
          in Lambert & 
    Thiery,1911, Essai de nomenclature raisonnée des échinides. p.244) 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : 
    Bajocien |  |  | 
  
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    | Diagnose originale du 
    genre et de 
    l'espèce type, d'après Lambert, 1910 | 
  
    | Sur trois genres 
    d'échinides nouveaux, p.5 | 
  
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          | Genre 
          THIERYCHINUS Lambert      
          Echinide de la tribu des Stomechinae, à ambulacres composés de 
          majeures oligopores ; forme générale renflée, subconique ; large 
          péristome, dépourvu de profondes scissures branchiales ;petits 
          tubercules granuliformes, saillants, formant six rangées ambulacraires 
          et dix interambulacraires. Pores disposés en deux séries bien 
          distinctes : la série externe, plus fournie, comprend deux paires de 
          pores, la centrale au contact de l'interambulacre, l'aborale un peu en 
          retrait ; la paire de pores adorale, retirée entre les tubercules, 
          forme une série interne, bien séparée.      
          Le rejet de l'une des paires de pores de chaque majeure en série 
          interne et séparée était jusqu'ici complètement inconnu chez les 
          Echinides secondaires. Cette disposition est, en réalité, presque 
          concomitante du premier large développement des Echinides, bien 
          qu'elle ait attendu jusqu'au Miocène pour se généraliser, 
          principalement dans le groupe pourvu de profondes scissures 
          branchiales.      
          Type unique : T. Delaunayi Lambert, du Vésulien de 
          Saint-Gaultier (Indre), suffisamment caractérisé par la diagnose 
          générique et la figure ci-dessus. |  | 
  
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          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911 |  |  | 
  
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    | holotype, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Lambert & Thiery, 1911,
        
        Essai de nomenclature raisonnée des échinides, pl.6 | 
  
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          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Maroc, 39 mm |  |  | 
  
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          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Talsinte, Maroc, 83 mm |  |  | 
  
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          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Maroc, 67 mm |  |  |  | 
  
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          |  | 
          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Maroc, 77 mm |  |  |  | 
  
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          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Maroc, 81mm |  |  |  | 
  
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          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Maroc, 70 mm |  |  |  | 
  
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          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Maroc, 72 mm |  |  |  | 
  
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          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Maroc, 83 mm |  |  |  | 
  
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          |  | 
          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Maroc, 66 mm |  |  |  | 
  
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          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Maroc, 68 mm |  |  |  | 
  
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          |  | 
          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Maroc, 79 mm |  |  |  | 
  
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          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Maroc, 92 mm |  |  |  | 
  
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          |  | 
          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Maroc, 72 mm |  |  |  | 
  
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          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Maroc, 77 mm |  |  |  | 
  
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          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Maroc, 85 mm |  |  |  | 
  
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          |  | 
          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Maroc, 90 mm |  |  |  | 
  
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          |  | 
          Thierychinus 
          delaunayi 
          Lambert,1911, 
          Bajocien, Talsinte, Foum Slimane, Maroc, 68 mm |  |  |  | 
  
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    Genre  
    
    Tiarechinopsis
    
    
    
     Lambert
    
          in Besairie,1936 
    
    Echinides 
    du Bajocien du Plateau de l'Ankara, p.120 
    Espèce type
     Tiarechinopsis besairiei  Lambert
    
          in Besairie,1936 (désignation originale) 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : 
    Bajocien |  |  | 
  
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          |  | 
          
          Tiarechinopsis besairiei 
          Lambert |  |  | 
  
    |  | 
  
    | syntype, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Lambert, 1936, Echinides 
        du Bajocien du Plateau de l'Ankara, p.120 | 
  
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          Tiarechinopsis besairiei 
          Lambert 
          in Besairie,1936, 
          Bajocien, Maroc, 25 mm |  |  | 
  
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