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    Toxasteridae 
    Lambert, 1920, p.16 
    
    Genre type : Toxaster
    Agassiz, 1840 
    
    Description succinte de la famille : Apex 
    ethmophracte, 4 gonopores. Test bas et subcordiforme. Ambulacres pairs 
    généralement flexueux. 
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    Genre  
      Toxaster
    Agassiz, 
    1840 
    Catalogus 
    systematicus ectyporum echinodermatum fossilium musei neocomiensis, p.15 
          
    Espèce type
     Spatangus retusus
    Lamarck, 1816, 
    (par désignation suséquente de Cotteau, 1878, Echinides fossiles de l'Yonne, 
    p.117) 
    Histoire naturelle des 
    animaux sans vertèbres, p.33 
    
    Extension 
    stratigraphique 
    (bibliographique, non vérifiée) 
    : Valanginien - Aptien 
    Syn. 
    
     
      - 
    
    
    Echinospatagus
    d'Orbigny, 1853, p.30 ; 
    synonyme objectif  
      - 
    
    
    Hypsaster POMEL,1869, p.XVI ; synonyme subjectif plus récent  
     
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    diagnose originale du 
    genre par Agassiz | 
          
  
    | 
    Catalogus systematicus 
    ectyporym echinodermatum fossilium musei neocomiensis, 1840, p.15 | 
          
  
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          Toxaster Ag. (genus 
          nov.) Ambitus cordatus, ambulacrum impar simplex, paria arcuata, 
          in vertice convergentia, poris inaequalibus, exterioribus longioribus. 
          Huc pertinent Holaster complanatus et H. Roulini 
          Catalogi Ectyporum, nec non Spatangus elongatus Al. Brongn., 
          quem nuperrime tantum observandi copia fruit.  | 
         
       
              
     
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          Toxaster 
          retusus (Lamarck, 1816)  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par Lamarck | 
          
  
    | 
    Histoire naturelle des 
    animaux sans vertèbres, p.33, 1816. | 
          
  
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          16. Spatangue 
          écrasé. Spatangus retusus. 
          Sp. cordiformis, dorso postico 
          elatus, convexus et angustior, anticè depressus, canaliculatus ; 
          ambulacris quinis : quinto in lacund dorsi. 
          Echino-spatagus. Breyn. 
          echin. tab. 5. f. 3-4. 
          Echinus complanatus. 
          Gmel. synonymis exclusis. 
          Habite . . . fossile de 
          France, etc. Mon cabinet.  | 
         
       
              
     
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    description de 
    l'espèce par Cotteau | 
          
  
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    Paléontologie 
    française, tome VI, terrains crétacés, p.15 | 
          
  
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           N° 2141. -
          Echinospatagus cordiformis, 
          Breynius, 1732. 
          Pl. 840 
          
              
          Dimensions. Longueur totale, 40 millimètres. Par rapport à la 
          longueur : largeur, 100 centièmes ; hauteur, 60 centièmes. Les jeunes 
          sont plus allongés et plus déprimés. 
              
          Coquille déprimée, gibbeuse, aussi longue que large, presque 
          polygone au pourtour, fortement sinueuse en avant, rétrécie et 
          largement tronquée en arrière, dont la hauteur égale les 60 centièmes 
          de la longueur, et dont le grand diamètre transversal est un peu en 
          avant de la moitié. Dessus assez convexe, en pente prolongée, 
          un peu convexe en avant, en pente très-courte en arrière ; jusqu'à l'aréa 
          anale tronquée perpendiculairement. Sommet un peu concave, placé très 
          en arrière ; la partie la plus haute se trouve encore plus en arrière 
          que le sommet. Le pourtour est très-arrondi. Dessous peu 
          convexe, mais plus sur la région médiane postérieure, un peu en toit, 
          où se voient en arrière cinq ou six protubérances peu saillantes. 
          Sillon ambulacraire impair large, très-profond et creusé de la 
          bouche jusqu'au sommet. Bouche pentagonale, placée vers le 
          tiers antérieur de la longueur. Anus oval longitudinalement, 
          placé assez près du dessus, au sommet d'une aréa peu marquée, à la 
          base de laquelle se voient cependant quelques protubérances latérales.
          Ambulacres très-visibles partout en dessus. Ambulacre impair 
          large, formé de zones larges, dont les deux branches sont inégales : 
          une plus large externe, toutes deux formées de pores allongés, 
          rapprochés, séparés par un tubercule. Entre chaque pore se voit une 
          rangée de granules. Les ambulacres pairs sont larges, 
          très-flexueux, légèrement creusés, la paire postérieure bien plus 
          courte que l'autre. Les zones sont un peu inégales : la plus large en 
          arrière. Chaque zone a des branches formées de pores allongés, 
          obliques, inégaux en longueur, les plus longs en dehors de chaque 
          zone, les plus petits en dedans. Une ligne de granules transverse 
          occupe l'intervalle des pores. Les tubercules sont larges, 
          entourés d'un scrobicule, très-inégaux ; les plus gros sont près du 
          sommet et à la région infra-antérieure. On voit des tubercules sur 
          toute la longueur, entre les zones des ambulacres pairs. Les 
          granules sont saillants et peu rapprochés les uns des autres. 
               
          Observations. Les jeunes sont infiniment plus oblongs, non gibbeux 
          ; et avec des ambulacres moins fleuxueux. Leurs tubercules sont aussi 
          plus égaux et moins scrobiculés. On serait tenté d'en faire une espèce 
          distincte si l'on n'avait pas tous les passages. L'usure chez les 
          adultes fait disparaître facilement les granules des ambulacres. 
              
          Rapports et différences. A l'état adulte, la forme gibbeuse, 
          les ambulacres flexueux et leurs détails distinguent bien cette espèce 
          de l'E. granosus ; mais, jeune, elle a avec elle les plus 
          grands rapports de forme et d'ambulacres ; elle ne s'en distingue que 
          par le manque, à la partie antérieure, de plus gros tubercules. 
              
          Histoire. Bien figurée en 1732, sous le nom d'Echinospatagus 
          cordiformis par Breynius, cette espèce, confondue avec plusieurs 
          autres, a été citée par Gmelin en 1789, sous le nom d'Echinus 
          complanatus. Lamarck, 1816, revint au nom imposé par Gmelin, en la 
          plaçant dans son genre Holaster, qu'il démembra plus tard pour 
          en retirer ses Toxaster ; mais, tout en citant lui-même, dans 
          ses Echinides suisses, le premier nom d'Echinospatagus cordiformis, 
          il ne le conserve pas à l'espèce. Il y  
           | 
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           joint encore 
          comme synonyme le Spatangus argillaceus de Phillips, qui est 
          bien différent. Dans son catalogue en 1847, il regarde le T. 
          niccaensis de M. Sismonda comme espèce distincte. Après avoir 
          discuté tous les synonymes et les caractères de l'espèce, nous 
          revenons, en justice, au premier nom spécifique que Breynius a donné 
          en 1732, et nous croyons devoir réunir à l'espèce les T. 
          nicaenensis de M. Sismonda, le T. cuneiformis de M. Gras, 
          et le T. latus de M; Cotteau. Ce dernier nous paraît être un 
          adulte de grande taille, déformé dans la fossilisation par la pression 
          verticale. 
              
          Localité. Cette espèce, très-commune, est caractéristique, s'il 
          en fut jamais, du 17e étage néocomien, dans la partie inférieure ou 
          néocomien proprement dit. Nous l'avons recueilli ou obtenu de tous les 
          points où se trouvent ces strates géologiques : dans le bassin anglo-parisien, 
          à Chaource, à Thieffrain, à Vandoeuvre (Aube) ; à Auxerre, à 
          Saint-Georges, à Ville-Fargeau, à Saint-Sauveur, aux Saints-en-Puisaye 
          (Yonne), à Saint-Disier, à Bettancourt-la-Ferrée, à Vassy 
          (Haute-Marne) ; à Sancerre (Cher) ; à Dampierre (Nièvre) ; par MM. 
          Cotteau, Ricordeau et par nous. En Angleterre, à Brunswick. 
               
          Dans le bassin méditerranéen ; à Morteau, au Russey (Doubs) ; à 
          Noseroy (Jura) ; à Saint-Martin-du-Fontanil, près de Grnoble (Isère) ; 
          aux Anglis, à Caussols (Var) ; à Védéennes, à Barème, aux environs de 
          Castellane (Basses-Alpes) ; à Berrias, au Theil (Ardèche) ; à la Cluze, 
          à Narbonne (Aude) ; à Martigues, à Orgon (Bouches-du-Rhône) ; à 
          Charise, près de Nantua (Ain) ; en Suisse, à Hauterive, à Creissier, à 
          Neuchatel ; à Sainte-Croix, canton de Vaud ; dans les Alpes, à 
          Daerlinger, dans l'Avare-Alp, au Lohner, à Strunneck, près de 
          Schrattenberg ; au Salère ; dans la chaîne du Sentis, près de Chambéry 
          ; au Hills (Honovre). 
               
          Explication des figures. Pl. 840, fig. 1, jeune individu de grandeur 
          naturelle ; fig. 2, adulte également de grandeur naturelle, vu en 
          dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4, profil longitudinal ; fig. 5, 
          profil transversal, vu du côté de la bouche ; fig. 6, le même, du côté 
          opposé ; fig. 7, ensemble du sommet et des ambulacres grossis ; a, 
          ambulacre impair ; b, ambulacre pair ; c, appareil génital ; fig. 8, 
          un tubercule grossi. De notre collection. 
            
            
          
          Extrait planche 
          840 
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        syntypes, 
        conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
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        figurés in
        Lamarck, 1816,
        
        Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, présentant les caractères 
        généraux et particuliers de ces animaux, leur distinction, leurs 
        classes, leurs familles, leurs genres, et la citation des principales 
        espèces qui s'y rapportent, t. 3 , p. 33 | 
  
  
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        figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
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        figuré in
        Lambert, 1931,
        Etude 
        sur les échinides fossiles du Nord de l'Afrique, p.36 | 
  
  
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          Toxaster 
          retusus (Lamarck, 1816), 
          Hauterivien inférieur, Meuse, 27 mm | 
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          Toxaster 
          retusus (Lamarck, 1816), 
          Hauterivien inférieur, Meuse, 48 mm | 
            | 
         
       
          
     
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          Toxaster 
          africanus 
          (Lamarck, 1816) var. rochi  Lambert,1937  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par Lambert | 
          
  
    | 
    Echinides fossiles du 
    Maroc, 1933, p.73 | 
          
  
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           TOXASTER 
          AFRICANUS Coquand (Echinospatangus). 
          
               
          J'ai cherché dans mon mémoire sur les Echinides fossiles du Nord de 
          l'Afrique à caractériser cette espèce dont le type, médiocrement 
          décrit par Gauthier, est nécessairement l'individu figuré à la pl. V 
          (fig.1, 4) du 2e fascicule des Echinides fossiles de l'Algérie. 
          Il est remarquable par ses pétales presque semblables, les latéraux 
          flexueux, l'impair dans une très légère dépression qui s'atténue à 
          l'ambitus et son apex semi-intercalaire. Surtout voisin du T. 
          granosus, il en diffère par son sillon plus atténué, nul à 
          l'ambitus et sa partie postérieure plus obtuse. 
               
          Cette forme typique du T. africanus est celle retrouvée par 
          Louis Gentil au gisement d'Arroud et que j'ai figurée à la planche II 
          (fig. 23-24) de mon mémoire sur les Echinides fossiles du Nord de 
          l'Afrique (p.38). Son pétale impair est subdéprimé en dessus, avec 
          zones porifères un peu moins larges que celles des pétales pairs et 
          les latéraux sont nettement flexueux. M. Roch l'a rencontré, 
          probablement au même niveau, avec T. granosus Var. Kiliani 
          et Var. holasteroïdes. Mais ce qui est très intéressant, il a 
          retrouvé, à un niveau encore inférieur, dans son Jurassico-crétacé, 
          quelques individus appartenant à la forme primitive du T. africanus, 
          avec pétales homogènes ; l'impair à fleur de test et les latéraux à 
          peine flexueux, ayant la physionomie d'Aphelaster, bien que 
          pourvus d'un apex semi-intercalaire. Cette forme du T. africanus 
          apparue à une époque où, à côté de Disaster subelongatus, 
          vivaient encore quelques D. ganulosus et recueillie au flanc S 
          du Cap Ghir et d'Aferni est, à l'aurore du Crétacé, le premier 
          représentant des Spatangides, et mérite à ce titre une attention 
          particulière. 
               
          De cette souche sont issus d'une part, dès le Valanginien les divers
          Toxaster à apex semi-intercalaire, d'autre part, dans 
          l'Hauterivien, les anciens Aphelaster à Apex dicyclique. Le 
          premier rameau comprend T. africanus variété commune, T. 
          kiliani, T. granosus, variété holasteroïdes, et le
          T. granosus type. Un troisième rameau, séparé de la souche 
          presqu'à l'origine, a donné T. subcavatus Gauthier qui a 
          continué à vivre dans le Valanginien et que caractérise son apex dont 
          toutes les plaques entourent la partie centrale madréporiforme. 
               
          A partir de l'Hauterivien, l'apex de tous les Toxaster est devenu 
          dicyclique et nous voyons apparaître, issus probablement du T. 
          Kiliani, des formes diverses, les unes à pétales pairs encore 
          superficiels, les autres, plus tard séparée de ces dernières, avec 
          pétales pairs déprimés. Appartiennent au premier groupe les T. 
          retusus, T. amplus, T. Lorioli, puis T. Michelini 
          et T. neocomiensis, souches à  
           | 
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           leur tour des
          Miotoxaster, dont se détache dans le Barrémien T. Ricordeaui. 
          Au second groupe appartiennent déjà T. gibbus, puis T. 
          Peroni, T. Villei et la série des Pliotoxaster. 
          L'étroite ressemblance d'Aphelaster integer et du primitif 
          T. africanus ne nous permet plus de regarder le premier comme 
          constituant un genre séparé ; Aphelaster est simplement un 
          sous-genre de Toxaster, sans plus de valeur que Miotoxaster 
          et Pliotoxaster. 
               
          Considérant qu'Aphelaster, dépourvu de sillon antérieur et à 
          pétales tous semblables, à peine flexueux, rappelait étroitement 
          certains Procassiduloida, nous avions pensé voir en lui, ou du 
          moins dans son ancêtre valanginien, la forme primitive des Spatangides. 
          Ce point de vue était exact, mais aujourd'hui, grâce aux recherches de 
          M. Roch, nous connaissons cet ancêtre d'Aphelaster integer, 
          c'est le Toxaster africanus primitif1, 
          également dépourvu de sillon antérieur et à pétales tous semblables, à 
          peine flexueux, presque un Procassiduloida. 
               
          Gauthier, sans preuve directe, avait supposé que T. africanus 
          était du Barrémien. Frappés de ses caractères archaïques, nous 
          l'avions descendu dans l'Hauterivien. 
               
          Les récoltes de M. Roch nous montrent que l'espèce est plus ancienne 
          encore : dans sa forme commune du Valanginien et par sa forme 
          primitive, Rochi, du Berriasien. Si l'on admet dans le 
          genre Toxaster les sous-genres ou sections suivantes : Aphelaster,
          Miotoxaster et Pliotoxaster, il y aurait lieu d'établir 
          une section particulière pour les formes à apex dont l'ocellaire 
          latérale gauche IV, sépare les génitales 3 et 4 et comprenant les 
          T. africanus, T. Kiliani, T. granosus et aussi T. 
          subcavatus, tous antérieurs à l'Hauterivien. Je propose 
          Eotoxaster. 
          
          1. On pourrait 
          nommer Rochi cette forme primitive du Toxaster Africanus. 
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        syntype, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
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        figuré in
        Lambert, 1933,
        
        Echinides fossiles du Maroc, p.73 | 
  
  
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          Toxaster 
          africanus 
          (Lamarck, 1816) var. rochi  Lambert,1937, 
          Valanginien, Maroc, 41mm | 
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          Toxaster 
          argilaceus 
          (Phillips,1835)  | 
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    description de 
    l'espèce par d'Orbigny | 
          
  
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    Paléontologie 
    française, terrains crétacés, tome VI, p. 167 | 
          
  
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          N° 2147. Echinospatangus 
          argilaceus, d'Orb. 1853. 
          Pl. 845. 
            
              
          Spatangus argilaceus, Phillips, 1835. Yorkshire, pl. 42, fig. 
          4. 
              
          Toxaster Ricordeanus, Cotteau, 1852 (Manuscrit). 
              
          Dimensions. Longueur totale, 27 millimètres. Par rapport à la 
          longueur : largeur, 97 centièmes ; hauteur 75 centièmes. 
              
          Coquille presque aussi large que longue, gibbeuse, décagone au 
          pourtour, sinueuse en avant, étroite et tronquée en arrière, dont la 
          hauteur a les 75 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre 
          transversal est un peu en avant de la moitié. Dessus 
          très-convexe, en pente oblique en avant, arrondi au sommet, et en 
          pente de nouveau en arrière jusqu'à l'aréa anale, tronquée 
          obliquement. Le sommet est au milieu, mais la plus grande hauteur est 
          un peu en arrière. Le pourtour est arrondi, mais ayant son plus grand 
          diamètre près de la base ; on remarque quelques protubérances 
          latérales, postérieures et antérieures. Dessous peu convexe, 
          valonné, un peu plus convexe aux régions médianes postérieures et 
          latérales inférieures ; on y remarque encore la suite des 
          protubérances indiquées. Les ambulacres laissent des parties 
          plus lisses. Sillon antérieur très-large, assez creusé partout.
          Bouche pentagonale un peu transverse, placée en avant du tiers 
          antérieur de la longueur. Anus oval longitudinal, acuminé en 
          avant, placé en dessus de la moitié de la hauteur, à la partie 
          supérieure d'une aréa oblongue, un peu creusée. Ambulacre impair 
          large, droit, pourvu près du sommet de pores ovales rapprochés l'un de 
          l'autre et séparés par une protubérance qui les unit. Ambulacres 
          pairs superficiels, peu flexueux, mais subpétaloïdes, formés de 
          zones inégales, la postérieure plus large, quoique toutes soient 
          relativement étroites. A chaque ambulacre sont des pores allongés, 
          inégaux, dont les plus petits sont internes. On voit des tubercules au 
          milieu de chaque ambulacre et des granules entre les pores. Les 
          tubercules très-saillants, petits et espacés, sont presque égaux 
          partout. Les granules sont petits, saillants et rapprochés. Ses 
          baguettes que nous possédons en grand nombre sur un échantillon, sont 
          aciculées, lisses et flexueuses, avec la surface articulaire crénelée. 
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           Rapports et différences. Voisine par la forme de l'E. gibus, 
          cette espèce est plus élevée ; elle s'en distingue encore nettement 
          par son ambulacre impair, par les tubercules ambulacraires latéraux, 
          et par beaucoup d'autres détails. Nous croyons devoir la rapporter au 
          Spatagus argilaceus de M. Phillips, qu'à tort M. Agassiz place 
          comme synonyme de l'E. cordiformis. Reconnue parfaitement 
          distincte des espèces de M. Agassiz, M. Cotteau l'avait dédiée à M. 
          Ricordeau, qui l'a le premier découverte en France ; mais le nom le 
          plus ancien doit être ici préféré. 
              
          Localité. MM. Ricordeau et Cotteau l'ont recueillie à Gurgy et 
          aux environs d'Auxerre (Yonneà, dans le 16e étage aptien le mieux 
          caractérisé. C'est aussi là dans l'argile du Speeton que M. Phillips 
          l'a observée. M. d'Archiac l'a rencontrée dans l'argile aptienne des 
          environs d'Apt (Vaucluse) ; et M. l'abbé Bargès l'a recueillie à la 
          Bedoule (Bouche-du-Rhône), dans le même étage, ce qui confirme encore 
          l'horizon de cette espèce. 
              
          Explication des figures. Pl.  845, fig. 1, grandeur 
          naturelle ; fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, dessous 
          ; fig. 4, profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal, du côté de 
          la bouche ; fig. 6, le même, du côté de l'anus ; fig. 7. Ambulacres 
          grossis : a, ambulacre impair ; b, c, ambulacres pairs ; d, appareil 
          génital et ocellaire ; fig. 8, pores de l'ambulacre impair ; fig. 9, 
          pores des ambulacres pairs ; fig. 10, un tubercule supérieur ; fig. 
          11, une baguette grossie de la région supérieure. De notre collection. 
          
          Planche 845 
          (extrait) 
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        figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
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        figuré in
        d'Orbigny, 1853,
        
        Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, 
        p.167 | 
  
  
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          Toxaster 
          argilaceus 
          (Phillips,1835), Aptien, Teruel, Espagne, 37 mm | 
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          Toxaster 
          argilaceus 
          (Phillips,1835), Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 25 mm | 
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          Toxaster 
          argilaceus 
          (Phillips,1835), Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 35 mm | 
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          Toxaster 
          collegnoi (Sismonda,1843)  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par Sismonda, 1843 | 
          
  
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    Echinidi fossili del 
    contado di Nizza, p.21 | 
          
  
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           TOXASTER 
          COLLEGNII mihi tab. I. fig. 9-11. 
          Toxaster 
          cordato -subhexagonus, dorso pulvinato, centro planiusculo ; 
          ambulacris quinis, paribus flexuosis, paullulum impressis, posticis 
          brevioribus ; poris quadriserialibus, externis oblongis ? arei 
          anambulacralibus apice prominulis ; margine postico verticaliter 
          retuso ; ano supramarginali, elliptico ; ore infero, antico, 
          transverse ovato. 
             
          Borson Catal. raisonn. 
          p.691. n. 30. 
               
          Questa specie ha une fisionomia affatto particolare ; rappresenta essa 
          un guscio convesso superiormente, ma non elevato nel centro, piano 
          alla base, verticalmente tagliato al di dietro, alquanto più largo sul 
          davanti che posteriormente, e colla periferia esagono-cuoriforme. 
          Ambulacri convergenti quasi al vertice, i pari arcuati, leggermente 
          infossati, più bredi, e meno piegati i posteriori ; l'impari retto, 
          ricevuto nel solco bocco-dorsale, solco largo ma poco profondo ; fori 
          ambulacrali di due sorta ? gli interni rotondi, gli esterni allungati 
          ; aree ambulacrali larghe, sormontate alquanto dalle anambulacrali ; 
          ano longitudinale, marginal-superiore ; bocca ovale. Dei tubercoli 
          spiniferi non rimane più traccia. Dell'apparato generatore avanza un 
          solo bottoncino centrale, che giova supporre fosse attorniato da 
          quattro ovidotti, come nelle specie congeneri. 
  
          
           | 
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          Abita .  .  .  .  . Fossiles nel grès-verde di 
          Nizza marittima. 
               
          Dedico questa specie al distintissimo Geologo signor
          Cav. Collegno, 
          Professore a Bordeaux, dalle cui dotte fatiche è la geologia 
          incessantemente illustrata e promossa. 
            
          
          Planche I 
          (extrait) 
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    | 
    description de 
    l'espèce par d'Orbigny | 
          
  
    | 
    Paléontologie 
    française, terrains crétacés, tome VI, p. 169 | 
          
  
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          N° 2148  Echinospatangus 
          Collegnii, d'Orb. 1853. 
          Pl. 846. 
          
              
          Dimensions. Longueur totale, 43 millimètres. Par rapport à la 
          longueur : largeur, 97 centièmes ; hauteur, 66 centièmes. 
              
          Coquille presque aussi large que longue, déprimée, un peu 
          hexagone, très-élargie et sinueuse en avant, rétrécie et tronquée en 
          arrière, dont la hauteur a les 66 centièmes de la longueur, et dont le 
          grand diamètre transversal est aux deux cinquièmes antérieurs. 
          Dessus élevé, arrondi en avant, puis, presque au même niveau sur 
          toute la surface supérieure jusqu'à l'aréa anale tronquée obliquement, 
          une saillie anguleuse prononcée se trouve entre le sommet et l'aréa 
          anale, et entre chacun des ambulacres. Sommet presque au milieu, 
          tandis que la plus grande hauteur est un peu en arrière de ce point. 
          Le pourtour très-arrondi est près de la base. Dessous presque 
          plan, seulement un peu convexe à la région médiane postérieure. 
          sillon antérieur large, évasé, non interrompu de la bouche au 
          sommet. Bouche sub-pentagonale, transverse, placée un peu en 
          avant du tiers antérieur de la longueur. Anus oval 
          longitudinal, placé près du dessus, à l'extrémité supérieure d'une 
          area plane. Ambulacre impair placé dans le sillon impair assez 
          large, formé de deux zones étroites, écartées, chacune composée 
          de branches rapprochées, de pores espacé, oblongs, inégaux et 
          obliques, le plus grand en dehors. Ambulacres pairs 
          très-flexueux, placés chacun dans une dépression peu profonde ; ils 
          sont larges, le postérieur très-court, subpétaloïdes, tous les deux 
          formés de zones très-peu inégale, la plus large postérieure, 
          chacune formée de zones aussi un peu inégales, de pores allongés et un 
          peu obliques, dont les plus longs sont en dehors de chaque ambulacre, 
          et les plus courts en dedans. On voit quelques tubercules au milieu 
          des ambulacres. Les tubercules sont petits, à peu près égaux partout. 
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           Rapports et différences. Ses ambulacres pairs, placés dans un 
          sillon, repprochent cette espèce de l'E. gibbus, mais elle s'en 
          disitngue par sa forme moins élevée, par ses tubercules sur les 
          ambulacres, et son ambulacre impair bien plus étroit. Il est évident, 
          pour nous, que le Toxaster micrasteriformis de M. Gras n'est 
          que le T. Collegnii de M. Sismonda, et nous réunissons ces deux 
          espèces. 
              
          Localité. M. Agassiz l'indique dans le gault ou 19e étage 
          albien ; c'est aussi là que M. Lory la signale ; ais M. Albin Gras 
          pense qu'elle appartient au 18e étage aptien. Nous ne saurions nous 
          prononcer à ce sujet, cependant nous la croyons aptienne. Elle a été 
          recueillie aux Ravix, au Rimet, près de Grenoble (Isère) ; au Theil, 
          près la Motte Chalançon (Drôme), par M. Albin Gras ; aux environs de 
          Nice, par M. Sismonda. 
              
          Explication des figures. Pl. 846, fig. 1, coquille de grandeur 
          naturelle, vue en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil 
          longitudinal ; fig. 4, profil transversal, vu du côté de la bouche ; 
          fig. 5, le même, vu du côté de l'anus ; fig. 6, ambulacres grossis. De 
          notre collection. 
          
          Planche 846 
          (extrait) 
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        figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
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        figuré in
        Neraudeau & al., 
        1998,
        
        Tuberculation in spatangoid fascioles : delineating plausible 
        homologies, p.326 | 
  
  
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          Toxaster 
          collegnoi (Sismonda,1843), 
          Aptien, Aude, 31 mm | 
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          Toxaster 
          gibbus (Lamarck 1816)  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par Lamarck, 1816 | 
          
  
    | 
    
    
    Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, présentant les caractères 
    généraux et particuliers de ces animaux, leur distinction, leurs classes, 
    leurs familles, leurs genres, et la citation des principales espèces qui s'y 
    rapportent, t. 3, p.33 | 
          
  
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          18. Spatangue bossu. 
          Spatangus gibbus. 
          Sp. cordato-abbreviatus, convexus, subgibbosus, antico retusus ; 
          vertice elato ; ambulacris quinis, duplicato-bisporis ; ano avalo. 
          Encycl. pl. 153. f. 4-5-6. 
          Habite . . . fossiles de . . 
          . Mon cabinet.  | 
         
       
        
     
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    description de 
    l'espèce par d'Orbigny | 
          
  
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    Paléontologie 
    française, terrains crétacés, tome VI, p. 160 | 
          
  
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          N° 2142  Echinospatangus 
          gibbus, d'Orb. 1853. 
          Pl. 841. 
          
              
          Dimensions. Longueur totale, 38 millimètres. Par rapport à la 
          longueur ; largeur, 100 centièmes ; hauteur, 72 centièmes. 
              
          Coquille très haute, gibbeuse, aussi large que longue, un peu 
          polygone, largement sinueuse en avant, rétrécie et tronquée en 
          arrière, dont la hauteur égale les 72 centièmes de la longueur et dont 
          le grand diamètre transversal est au tiers antérieur. On remarque des 
          indices de protubérances latérales. Dessus très convexe, 
          s'élevant de suite en décrivant une courbe, jusqu'au sommet, et de là 
          s'abaissant avec la même courbe jusqu'à rejoindre l'aréa anale, 
          tronquée obliquement. Sommet placé en avant du centre. Le 
          pourtour est arrondi, mais près de la base. Dessous presque 
          plan, et même évidé au milieu, transversalement. Sillon 
          ambulacraire impair large, assez profond en avant, mais s'effaçant 
          en approchant du sommet. Bouche pentagonale, placée en avant du 
          tiers antérieur. Anus oval, oblong, placé vers la moitié de la 
          hauteur, dans une aréa lancéolée, circonscrite de légères 
          protubérances alternes. Tous les ambulacres placés dans une légère 
          dépression uniforme, et visibles partout. Ambulacre impair 
          large, formé de zones étroites, dont les deux branches sont égales, 
          formées de pores allongés, droits, transverses, très-espacés. 
          On voit un granule sur la ligne médiane dans l'intervalle des pores. 
          Les ambulacres pairs sont larges, les antérieurs sont arqués, 
          formés de zones inégales, la plus large en arrière, celle-ci composée 
          de deux branches inégales : l'une plus large en arrière, formée de 
          pores allongés. La zone antérieure a des pores presque égaux. Il n'y a 
          aucun tubercule entre les zones des ambulacres. Les tubercules 
          sont inégaux, très-gros dans toutes les régions qui avoisinent le 
          sommet, de là ils diminuent graduellement jusqu'au pourtour. Les 
          scrobicules de ces tubercules sont peu visibles. On voit encore en 
          dessous, mais en avant seulement, de plus gros tubercules. Les 
          granules sont si petits qu'ils sont à peine visibles à la loupe. 
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          Rapports et différences. Cette espèce, voisine de l'E. 
          cordiformis, s'en distingue bien nettement par son ensemble plus 
          haut, convexe uniformément ; par son sommet en avant ; par l'aréa 
          anale oblique, et avec des protubérances ; par son sillon non creusé 
          au sommet ; par les pores de l'ambulacre impair plus espacés, plus 
          égaux, par les deux zones de l'ambulacre pair postérieur égales en 
          largeur ; par ses tubercules non scrobiculés ; et enfin par le manque 
          de tubercules entre les zones des ambulacres. 
              
          Localité. Dans la partie inférieure du 17e étage néocomien, 
          mais spécial jusqu'ici au bassin méditerranéen ; à la montagne de 
          néron, près de Grenoble (Isère) ; M. Gras, aux environs de Castellane 
          (Basses-Alpes) ; à Escragnolles, à Caussols (Var) ; à Martigues 
          (Bouches-du-Rhône) ; au Sientis, canton d'Appenzell (Suisse), M. 
          Koechlin. 
              
          Explication des figures. Pl. 841, fig. 1, coquille vue en 
          dessous ; fig. 2, dessus ; fig. 3, profil longitudinal ; fig. 4, 
          profil transversal, du côté de la bouche ; fig. 5, la même, du côté de 
          l'anus ; fig. 6, détails grossis de l'embulacre impair ; fig. 7, 
          détails grossis de l'ambulacre pair antérieur. De notre collection. 
          
          Planche 841 
          (extrait) 
            
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        syntype, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
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    | 
        
        
        Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, présentant les caractères 
        généraux et particuliers de ces animaux, leur distinction, leurs 
        classes, leurs familles, leurs genres, et la citation des principales 
        espèces qui s'y rapportent, t. 3, p.33 | 
  
  
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          Toxaster 
          gibbus (Lamarck 1816) - 
          Hauterivien supérieur, La Palud sur Verdon, Alpes de Haute Provence, 
          41 mm  | 
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          Toxaster 
          gibbus (Lamarck 1816) - 
          Aptien, Morella, Castellon, Espagne, 24 mm  | 
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          Toxaster 
          gibbus (Lamarck 1816) - 
          Hauterivien supérieur, La Palud, Verdon, Alpes de Haute Provence, 29 
          mm  | 
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          Toxaster 
          granosus (d'Orbigny,1853)  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par d'Orbigny | 
          
  
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    Paléontologie 
    française, terrains crétacés, tome VI, p. 153 | 
          
  
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          N°2140. Echinospatagus granosus, 
          d'Orb., 1853. 
          Pl. 839. 
              
          Dimensions. Longueur totale, 23 millimètres. Par rapport à la 
          longueur : largeur, 88 centièmes ; épaisseur, 64 centièmes. 
              
          Coquille ovale, oblongue, bien plus longue que large, 
          très-élargie et un peu sinueuse en avant, rétrécie et obtusément 
          tronquée en arrière, dont la hauteur a les 64 centièmes de la 
          longueur, et dont le grand diamètre transversal est au tiers 
          antérieur. Dessus peu convexe, offrant une courbe régulière en 
          avant jusqu'au sommet, puis presque horizontal ou à peine arqué en 
          arrière jusqu'à l'aréa anale, qui est oblique et tronquée obliquement. 
          La plus grande hauteur est au sommet, vers le milieu de la longueur. 
          Le pourtour est très-arrondi et au quart inférieur. Dessous 
          uniformément convexe, cependant un peu plus sur la région médiane 
          postérieure, où se remarquent six protubérances peu sensibles, et sur 
          les régions latérales antérieures. Sillon ambulacraire impair, 
          large, peu profond, et visible jusqu'au sommet. Bouche un peu 
          pentagone, placée au tiers antérieur. Anus oval, 
          longitudinalement, acuminé à ses extrémités, placé plus près du dessus 
          que du dessous, sans aire prononcée. Ambulacres très-étroits, 
          peu flexueux. Ambulacre impair étroit, formé de zones inégales, 
          représentant entre elles un chevron brisé, la plus large externe, les 
          deux composées de pores en larmes, dont la pointe est en dedans. 
          Ambulacres pairs, presque droits, étroits, formé de zones 
          inégales, la plus large en arrière. Chaque zone a deux branches 
          inégales, une branche postérieure de la zone antérieure est plus 
          étroite, tandis que c'est la branche antérieure à la zone postérieure. 
          Les pores sont arqués et allongés, séparés l'un de l'autre par 
          un tubercule oblong qui forme une espèce de crète qui sépare les deux 
          branches entre elles ; on remarque de plus des tubercules en lignes 
          entre les pores. L'ambulacre pair postérieur a les mêmes 
          détails. Les tubercules sont petits et espacés partout, excepté 
          en avant, où ils sont infiniment plus gros, et montrent une ligne en 
          dedans de l'ambulacre impair. 
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          Rapports et différences. Cette espèce, facile à confondre par 
          la forme et les ambulacres avec les jeunes de l'E. cordiformis, 
          s'en distingue bien nettement, par ses bien plus gros tubercules sur 
          toute la région antérieure, et par ceux qui sont en dedans de 
          l'ambulacre impair. 
              
          Localité. M. Campiche l'a rencontré à Sainte-Croix, canton de 
          Vaud, à la partie la plus inférieure du 17e étage néocomien, reposant 
          sur les terrains jurassiques. 
              
          Explication des figures. Pl. 839, fig. 1, grandeur naturelle ; 
          fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4, 
          profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal du côté de la bouche 
          ; fig. 6, le même, du côté de l'anus ; fig. 7, ambulacres grossis ; a, 
          ambulacre impair ; b, ambulacre pair antérieur ; c, ambulacre pair 
          postérieur ; d, appareil génital, fig. 8, zone postérieure de 
          l'ambulacre pair antérieur plus grossi ; fig. 9, les gros tubercules 
          antérieurs grossis. De notre collection. 
          
          Planche 839 
          (extrait) 
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        figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
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        figuré in
        Lambert, 1896,
        Note 
        sur quelques échinides crétacés de Madagascar, p.320 | 
  
  
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          Toxaster 
          granosus (d'Orbigny,1853), 
          Valanginien inférieur, Maroc 21 mm | 
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          Toxaster 
          granosus (d'Orbigny,1853), 
          Valanginien inférieur, Maroc 28 mm | 
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          Toxaster 
          granosus (d'Orbigny,1853), 
          Valanginien inférieur, Maroc 32 mm | 
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          Toxaster 
          granosus (d'Orbigny,1853), 
          Valanginien inférieur, Maroc 33 mm | 
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          Toxaster granosus var. kiliani 
          Lambert,1902  | 
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    Diagnose originale, 
    reprise de manière subséquente par Savin, 1902 | 
          
  
    | 
    Note sur quelques 
    échinides du Dauphiné et autres régions, p.268 | 
          
  
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          NDR, en 
          introduction de la note de Savin : "Le Toxaster Kiliani avait 
          été créé par M. Lambert en i8g5, mais n'avait pas été figuré ; il en 
          est de même de Pygurus Loryi que M. de Loriol avait 
          partiellement décrit en 1873. J'ai cru devoir combler ces lacunes. " 
          
           
          Toxaster Kiliani 
          Lambert. 1895. 
          
          PL I, fig. 19-20 et PI. II, fig. 
          1-6. 
          
           
          Toxaster granosus Lambert in Kilian : Sur le Néocomien des 
          environs de Moustiers. B. S. G. F. 3° série, tome 23, p. 973 ;1895. 
          Toxaster Kiliani, Lambert : in litteris ; 1900. 
          
           
     Espèce cordiforme, presque, aussi large que longue, peu 
          sinueuse en avant. Face supérieure renflée, offrant une courbe 
          régulière en avant jusqu'au sommet, plus brusquement déclive vers 
          l'aréa anale qui est tronquée presque verticalement ; sommet un peu 
          excentrique en arrière. Face inférieure légèrement et uniformément 
          bombée, un peu plus cependant dans la région médiane. Sillon antérieur 
          peu profond, large, bien évasé, visible jusqu'à l'apex Ambulacre 
          impair composé de pores allongés, les internes dans chaque paire un 
          peu plus courts que les autres. Ambulacres pairs presque droits, 
          inégaux, à zones porifères atténuées au bout, à pores internes plus 
          courts que les externes. Apex composé de quatre plaques génitales 
          perforées, la madréporique plus grande que les autres. Péristome 
          pentagonal, transversal, non labié, excentrique en avant. Périprocte 
          ovale situé au sommet de la troncature postérieure. 
          
           
          H = 18 à 23 m/m; L = 25 à 28 m/m; r=23à 27 m/m. 
          
           
     M. Lambert, en 1895 (Loc. cit.), émettait l'avis que le
          T. granosus de Moustiers-Sainte-Marie, de Castellane et en 
          général des Alpes françaises n'était pas le vrai T. granosus 
          dont le type est du Valanginien de Sainte-Croix (Vaud), et qu'il était 
          sans doute préférable de lui imposer un nom nouveau. C'est ainsi que 
          plus tard il le dédia à notre savant confrère, M. le Professeur 
          Kilian, qui en a recueilli de nombreux exemplaires dans le valanginien 
          des Alpes-Maritimes ; malheureusement tous ces échantillons sont loin 
          d'être irréprochables : le plus grand nombre d'entre eux sont déformés 
          ou couverts d'une gangue dont on ne peut les débarrasser entièrement 
          sans attaquer le test lui-même. Leurs dimensions sont peu variables.  | 
            | 
          
                
          « Cette espèce a été plusieurs fois confondue avec le Toxaster
          Ricordeaui dont elle rappelle la forme générale, mais auquel il 
          est impossible de la rattacher, puisqu'elle n'appartient pas à là même 
          Section des Toxaster, le T. Ricordeaui étant, pour M. de 
          Loriol, un Miotoxaster. 
           
     « Voisine du T. granosus, elle est caractérisée 
          par sa forme plus « courte, plus renflée avec sillon antérieur plus 
          atténué, son ambulacre impair à pores faiblement inégaux et dépourvu 
          de tubercules dans la zone interporifère. — Elle diffère du T. 
          retusus par son sillon antérieur moins profond, sa forme générale 
          moins déclive en avant, son apex plus central, les pores de son 
          ambulacre impair plus inégaux. » (Lambert in Kilian : Sur le Néocomien 
          des environs de Moutiers. B. S. G. F. 3e série, tome xxiii, p. 973 ; 
          1895.) 
           
     Localités. 
          — Moustiers-Sainte-Marie, La Palud-de-Moustiers, Vénascle, Castellane 
          (A.-Maritimes.) — Le Rove (B.-du-Rhône). 
          Assez abondant. — Valanginien. 
     Faculté des Sciences de Grenoble (coll. Kilian); 
          Faculté des Sciences de Marseille (coll. Repellin) ; coll. Lambert, ma 
          collection.  
          
          Planche  I & II 
          (extrait) 
            
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          Toxaster granosus var. kiliani Lambert,1902 
          - Valanginien supérieur, Trigance, Var, 27 mm | 
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          Toxaster maurus 
          Lambert,1920  | 
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    description 
    subséquente de l'espèce par Lambert, 1931 | 
          
  
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    Etude sur les 
    échinides fossiles du nord de l'Afrique, p.40 | 
          
  
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           Toxaster 
          maurus Lambert. 
          Pl. 2, fig. 13,15. 
               
          Cette espèce, encore ni décrite, ni figurée, a été citée en 1920 dans 
          mon Études sur quelques formes primitives de Spatangides, p. 
          13, et en 1920 dans notre Essai de nomenclature raisonnée des 
          Echinides, p. 136. 
               
          Test subcordiforme, mesurant 31 mm, de longueur sur 29 de largeur et 
          18 de hauteur. échancré en avant par un sillon assez profond, rétréci 
          et tronqué en arrière. Face inférieure subpulvinée, avec plastron 
          convexe, niais déprimée vers le péristome, qui est pentagonal et très 
          excentrique ; face postérieure basse, obtuse, à périprocte ovale ; 
          face supérieure assez renflée, surtout sur les bords. Apex central, 
          dicyclique ; pétales très longs, comptant l'impair, par branche, i l 
          zvgopores, les latéraux 52 et les postérieurs 31 ; les pores de 
          l'impair sont transverses, subégaux, séparés par un granule ; les 
          pétales pairs sont déprimés, inégaux, les latéraux très flexueux. à 
          zones porifères inégales, l'antérieure étroite , dans chaque zygopore, 
          les pores sont allongés, transverses, suhégaux, séparés par un granule 
          ; zone interporifère, portant les mêmes tubercules et granules que le 
          reste du test et aussi large que la zone porifère postérieure. Les 
          pétales postérieurs sont moins longs et moins flexueux. Tubercules 
          espacés, épars, assez saillants en dessus, plus gros à la face 
          inférieure et plus serrés sur le plastron ; granules inégaux, assez 
          espacés. 
               
          L'espèce semble assez variable ; chez certains individus la forme 
          s'allonge ; chez d'autres le longueur de certains pétales diminue un 
          peu. Le type figuré par L. Gentil (pl. 2. fig. 13) présente son pétale 
          IV noué au milieu : les branches se rapprochent, le pétale semble se 
          fermer, puis de nouveau les zones porifères s'écartent et le pétale 
          reprend son aspect normal.  | 
            | 
          
               
          T. maurus ne saurait être confondu avec aucun de ses congénères 
          à pétales déprimés. Il se caractérise surtout par la longueur de ses 
          pétales, dont les latéraux sont très flexueux. Je viens d'ailleurs 
          d'indiquer les principales différences qui le distinguent des T. 
          Peroni et T. Villei. T. Collegnoi a ses pétales bien 
          plus courts. 
               
          L'espèce a été trouvée par L. Gentil à Aït-el-Faci et attribuée par 
          lui a l'Hauterivien ; elle paraît assez rare. 
          
          Planche II 
          (extrait) 
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        syntype conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
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        figuré in
        Lambert, 1931, Etude sur les 
    échinides fossiles du nord de l'Afrique, p.40 | 
  
  
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          Toxaster maurus 
          Lambert,1920 -
          Barrémien, Tamri Tal, Nord d'Agadir, Maroc, 36 mm 
          morphe extrème  | 
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          Toxaster maurus 
          Lambert,1920 -
          Barrémien, Tamri Tal, Nord d'Agadir, Maroc, 36 mm | 
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          Toxaster neocomiensis
          Cotteau,1853  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par Cotteau | 
          
  
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    Paléontologie 
    française, terrains crétacés, échinides irréguliers, tome VI, p.162 | 
          
  
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           N°2143
          Echinospatagus neocomiensis, 
          d'Orb., 1853. 
          Pl. 842. 
              
          Toxaster Neocomiensis, Colteau, 1853. Manuscrit. 
              
          Dimensions. Longueur totale, 41 millimètres. Par rapport à la 
          longueur : largeur, 90 centièmes ; hauteur, 69 centièmes. 
              
          Coquille presque aussi large que longue, gibbeuse, un peu 
          polygonale, élargie et largement sinueuse en avant, rétrécie et un peu 
          sinueuse en arrière, dont la hauteur a les 69 centièmes de la 
          longueur, et dont le grand diamètre transversal est au tiers 
          antérieur. Dessus arrondi en avant et de là s'élevant en pente 
          douce jusqu'au sommet placé un peu plus en arrière qu'en avant. La 
          plus grande hauteur est en arrière du sommet, de là une pente déclive 
          droite mène jusqu'à l'area anale en pente rapide. Le pourtour est 
          arrondi et presque inférieur. Dessous presque plan ou à peine 
          convexe. Sillon antérieur large, profond et également creusé jusqu'au 
          sommet. Bouche ovale, transverse, placée en avant du tiers 
          antérieur. Anus oval, acuminé en arrière, placé vers la moitié 
          de la hauteur à la partie supérieure d'une aréa légèrement excavée. 
          Ambulacre impair large, formé de zones étroites, dont les deux 
          branches sont inégales : une plus large en dehors, toutes deux 
          composées de pores en larmes obliques comme des chevrons brisés. 
          Ambulacres pairs superficiels, non creusés, flexueux, larges, 
          formés de zones inégales, la plus large postérieure; les deux zones 
          forment des branches inégales, la plus petite en dedans, toutes 
          composées de pores petits , en fente, très rapprochés et transverses. 
          Il y a des tubercules au milieu de chaque ambulacre pair. Les 
          tubercules sont presque égaux en dessus, tous saillants, sans 
          scrobicules marqués ; on voit seulement de plus gros tubercules 
          scrobiculés sur toutes les régions intérieures. Les granules sont 
          d'une finesse extrême.  | 
            | 
          
               
          Rapports et différences. Voisine, par sa forme élevée, de l'E.gibbus, 
          celte espèce s'en distingue nettement par son sinus postérieur, par sa 
          hauteur moins grande, par son dessus non également convexe, par son 
          sommet en arrière, par son sillon creusé partout, par ses ambulacres 
          pairs superficiels, par ses tubercules entre les zones des ambulacres 
          pairs, et enfin par ses tubercules non inégaux en dessus. 
              
          Localité. M. Cotteau a découvert cette belle espèce dans 
          l'étage néocomien inférieur des environs d'Auxerre (Yonne). M. d'Archiac 
          l'a aussi rencontré à Sancerre (Cher). 
              
          Explication des figures. Pl. 842, fig. 1, coquille de grandeur 
          naturelle, vue en dessus; fig. 2, dessous; fig. 3, profil 
          longitudinal; fig. 4, profil transversal, vu du côté de la bouche ; 
          fig. 5, le même, vu du côté de l'anus; fig. 6, ambulacres et appareil 
          génital grossis. De la collection de M. Cotteau. 
          
          Planche 842 
          (extrait) 
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          Toxaster neocomiensis 
          Cotteau,1853 - Valanginien, Olive, Valence, Espagne, 30 mm | 
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          Toxaster 
          subcavatus (Gauthier  
          in Cotteau, Peron & Gauthier, 1875)  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par Gauthier | 
          
  
    | 
    Echinides fossiles de 
    l'Algérie, 1875, p.69 | 
          
  
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          Echinospatangus subcavatus, 
          Gauthier, 1875. 
          Pl. IV. fig. 
          11-15. 
            
          
               
          Espèce cordiforme, de taille moyenne. Face supérieure arrondie, mais 
          déprimée, offrant une courbe assez régulière, dont le point le plus 
          élevé est au centre. Dessous à peu près plat, creusé au approches du 
          péristome, un peu renflé dans l'aire de l'interambulacre impair. Face 
          postérieure coupée carrément : le périprocte est au sommet d'une aréa 
          bien marquée. 
               
          Appareil apical subcentral, un peu en avant, composé de quatre plaques 
          génitales assez larges et peu allongées, en contact entre elles. La 
          plaque madréporiforme est saillante et granuleuse. Les cinq plaques 
          ocellaires sont intercalées dans les angles des plaques génitales, et 
          se prolongent jusqu'à la plaque madréporiforme. 
               
          Ambulacre impair logé dans un sillon à peine marqué, plus étroit que 
          les ambulacres pairs. Les pores sont presque égaux entre eux, 
          toutefois ceux des rangées extérieures sont un peu plus longs. 
               
          Ambulacres pairs non flexueux, logés dans une dépression légère, assez 
          larges, les postérieurs presque aussi longs que les antérieurs. Les 
          pores sont presque égau, plus allongés cependant dans les rangées 
          externes. 
               
          Péristome pentagonal, à quelque distance du bord. 
               
          Granulation fine, éparse, plus grossière à la face inférieure. 
              
          Rapports et différences. - l'Echinospatangus subcavatus 
          est voisin de forme de l'Ech. granosus, d'Orbigny. Il en 
          diffère par l'absence de gros granules dans le sillon antérieur, par 
          ses ambulacres postérieurs plus longs, par son sillon ambulacraire
           
           | 
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           échancrant 
          moins l'ambitus, par son sommet moins en arrière, par la courbe 
          supérieure moins déclive en avant, par son aire anale plus carrément 
          tronquée, par ses ambulacres légèrement creusés, par son appareil 
          apical plus large et moins long. Il s'éloigne de l'Echin. Collegnoi, 
          d'Orbigny, par ses ambulacres plus longs, moins creusés, par les pores 
          tout différents de l'ambulacre impair ; de l'Echin. Ricordeanus, 
          Cotteau, par se forme beaucoup moins élevée et son aspect fort 
          différent ; de l'Echin. cordiformis par ses ambulacres non 
          flexueux, par son sommet plus en avant, par son sillon moins creusé, 
          par sa face supérieure moins déclive. 
              
          Localité. - Anouel, 
          Teniet-Courass (Djebel-bou-Thaleb, au sud de Sétif, Djebel Afghan). 
          Etage néocomien moyen. 
               
          Collection Peron. 
              
          Explication des figures. 
          - Pl. IV, fig. 11, Echinospatangus subcavatus, vu de profil, de 
          la collection de M. Peron ; fig. 12, face sup. ; fig. 13, face inf. ; 
          fig. 14, région anale ; fig. 15, appareil apical grossi. 
            
            
          
          Planche IV 
          (extrait) 
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        figuré, conservé 
        au Musée d'Histoire Naturelle de Toulouse 
     | 
  
  
    | 
        figuré in
        Vadet & al., 
        2007, Les Echinides de Safi (Maroc), p.39 | 
  
  
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          Toxaster 
          subcavatus (Gauthier  
          in Cotteau, Peron & Gauthier, 1875), Valanginien inférieur, Maroc 
          36mm | 
            | 
         
       
          
     
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    Genre  
      Aphelaster
    Lambert, 
    1920 
    Sur quelques genres 
    nouveaux d'échinides, p.14 
          
    Espèce type
     Aphelaster integer
    Lambert, 1920, 
    par désignation originale, ibid., p.120. 
    Extension 
    stratigraphique 
    (bibliographique, non vérifiée) 
    : Hauterivien - Berriasien  | 
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    | 
    description du genre | 
  
  
    | 
          Essai de 
          nomenclature raisonnée des échinides, Lambert & Thiery, p.437 | 
  
  
    | 
     cf.
    infra pour diagnose originale du genre par Lambert, 1920  | 
  
  
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          | 
          Genre : APHELASTER Lambert, sur 
          q. q. nouv. genres d'Echin., p.14 ; 1920 
          Test circulaire, subconique, à 
          base plane ; périprocte ouvert un peu au dessus de la marge ; 
          péristome subpentagonal, peu excentrique en avant. Pétales allongés, 
          ouverts, tous semblables, l'impair un peu plus droit, à zones 
          porifères égales composées de pores allongés, transverses. 
          
          Type : A. integer 
          Gauthier (Mss) de l'Hauterivien de Provence et de 
            | 
            | 
          
           Majorque, 
          Notes provençales, n°11, p.9, pl.3, fig.1. Cotteau avait connu 
          cette espèce, mais il en avait fait un Holaster Jutieri (in 
          schedulis). 
          
          Autre espèce : A. 
          tosaeensis de Loriol (Toxaster) du Crétacé du Japon, 864, 
          p.36, pl.3, fig.7 
             | 
         
       
      
     
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          Aphelaster 
          integer 
          Lambert, 1920  | 
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    diagnose originale du 
    genre et désignation de l'espèce-type par Lambert, 1920  | 
  
  
    | 
          
          Note 
          sur quelques échinides du Crétacé inférieur de la Provence, p.9 | 
  
  
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           Genre 
          APHELASTER Lambert. 
           
     Test de moyenne taille, circulaire, subconique en 
          dessus et à face inférieure plane. Apex central, compact, avec 
          ocellaire latérale gauche pénétrant seule jusqu'à la plaque criblée. 
          Pétales homogènes, étroits, allongés, ouverts, les pairs subflexueux, 
          l'impair plus droit, mais semblable aux autres, avec zones porifères 
          égales, toutes composées de pores allongés, à peine en circonflexe, 
          séparés par un granule et non conjugués. Péristome pentagonal, 
          excentrique en avant, mais restant très éloigné du bord. Ni carène 
          postérieure, ni sillon antérieur, celui-ci remplacé par une très 
          légère dépression visible en dessus mais s'atténuant au point de 
          disparaître à l'ambitus. Périprocte ovale, marginal. Tubercules très 
          espacés, uniformément répartis dans toutes les aires et granules 
          intermédiaires fins, inégaux, peu serrés. 
           
     Type: A. integer Gauthier del'Hauterivien de la 
          Provence (Escragnolles) mesurant 37 millim. de longueur, même largeur 
          et 24 de hauteur. 
           
     Les rapports de ce genre sont évidemment étroits, comme 
          le pensait Gauthier, avec Toxaster, dont il ne le séparait pas. 
          C'est donc un Prospatangidae de la sous-famille des 
          Toxasteridae. Mais notre genre se distingue de Toxaster par 
          sa forme circulaire, par l'absence de sillon antériéur, par ses 
          pétales semblables, les pairs à peine flexueux, tous à zones porifères 
          égales, enfin par la position de son périprocte. La réunion de tous 
          ces caractères imprime à cette forme une physionomie bien 
          particulière, qui ne permet de la confondre avec aucune autre. 
           
     A integer a été réncontré dans l'Hauterivien par 
          Gauthier à Escragnolles et Clars (Alpes-Maritimes), Le Médecin près 
          Marseille (Bouchesdu-Rhône) et retrouvé par M. le Dr Guébhard 
          àCastellane, Laroque-Esclapon, Eoulx Mons et Peyroules.  
          
          planche III 
          (extrait) 
          
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    | 
        paratype, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
     | 
  
  
    | 
        figuré in
        Lambert, 1920,
        Note 
        sur quelques échinides du Crétacé inférieur de la Provence, p.9 | 
  
  
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          Aphelaster 
          integer 
          Lambert, 1920, Valanginien inférieur, Agadir, Maroc, 40 mm | 
            | 
         
       
          
     
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          Aphelaster 
          integer 
          Lambert, 1920, Valanginien inférieur, Agadir, Maroc, 42 mm | 
            | 
         
       
          
     
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    Genre  
      Epiaster
    d'Orbigny, 
    1853 
    Paléontologie 
    française, terrains crétacés, tome VI, p.186 
          
    Espèce type
     Spatangus crassissimus
    Defrance, 1827, 
    par désignation subséquente de Savin (1905), p.120. 
    Dictionnaire des 
    sciences naturelles, p.96 
    
    Extension 
    stratigraphique 
    (bibliographique, non vérifiée) 
    : Barrémien - Cénomanien 
    Syn. 
    
     
      - 
    
    
    Miotoxaster
    POMEL, 1883, p.44. Espèce type 
    : 
    Echinospatagus breyniusi
    d'Orbigny, 1859, p.173 ; 
    synonyme subjectif plus récent  
      - 
    
    
    Pseudoepiaster
    Seunes, 1888, p.803 ; synonyme 
    subjectif plus récent  
      - 
    
    
    Tainiaster
    Lambert, 1895, p.158 ; 
    synonyme subjectif plus récent  
     
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    | 
      | 
  
  
    | 
    diagnose originale du 
    genre par d'Orbigny | 
  
  
    | 
          Paléontologie 
          française, terrains crétécés, tome VI, p.186 | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          | 
           Genre
          Epiaster, d'Orb., 1853 
              
          Spatangus (pars) auctorum. Micraster (pars), Agassiz, 1836. 
          
               
          Caractères. Appareil génital et ocellaire, comme 
          dans les autres genres de la famille, 4 plaques génitales perforées en 
          contact, au centre du sommet, dont la plaque génitale antérieure 
          droite est la plus grande, et porte en arrière une protubérance 
          madréporiforme. Bouche bilabiée, transversale, pourvue 
          inférieurement d'une lèvre saillante qui rend cette ouverture comme 
          sinueuse de chaque côté ; elle est placée en dessous, en avant. 
          Anus oval, longitudinal, supramarginal, souvent placé dans une 
          aréa assez distincte. Ambulacres pétaloïdes, inégaux. 
          Ambulacres pairs placés dans des sillons plus ou moins 
          circonscrits, toujours inégaux, les antérieurs les plus longs. Ils 
          sont formés de zones généralement égales, de pores allongés 
          transverses. Les ambulacres semblent limités à la dépression qui les 
          renferme ; mais ils se continuent extérieurement jusqu'à la bouche par 
          des pores très petits. Point de fasciole. Tubercules 
          espacés, crénelé, souvent scrobiculé, inégaux. Coquille mince, 
          cordiforme. 
          
               
          Rapports et différences. Ce genre se distingue nettement des 
          genres précédents, par sa bouche bilabiée, sinueuse ; pas ses 
          ambulacres pétaloïdes généralement creusés et circonscrits ; par les 
          zones de pores égales aux ambulacres pairs. Il se distingue de tous 
          les genres qui suivent, dont il a les ambulacres et la bouche 
          bilabiée, par le manque complet de fasciole. 
          
               
          Histoire. M. Agassiz, en 1847, en limitant son genre Micraster, 
          lui assigne pour caractère d'avoir un fasciole sous-anal. M. 
          Agassiz a en effet retrouvé le fasciole  
           | 
            | 
          
           
          sur quelques-unes des espèces 
          qu'il y place ; mais nous avons la certitude qu'il a classé encore 
          beaucoup d'espèces dans son genre, plutôt d'après la forme que d'après 
          le fasciole. Nous avons en effet reconnu que son Micraster 
          undulatus n'avait pas de fasciole sous-anal, mais bien un double 
          fasciole comme les Schysaster, tandis que l'examen minutieux 
          nous a démontré que ses Micraster polygonus, 
          trigonalis, acutus, distinctus et aquitanicus 
          manquent totalement de fasciole sous-anal, et même d'aucun fasciole. 
          Si, comme M. Agassiz, l'on attache une valeur générique à la présence, 
          à la forme et au lieu qu'occupent les fascioles dans cette famille, il 
          est évident que les espèces précédentes et plusieurs autres qui sont 
          toujours dépourvues de ces fascioles ne peuvent plus rester dans le 
          genre Micraster de cet auteur. C'est persuadé de ce fait, que 
          nous nous trouvons forcé de séparer du genre Micraster de M. 
          Agassiz toutes les espèces dépourvues de fasciole, et de les réunir 
          ici sous le nom générique d'Epiaster. 
          
               Nous 
          connaissons aujourd'hui huit espèces toutes spéciales aux 
          terrains crétacés : une au 18e étage aptien, une au 19e 
          étage albien, cinq au 20e étage cénomanien, et une au 
          22e étage sénonien. Ainsi le maximum de développement 
          spécifique aurait lieu dans le 20e étage cénomanien. C'est encore pour 
          ce genre un fait de localisation très-remarquable. 
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          Epiaster 
          crassissimus (Defrance,1827)  | 
            | 
         
       
              
     
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    | 
    diagnose originale de 
    l'espèce par Defrance | 
          
  
    | 
    Dictionnaire des 
    sciences naturelles, 1827, p.96 | 
          
  
    | 
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          | 
           
              
          Spatangue très-épais ;
          Spatangus crassissimus, Def. Echinide ovale-cordiforme, à cinq 
          ambulacres enfoncés, canaliculé antérieurement. Cette espèce est très-ramarquable 
          par l'épaisseur du bord postérieur, au haut duquel se trouve l'anus. 
          La bouche est très-rapprochée du bord. Diamètre, deux pouces. Fossile 
          de la craie chloritée du Hàvre. 
           | 
         
       
      
     
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    | 
      | 
  
  
    | 
    description de 
    l'espèce par d'Orbigny | 
          
  
    | 
    Paléontologie 
    française, terrains crétacé, tome VI, p.194 | 
          
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          | 
           N° 2159.
          Epiaster crassissimus, 
          d'Orb., 1853. 
          pl.860. 
          
               
          Dimensions. Longueur totale, 64 millimètres. Par rapport à 
          longueur : largeur, 86 centièmes ; épaisseur, 63 centièmes. 
              
          Coquille cordiforme, triangulaire, un peu polygone au pourtour, 
          élargie et sinueuse en avant, très-rétrécie, très-prolongée et 
          tronquée en arrière, donc la hauteur a les 63 centièmes de la longueur 
          et dont le grand diamètre transversal est bien en arrière du tiers 
          antérieur. Dessus très-convexe, très-arrondi en avant, de là 
          s'élançant en courbe assez régulière jusqu'à l'aréa anale qui forme 
          une pente inclinée, évidée très-prolongée en talon en arrière. On 
          remarque de chaque côté des régions interambulacraires, des séries de 
          légères protubérances. Le sommet est bien en avant de la moitié, 
          tandis que le point le plus épais est en arrière de cette partie. Le 
          pourtour arrondi, convexe, est néanmoins près de la base. Dessous 
          presque plan, seulement un peu plus renflé à la partie médiane 
          postérieure et sur les côtés en avant. Sillon antérieur large et 
          profond. Bouche bilabiée, placée au quart antérieur, aec des 
          dépression latérales. Anus oval, placé au sommet d'une aréa 
          ovale, allongée, au-dessus des deux tiers supérieurs de cette large 
          région déclive si caractéristique de cette espèce. Ambulacre impair 
          assez large, formé de deux zones très-étroites composées de paires de 
          pores obliques virgulaires séparés par un tubercule. Ambulacres 
          pairs inégaux, antérieur d'un tiers plus long que le postérieur, 
          tous deux larges, un peu arqués, profondément creusés, formés de zones 
          porifères, larges, peu inégales, dont l'intervalle lisse et creusé en 
          sillon, est plus large que les zones. Pores allongés, acuminés, 
          transverses et rapprochés. Tubercules crenelés, espacés et 
          petits en dessus ; beaucoup plus gros en dessus (sic). 
              
          Rapports et différences. La grande hauteur déclive de l'aréa 
          anale, qui forme un long prolongement postérieur, suffit, ainsi que la 
          profondeur des ambulacres et la disposition des zones porifères, pour 
          caractériser parfaitement cette espèce. 
              
          Histoire. Assez bien indiquée par M. Defrance, en 1827, sous le 
          nom de Spatangus crassissimus, cette espèce a néanmoins reçu 
          quatre ans plus tard de M. Deshayes le nom de Spatangus acutus. 
          M. Des Moulins l'a conservée sous ces deux noms comme deux espèces 
          différentes. En 1840 et 1847, M. Agassiz, en la  
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           classant dans 
          son genre Micraster, adopta seulement le dernier nom. Comme la 
          dénomination imposée par M. Defrance a quatre ans d'antériorité sur 
          l'autre, nous la conservons naturellement à l'espèce. M. Agassiz ayant 
          donné pour caractère au genre Micraster d'avoir un fasciole 
          anal, cette espèce ne peut plus y reste, car après un examen minutieux 
          de plus de douze échantillons des mieux conservés, nous nous sommes 
          parfaitement assuré que cette espèce, comme les précédentes, manque 
          totalement de faciole, et qu'elle ne peut dès lors rester dans le 
          genre Micraster. 
              
          Localité. Elle est caractéristique du 20e étage cénomanien ou 
          craie chloritée. Elle a été recueillie par nous à Villers (Calvados) ; 
          au Hàvre (Seine-Inférieure) ; dans la plaine au bas de Tourtenay 
          (Deux-Sèvres) ; M. d'Archiac l'a rencontrée à Mortagne, à Gacé (Orne) 
          ; à Saint-Mans, près de Saumur (Maine-et-Loire). 
              
          Explication des figures. Pl. 860, fig. 1, coquille un peu 
          réduite, vue en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil longitudinal 
          ; fig. 4, profil transversal, vu du côté de la bouche ; fig. 5, la 
          même, du côté de l'anus ; fig. 6, ambulacres grossis : a, ambulacre 
          impair ; b, ambulacre pair ; fig. 7, détails grossis de l'ambulacre 
          impair ; fig. 8, détails grossis de l'ambulacre pair. De notre 
          collection. 
          
          Planche 860 
          (extrait) 
          
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        figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
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        figuré in
        d'Orbigny, 1853,
        
        Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, 
        p.194 | 
  
  
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        figuré, conservé à 
        Université Claude Bernard Lyon I | 
  
  
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        figuré in
        Vadet, 2015, Place d'Epiaster 
        undulatus dans la classification, p.6 | 
  
  
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        figuré, conservé 
        au Museum d'Histoire Naturelle d'Auxerre | 
  
  
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        figuré in
        Cotteau, 1865, Étude sur 
        les échinides fossiles du département de l’Yonne - terrain Crétacé 
        (suite), p.259 
        
        et
        Houdard, 1931, La 
        paléontologie de l'Yonne au Musée d'Auxerre, p.246  | 
  
  
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          Epiaster 
          crassissimus (Defrance,1827), 
          Cénomanien, Calvados, 48 mm | 
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          Epiaster 
          dartoni Cooke,1954  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par Cooke,1954 | 
          
  
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    Some Cretaceous 
    Echinoids from the Americas, p.108 | 
          
  
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           Epiaster 
          dartoni Cooke, n. sp. 
          Plate 28, 
          figures 1-10 
              
          Horizontal outline cordate, 
          anterolateral margins evenly rounded, posterolateral margins nearly 
          straight, widest at the anterior third, narrow behind ; lateral 
          profile highest behind the apical system, steeply convex in front, 
          steeply truncated behind ; upper surface strongly inflated, lower 
          surface slightly convex. Apical system nearly central, with four 
          equally spaced genital pores, posterior genital plates in contact 
          behind the central madreporite, posterior ocular plates in contact. 
          Anterior ambulacrum depressed throughout ; pores of petaliferous part 
          short, chevron-shaped, pores of each pair separated by a bead. Paired 
          petals moderately depressed, the anterior pair somewhat longer than 
          the posterior ; anterior pair extending two-thirds the way to the 
          margin, posterior pair halfway ; pores transversely elongated, 
          poriferous zones about as wide as the interporiferous. Peristome small, 
          subpentagonal, far forward. Periproct elongated, pointed at both ends, 
          well up on the posterior truncation, visible from above. Tubercles 
          closely spaced on plastron, more widely spaced elsewhere. Small 
          granules occupying the spaces between the tubercles in a broad, well-defined 
          band surrounding the petals. 
               
          Lengths of cotypes 43 mm, 36.6 mm ; widths 39.4 mm, 34.3 mm ; heights 
          27 mm, 22.6 mm. 
              
          Occurence. - New Mexico : Ridge south of Nig Hatchet Mounted, 
          Grant County, (USGS 10159, 10161, N. H. Darton). 
               
          Mexico. - Arroyo Palomas, a southern tributary of Arroyo la Zorra, 
          near Rancho San Vicente, Coahuila (USGS 24511, Teodoro Diaz). 
           | 
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           Geological horizon. - Lower Cretaceous, Aptian (?) 
              
          Types. - USNM 108722, two cotypes. 
              
          Figured specimen. - USNM 108711, from USGS 24511. 
              
          Comparisons. - This species differs from Epiaster 
          crassissimus (Defrance) as figured by d'Orbigny in that the pores 
          of its paired petals are longer, the interporiferous zones 
          correspondingly narrower ; and the posterior truncation is convex, not 
          concave and produced behind. It closely resembles Epiaster whitei 
          Clark (Cooke, 1946, p. 244, pl. 32, figs. 16, 17), but its posterior 
          end is narrower, its posterolateral sides are straighter, and its 
          posterior petals are a trifle shorter. 
              
          Remarks. - This species is named in honor of the collector, the 
          late N. H. Darton. 
          
          Planche 28 
          (extrait) 
          
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          Epiaster 
          dartoni Cooke,1954, 
          Cénomanien, Nord de Rams, Ras al Khaimah, Emirats Arabes Unis, 28 mm | 
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          Epiaster distinctus (Agassiz 
          in Ag. & Desor, 1847)  | 
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    description de 
    l'espèce par d'Orbigny | 
          
  
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    Paléontologie 
    française, terrains crétacés, tome VI, p.196 | 
          
  
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           N° 2160.
          Epiaster distinctus, d'Orb., 1853. 
          pl.861. 
          
               
          Dimensions. Longueur totale, 57 millimètres. Par rapport à la 
          longueur : largeur, 98 centièmes; hauteur, 65 centièmes. 
           
     Coquille cordiforme, polygone au pourtour, 
          presque aussi large que longue , élargie et un peu sinueuse en avant, 
          rétrécie et tronquée verticalement en arrière, dont la hauteur a les 
          65 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal est 
          presque à la moitié. Dessus très convexe, arrondi en avant, et 
          de là décrivant une courbe régulière jusqu'à l'aréa anale, coupée 
          perpendiculairement. Le sommet, placé bien plus en arrière 
          qu'en avant, n'est pas le point le plus épais , qui se trouve en 
          arrière. La partie convexe du pourtour est arrondie. Dessous 
          légèrement convexe , surtout à la région médiane postérieure. 
          Bouche placée au quart antérieur. Anus oval , placé au 
          sommet d'une aréa perpendiculaire, légèrement creusée, au tiers 
          supérieur de la hauteur totale. Ambulacre impair placé dans un 
          sillon peu creusé, mais élargi en avant, formé de zones très étroites 
          , de pores simples ovales par paires obliques , réunies par un 
          tubercule. Ambulacres pairs assez excavés, divergents, inégaux 
          ; les antérieurs d'un tiers plus longs que les autres, et un peu 
          arqués ; tous formés de zones presque égales , aussi larges que leur 
          intervalle , formés de pores allongés transverses et par paires 
          égales. Tubercules petits et rares en dessous, surtout en 
          avant. 
              
          Rapports et différences. Voisine de la précédente par ses 
          ambulacres et son aspect, cette espèce s'en distingue par sa région 
          anale, coupée verticalement et non oblique.  | 
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          Localité. Elle est spéciale jusqu'à présent au 20° étage 
          cénomanien. Elle a été recueillie au port des Barques(CharenteInférieure); 
          à Villers (Calvados); au Havre par nous ; à Rouen ( Seine-Inférieure 
          ), par M. Hébert ; auprès d'Aubenton (Aisne); à Sancerre (Cher) , par 
          M. d'Archiac ; dans les ravins de la Fauge, près de Villars de Lans 
          (Isère), par M. Albin Gras ; aux environs de Sainte-Croix, canton de 
          Vaud (Suisse), par M. Campiche ; à Ségnelay (Yonne) par M. Ricordeau. 
              
          Explication des figures. Pl. 861, fig. 1, Coquille de grandeur 
          naturelle, vue en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil 
          longitudinal ; fig. 4, profil transversal , vu du côté de la bouche ; 
          fig. 5, le même, du côté de l'anus ; fig. 6, ambulacres grossis : a, 
          ambulacre impair; b, c, ambulacres pairs ; fig. 7, partie de 
          l'ambulacre impair, grossi ; 11g. 8, partie grossie de l'ambulacre 
          pair antérieur. De notre collection. 
          
          Planche 861 
          (extrait) 
          
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          Epiaster distinctus (Agassiz 
          in Ag. & Desor, 1847), 
          Albien supérieur, La Hève, Le Havre, 56 mm | 
            | 
         
       
          
     
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          Epiaster michelini (Agassiz, 
          1847)  | 
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    description de 
    l'espèce par d'Orbigny | 
          
  
    | 
    Paléontologie 
    française, terrains crétacés, tome VI, p.205 | 
          
  
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           N° 2164.
          Micraster Michelini, 
          Agass., 1847. 
          pl.866. 
          
              
          Dimensions. Longueur totale, 41) millimètres. Par rapport à la 
          longueur : largeur, 89 centièmes; hauteur, 62 centièmes. 
              
          Coquille cordiforme, oblongue, assez renflée, très-élargie et 
          sinueuse en avant, très-rétrécie et tronquée en arrière, dont la 
          hauteur a les 62 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre 
          transversal est au tiers antérieur. Dessus arrondi en avant, de 
          là s'arquant régulièrement jusqu'à l'aréa anale, tronquée obliquement, 
          de manière à ce que la partie saillante soit en bas. Le sommet est aux 
          deux cinquièmes Antérieurs et la partie la plus haute est un peu en 
          arrière. La partie la plus convexe du pourtour est à la base. 
          Dessous plat, seulement un peu plus convexe sur la ligne médiane 
          postérieure. Sillon antérieur très-creusé près du sommet, et de là non 
          interrompu, mais moins profond, jusqu'à la bouche. Bouche 
          bilabiée, placée au quart antérieur. Anus ovale, longitudinal, placé 
          au sommet d'une area ovale, circonscrite de légères saillies, assez 
          près du dessus. Ambulacre impair aussi large et aussi profond 
          que les autres, formé de deux zones très-écartées, étroites de paires 
          de petits pores ovales, transverses, séparés par un bourrelet. 
          Ambulacres pairs très inégaux, les antérieurs bien plus longs, 
          tous larges, profondément excavés, un peu flexueux, plus larges à leur 
          extrémité, formés de zones inégales, les plus larges externes, dont 
          l'intervalle lisse est plus large que les zones. Les pores sont 
          aussi inégaux, les plus longs en dehors, les plus petits en dedans de 
          chaque zone, tous oblongs, transverses et conjugués avec une ligne de 
          granules entre chaque paire de pores. Tubercules très-inégaux, 
          les plus gros en avant en dessous. Fasciole étroit, plus 
          supérieur qu'inférieur. 
              
          Rapports et différences. Par sa forme cordiforme, ovale, par la 
          largeur des ambulacres et leurs zones inégales, cette espèce se 
          distingue très-facilement de la précédente. Elle se distingue du M. 
          cor-anguinum, par son aréa anale, oblique en dessus, et par les 
          ambulacres très-différents.  | 
            | 
          
               
          Localité. Cette espèce a été peu définie dans ses caractères et 
          son étage par M. Agassiz. Nos recherches nous ont donné la certitude 
          qu'elle est bien tranchée et spéciale à l'étage turonien. Nous l'avons 
          en effet recueillie à Sainte-Maure, à Saint-Christophe 
          (Indre-et-Loire); à Ponce, à Saint-Germain, près de la Flèche (Sarlhe) 
          ; aux environs de Châtellerault (Vienne) ; à Martron 
          (Charente-Inférieur), dans les couches supérieures à Fumel (Lot-et-Garounc); 
          à Uchaux (Vaucluse); M. d'Archiac l'a rencontrée à Thaims 
          (Charente-Inférieure); et M. bourgeois à Couture (Loir-et-Cher). 
              
          Explication des figures. Pl. 866, fig. 1, coquille de grandeur 
          naturelle, vue en dessus; fig. 2, dessous; fig. 3, profil longitudinal 
          ; fig. 4, profil transversal du côté de la bouche ; fig. 5, le même, 
          du coté de l'anus ; fig. 6, ambulacres grossis; fig. 7, ambulacres 
          pairs, grossis; fig. 8, zone de l'ambulacre impair, grossie; fig. 9, 
          une plaque latérale, grossie. De notre collection; 
          
          Planche 866 
          (extrait) 
          
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        figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
     | 
  
  
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        figuré in
        d'Orbigny, 1853,
        
        Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, 
        p.205 | 
  
  
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        figuré, conservé 
        au Museum d'Histoire Naturelle du Mans 
     | 
  
  
    | 
        figuré in
        Cotteau & 
        al., 
        1859, Échinides du département de la Sarthe considérés au point 
        de vue zoologique et stratigraphie, p.244 | 
  
  
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          Epiaster cf. michelini (Agassiz, 
          1847)  
        - Cénomanien, 
          Huesca, Espagne, 36 mm  | 
            | 
         
       
      
     
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          Epiaster 
          seynensis (Lambert, 1920)  | 
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    | 
    diagnose originale de 
    l'espèce par Lambert, 1920 | 
  
  
    | 
        
        Note 
        sur quelques échinides du Crétacé inférieur de la Provence, p.12 | 
  
  
    
     
      
      
        
          | 
           
               
          Miotoxaster seynensis Lambert. Cette espèce est voisine du M. 
          Ricordeaui Cotteau(Toxaster) avec lequel elle a été souvent 
          confondueet dont elle ne constitue sans, doute qu'une variété 
          méditerranéenne. Elle en diffère par sa forme moins courte, par les 
          pores externes de son pétale impair plus souvent légèrement allongés 
          dans les séries externes, ce qui la rapproche aussi du M. 
          subcylindricus A. Gras (Holaster) d'ailleurs plus allongé, 
          subcylindrique; mais elle se distingue des deux espèces par ses 
          pétales pairs sensiblement plus larges, avec zones porifères plus 
          développées.  
          
               Cette 
          espèce semble caractéristique du Barrémien dans le département du 
          Gard, à Lussan, et surtout à Seynes, où elle avait été citée par 
          Emlien Dumas sous le nom de Toxaster Brunneri Mérian, qui est 
          un Pliotoxaster du Crétacé inférieur des Alpes Suisses, sinon 
          un synonyme du P. Collegnoi Sismonda (Toxaster). Gauthier 
          l'avait recueillie dans le Néocomien, sans préciser le sous-étage et 
          probablement encore au même niveau à laNerthe et au Médecin près 
          Marseilles. M. le Dr Guébhard l'a aussi rencontré dans le Barrémien à 
          La Garde (Basses-Alpes). 
           
  
          
          planche III 
          (extrait) 
          
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        syntype, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
     | 
  
  
    | 
        figuré in
        Lambert, 1920,
        Note 
        sur quelques échinides du Crétacé inférieur de la Provence, p.12 | 
  
  
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          Epiaster 
          seynensis (Lambert, 1920)  
        - Barrémien 
          inférieur, Gard, 38 mm  | 
            | 
         
       
      
     
     | 
  
  
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          Epiaster 
          seynensis (Lambert, 1920)  
        - Barrémien 
          inférieur, Gard, 25 mm  | 
            | 
         
       
      
     
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    | 
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          Epiaster 
          thomasi Gauthier, 1876  | 
            | 
         
       
              
     
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      | 
  
  
    | 
    diagnose originale de 
    l'espèce par Gauthier  | 
  
  
    | 
          Echinides 
          fossiles de l'Algérie, fasc. 3, étages Urgo-Aptien et Albien, p.73 | 
  
  
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          | 
           Epiaster 
          Thomasi, Gauthier, 1876. 
          Pl. VI, fig. 
          3-5. 
          
            
            
              
                | Longueur.  
                .  .  .  .  .  .  .  . | 
                42 millim. | 
               
              
                | Largeur.  
                .  .  .  .  .  .  .  .  
                . | 
                37 | 
               
              
                | Hauteur.  
                .  .  .  .  .  .  .  .  
                . | 
                27 | 
               
             
            
           
           Espèce 
          oblongue, assez large, renflée, un peu rétrécie en arrière, 
          régulièrement arrondie à la face supérieure, convexe en dessous. 
               
          Sommet subcentral, plutôt en avant. Appareil apical compact et peu 
          étendu. Ambulacre impair logé dans une dépression peu profonde, 
          évasée, échancrant à peine l'ambitus, et se prolongeant du sommet à la 
          bouche. Pores allongés, obliques, ayant une tendance à se disposer en 
          chevrons. L'espace qui sépare les zones est large, et porte des 
          tubercules relativement assez gros et irrégulièrement placés. 
               
          Ambulacres pairs longs et presque égaux, les postérieurs un peu plus 
          courts, subpétaloïdes, dans une dépression peu profonde. Zones 
          porifères égales, séparées par un intervalle peu considérable. Les 
          pores sont allongés et égaux. 
               
          Périprocte ovale longitudinalement, au sommet de la face postérieure, 
          qui est plutôt arrondie que tronquée. Péristome bilabié, à fleur du 
          test, au quart antérieur. Tubercules répandus uniformément sur toute 
          la surface du test, de grosseur variable, n'augmentant pas de volume à 
          la face inférieure. 
           | 
            | 
          
               
          Rapports et différences. - L'Epiaster Thomasi est voisin 
          de l'Ep. trigonalis, d'Orbigny, dont il a les ambulacres longs 
          et peu creusés, et l'aspect arrondi et non anguleux à la face 
          supérieure ; il s'en distingue par sa forme ovale et non triangulaire, 
          moins surbaissée en avant et en arrière, par sa plus grande largeur 
          moins en avant, par son dessous plus convexe, par ses ambulacres pairs 
          presque égaux en longueur, à zones porifères égales, par ses 
          tubercules n'augmentant pas de volume à la face inférieure. 
              
          Localité. - Berouaguiah 
          (3 kilomètres N.-E, de la Smalah), département d'Alger. 
               
          Etage albien. 
               
          Collections Thomas, Peron. 
              
          Explication des Figures. 
          - Pl. VI, fig. 3, Epiaster Thomasi, vu de côté ; fig. 4, face 
          supérieure ; fig. 5, face inférieure. 
          
          Planche VI 
          (extrait) 
          
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          Epiaster 
          thomasi (Gauthier, 1876)  
        - Cénomanien, 
          Busot, Alicante, Espagne, 70 mm  | 
            | 
         
       
      
     
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          Epiaster 
          thomasi (Gauthier, 1876)  
        - Cénomanien, 
          Alicante, Espagne, 54 mm  | 
            | 
         
       
      
     
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          Epiaster 
          thomasi (Gauthier, 1876)  
        - Cénomanien, 
          Busot, Alicante, Espagne, 56 mm  | 
            | 
         
       
      
     
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          Epiaster 
          thomasi (Gauthier, 1876)  
        - Cénomanien, 
          Busot, Alicante, Espagne, 60 mm  | 
            | 
         
       
      
     
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          Epiaster 
          trigonalis (Desor, 1847)  | 
            | 
         
       
              
     
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    | 
    diagnose originale de 
    l'espèce par Desor  | 
  
  
    | 
          Catalogue 
          raisonné des échinides vivans et fossiles, 1847, p.130 | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          | 
           trigonalis 
          Desor. - R 90. - Espèce plate, trigonale, beaucoup plus large en en 
          avant qu'en arrière. 
               
          Gault d'escragnolles. - Michelin, d'Orbigny  | 
         
       
      
     
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
    description de l'espèce 
    par Cotteau  | 
  
  
    | 
          Paléontologie 
          française, tome VI, terrains crétacés, p.189 | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          | 
           N° 2156.
          Epiaster trigonalis, 
          d'Orb., 1853. 
          pl.855. 
              
          Micraster trigonalis, Desor et Agassiz, 1847. Catal. raisonné, 
          p. 130. Modèles p. 90. 
              
          Id., d'Orb., 1847. Prod. de Pal. strat., 2, p. 141 ; étage 19e, 
          n°312. 
               
          Dimensions. Longueur totale, 45 millimètres. Par rapport à la 
          longueur : largeur, 94 centièmes ; hauteur, 53 centièmes. 
              
          Coquille cordiforme, presque trigone, sans angle, à surface 
          unie, un peu moins large que longue, très-élargie et échancrée en 
          avant, rétrécie et obtuse en arrière, dont la hauteur a les 53 
          centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal 
          antérieur se trouve vers le tiers antérieur. Dessus lisse, 
          uniformément bombé, arrondi en avant, très-surbaissé, en dessus, et 
          encore arrondi, mais un peu plus épais en arrière. Le sommet, qui est 
          un peu en avant de la partie la plus bombée, est antérieur. Le 
          pourtour est très-arrondi, et sa grande convexité est au tiers de la 
          hauteur. Dessous peu convexe, mais un peu plus sur la région 
          médiane postérieure et sur les côtés en avant. Sillon antérieur 
          étroit et très-peu profond, quoique prononcé de la bouche au sommet.
          Bouche ordinaire, placée en avant du quart de la longueur. 
          Anus oval, placé en arrière, sans aréa, au-dessus de la moitié de 
          la hauteur totale. Ambulacre impair étroit ; les zones sont 
          aussi très-étroites, formées, sur un entourage spécial de deux petits 
          pores obliques, inégaux, ovales ou en forme de larme. Ambulacres 
          pairs, presque superficiels, ou à peine déprimés, inégaux en 
          longueur, l'antérieur d'un quart plus large que le postérieur, formés 
          de zones légèrement inégales, la plus large en arrière ; l'intervalle 
          entre les zones, couvert de tubercules, est égal en largeur à la plus 
          large zone. Les pores sont par pairs transverses, très-longs, à 
          peine séparés l'un de l'autre, circonscrits d'une rainure, et 
          surmontés d'une rangée de granules. Tubercules petits, espacés 
          en dessus, un peu plus gros en dessous, surtout en avant. 
            
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          Rapports et différences. Cette espèce se distingue de toutes 
          les autres par ses ambulacres pairs superficiels, par son sillon peu 
          creusé, par son ensemble lisse et trigone. C'est un type impossible à 
          confondre. 
              
          Localité. Elle propre au 19e étage albien ou gault. Elle s'est 
          rencontrée à Escragnolles (Var), et à Gérodot (Aube), où nous l'avons 
          recueillie ; et peut-être à Sainte-Croix, canton de Vaud (Suisse). 
              
          Explication des figures. Pl. 855, fig. 1, dessus de grandeur 
          naturelle ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil longitudinal ; fig. 4, 
          profil transversal, du côté de la bouche ; fig. 5, le même, du côté de 
          l'anus ; fig. 6, ambulacre grossi ; a, ambulacre impair ; b,
          c, ambulacres pairs ; fig. 7, pores de l'ambulacre impair, 
          grossis ; fig. 8, une partie de l'ambulacre pair, grossie pour montrer 
          la forme des pores. De notre collection. 
          
          Planche 855 
          (extrait) 
          
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          Epiaster 
          trigonalis (Desor, 1847)  
        - Cénomanien, 
          Alicante, Espagne, 46 mm  | 
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          Epiaster 
          villei Coquand,1862  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par Coquand, 1862 | 
  
  
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          Géologie et 
          paléontologie de la région Sud de la province de Constantine | 
  
  
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           210. — 
          Epiaster 
          villei
          H. COQ., Pl. XXIV , fig. 
          10 , 41 et 12. 
          Longueur : 80 
          millim. Par rapport à la longueur ; largeur : 87/100 ; hauteur : 
          50/100. 
          Coquille 
          cordiforme, polygonale au pourtour , élargie et sinueuse en avant, 
          rétrécie et tronquée verticalement en arrière par un aire anale , dont 
          le plus grand diamètre transversal passe au sommet ambulacraire, ce 
          sommet situé un peu en avant de la moitié. Dessus presque plat, plus 
          élevé en arrière qu'en avant, présentant une arête en toit du sommet 
          ambulacraire à l'aire anale; dessous convexe dans la partie 
          postérieure, plat antérieurement. 
          Péristome 
          ovale transversalement au quart antérieur. Périprocte ovale au sommet 
          d'une aréa anale qui est beaucoup plus longue que large.  | 
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           Ambulacre 
          impair placé dans un sillon étroit, élargi en avant et se prolongeant 
          jusqu'au périprocte , formé de zones étroites de pores obliques ; 
          ambulacres pairs droits excavés, divergents, inégaux ; les antérieurs 
          plus longs que les postérieurs, tous formés de zones presque égales à 
          pores allongés ; l'intervalle entre chaque zone un peu plus grand que 
          la largeur des zones. Tubercules petits. 
          Cette espèce 
          diffère de l'E. Vattoni 
          Coq. , par sa grande taille , ses sillons ambulacraires plus 
          excavés et non flexueux, ses ambulacres plus courts et non pétaloïdes, 
          par l'arête de son intervalle ambulacraire', son aréa anale plus 
          élevée et moins large , et surtout par sa forme plus aiguë et comme 
          carénée en arrière. 
          Elle a été 
          recueillie dans l'étage rhotomagien à Aumale par M. Ville , auquel 
          elle est dédiée , et au N.-E. de Djebel-Guessa.  | 
         
       
      
     
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          Epiaster 
          villei Coquand,1862  
        - Albien, Busot, Alicante, Espagne, 70 mm  | 
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    Genre  
      Heteraster
    d'Orbigny, 
    1853 
    Paléontologie 
    française, terrains crétacés, tome VI, p.175 
          
    Espèce type
     Spatangus oblongus
    d'Orbigny, 1853, 
    par désignation originale. 
    Ibid. 
    
    Extension 
    stratigraphique 
    (bibliographique, non vérifiée) 
    : Barrémien - Cénomanien 
    Syn. 
    
     
      - 
    
    
    Enallaster
    d'Orbigny, 1853, p.181. Espèce 
    type : Hemipneustes greenovi
    Forbes, 1852, p.290 ; synonyme 
    subjectif plus récent  
      - 
    
    
    Paraheteraster
    Nisiyama, 1950, p.188. Espèce 
    type : whashitaster macroholcus
    Nisiyama, 1950, p.44 ; 
    synonyme subjectif plus récent  
     
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    diagnose originale du 
    genre par d'Orbigny | 
  
  
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          Paléontologie 
          française, terrains crétécés, tome VI, p.175 | 
  
  
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           Genre
          Heteraster, d'Orb., 
          1853. 
              
          Spatangus (pars), Brongniart. Toxaster (pars), Agassiz, 1840.
           
              
          Caractères. Appareil génital et ocellaire, comme chez les 
          autres genres de la famille, et surtout comme chez les 
          Echinospatagus. Bouche pentagonale, non labiée. Anus 
          oval, supra-marginal. Ambulacres subpétaloïdes inégaux. L'ambulacre 
          impair, placé dans un léger sillon, se compose de trois sortes de 
          pores ; des pores simples internes, petits ; de pores 
          externes allongés transverses, et entre ceux-ci de pores 
          accessoires intercalés et alternant avec les autres à des 
          distances irrégulières et dépendant de plaques spéciales intercalées 
          qui réunissent les bores internes et ceux-ci. Les ambulacres pairs 
          sont presque superficiels ou à peine excavés, très-inégaux, les 
          antérieurs les plus longs, tous subpétaloïdes. Ils sont formés de 
          zones inégales : l'une postérieure, large ; l'autre antérieure, 
          étroite. A chaque zone, la rangée interne est formée de pores simples. 
          La rangée externe de pores plus grands, généralement transverses. En 
          dehors de la partie pétaloïde des ambulacres, il n'y a plus que de 
          petits pores simples. Point de fasciole. Tubercules rares, 
          espacés, inégaux, crénelés et souvent scrobiculé. Coquille 
          mince, cordiforme, ovale et déprimée. 
           | 
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          Rapports et différences. Avec tous les principaux caractères 
          extérieurs des Echinspatagus, celui-ci s'en distingue nettement 
          par trois sortes de pores au lieu de deux à l'ambulacre impair, 
          c'est-à-dire de pores internes et externes à chaque zone, et de plus 
          de pores intermédiaires intercalés entre ceux-ci, et motivant des 
          plaques spéciales placées entre les plaques ordinaires. 
               
          Les deux seules espèces connues sont de la région urgonienne 
          supérieure, du 17e étage néocomien. Toutes les deux ont été décrites 
          par M. Agassiz comme des Toxaster. Il est bien singulier que 
          cet auteur, pas plus que tous ceux qui ont parlé de ces espèces, 
          n'aient pas aperçu les pores si disparates de l'ambulacre impair. 
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          Heteraster 
          oblongus
          (d'Orbigny, 1853)  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par d'Orbigny | 
          
  
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    Paléontologie 
    française, terrains crétacé, tome VI, p.176 | 
          
  
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           N° 2151.
          Heteraster oblongus, 
          d'Orb., 1853. 
          pl.847. 
          
              
          Dimensions. Longueur totale, 43 millimètres. Par rapport à la 
          longueur : largeur, 82 centièmes ; hauteur, 58 centièmes. 
              
          Coquille oblongue, beaucoup plus longue que large, élargie et 
          sinueuse en avant, rétrécie et tronquée en arrière, dont la hauteur a 
          les 58 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal 
          est vers le tiers antérieur. Dessus peu convexe, arrondi en 
          avant de la pente jusqu'au sommet, placé au tiers postérieur qui est 
          en même temps la partie la plus haute, de ce point en pente peu arquée 
          jusqu'à l'aréa anale tronquée verticalement, le pourtour est arrondi 
          et offre sa plus grande convexité presque au milieu de la hauteur. 
          Dessous convexe également partout. Sillon antérieur large 
          et profond, commençant à la bouche et finissant au sommet. Bouche 
          pentagone, placée au quart antérieur. Anus oval 
          transversalement, placé au-dessus de la moitié de la hauteur, à la 
          partie supérieure d'une aréa peu prononcée, plane. Ambulacre impair, 
          placé dans le sillon antérieur ; sa forme est presque pétaloïde, 
          élargie au milieu et atténué à son extrémité, formé de deux larges 
          zones rétrécies à leur extrémité, composées chacune de branches 
          inégales : une large, externe ; une étroite, interne ; la branche 
          interne formée de petits pores transverses égaux. La branche externe 
          large, composée de deux sortes de pores : de pores allongés, 
          obliques, externes, rapprochés, et d'autres pores accessoires, plus 
          rares, placés entre ces deux séries. Ambulacres pairs 
          très-flexueux., formés de zones très-inégales, représentant chacune un 
          sillon excavé et flexueux. La zone postérieure est très-large, 
          composée de branches très-inégales : une postérieure, large, formée de 
          pores allongés, obliques, très-rapprochés, une branche antérieure 
          étroite, formée de pores oblongs, obliques. La branche antérieure est 
          très-étroite, formée de deux branches inégales de pores oblongs, 
          transverses. L'intervalle compris entre les deux zones est en relief 
          et porte des tubercules. Les tubercules sont petits, uniformes, 
          partout en dessus ; ils sont seulement un peu plus gros en avant, en 
          dessous. Les granules sont très-petits, généralement par lignes 
          transverses. 
              
          Rapports et différences. Cette espèce se distingue de la 
          suivante par sa forme plus allongée, plus oblongue ; par les zones 
          porifères de ses ambulacres pairs  
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           excavées, et 
          l'intervalle en relief, et par son ensemble plus déprimé. Il paraît 
          que ce singulier caractère des trois sortes de pores à l'ambulacre 
          impair avait échappé à M. Agassiz ; car il n'en parle nulle part dans 
          ses ouvrages, pas plus à cette espèce qu'à la suivante, qu'il décrit 
          longuement. M. Albin Gras, ordinairement si exact, n'en fait pas non 
          plus mention. Nous somme donc le premier à signaler ce singulier 
          caractère. 
              
          Localité. M. Agassiz s'est complètement trompé pour l'étage de 
          cette espèce. Il l'indique à tort, dans son catalogue, comme 
          appartenant au Gault (notre 19e étage : Albien). Nous en rapportant à 
          lui, nous avons également placé l'espèce dans ce même étage, tandis 
          que les observations directes de MM. Albin Gras, Pictet et Lory, le 
          placent, et cela avec la dernière certitude, dans la région supérieure 
          de l'étage néocomien, contenant la Caprotina lonsdalii et 
          Ammonia, que nous en avons séparée ous le nom de sou-étage 
          Urgonien. Elle a été recueillie au Rimet de Rencurel, à la 
          Grande-Chartreuse (porte dite de l'Oeillet) (Isère), par M. Albin Gras 
          ; à la perte du Rhône (Ain), par M. Pictet ; à Sainte-Croix, canton de 
          Vaud, par M. Campiche. Dans les Alpes d'Appenzel, de Saint-Gall, de 
          Walchner, de Reusteiner. M. Albert Gaudry l'a rapporté du mont Liban. 
              
          Explications des figures. Pl. 847, fig. 1, coquille de grandeur 
          naturelle en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil longitudinal ; 
          fig. 4, profil transversal, vu du côté de la bouche ; fig. 5, le même 
          du côté de l'anus ; fig. 6, sommet ambulacraire grossi ; a ambulacre 
          impair ; b ambulacres pairs ; c appareil génital et ocellaire. De 
          notre collection. 
          
          Planche 847 
          (extrait) 
          
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        figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
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        figuré in
        d'Orbigny, 1853,
        
        Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, 
        p.176 | 
  
  
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          Heteraster 
          oblongus
          (d'Orbigny, 1853)  
        - Aptien, 
          Castellon, Espagne, 36 mm  | 
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          Heteraster 
          oblongus
          (d'Orbigny, 1853)  
        - Aptien, Villores, 
          Espagne, 41 mm  | 
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          Heteraster 
          oblongus
          (d'Orbigny, 1853)  
        - Aptien, 
          Bédoulien, Espagne, 33 mm  | 
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          Heteraster 
          adkinsi 
          Lambert,1926  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par Lambert, 1926, p.270 | 
          
  
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    Considérations sur les 
    échinides de la Comanche Série, Texas | 
          
  
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           Heteraster Adkinsi 
          LAMBERT, de Léon Springs, mais de niveau mal précisé, a été 
          décrit et figuré par Clark comme Enallaster texanus
          ROEMER, bien qu'il en 
          diffère par sa forme plus renflée, ses pétales plus étroits, son 
          péristome subarrondi, son plastron moins large postérieurement et 
          terminé par une seule saillie, enfin par son petit périprocte ouvert 
          beaucoup plus haut.  | 
         
       
      
     
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    description de 
    l'espèce par Clark,1915, p.86 (Enallaster texanus) | 
          
  
    | 
    Considérations sur les 
    échinides de la Comanche Série, Texas | 
          
  
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          ENALLASTER TEXANUS (Roemer). 
          
          Plate XXXIX, figures 2a-g. 
          
          Toxaster texanus 
          Roemer, 1849, Texas, p. 393. 
          
          Toxaster texanus 
          Roemer, 1852, Die rireidebildungen von Texas, pp. 85, 86, Pl. X, fig. 
          3. Toxaster ungula Giebel, 1853, Naturwiss. Ver. in Halle Jahresb., p. 
          373. 
          
          Enallaster texanus 
          D'Orbigny, 1853-60, Paléontologie française, vol. 6, p. 184, PI. 
          DCCCL, figs. 1-7. 
          
          Toxaster texanus 
          Conrad, 1857, U. S. and Mex. Boundary Survey Rept., vol. 1, pt. 2, p. 
          145, PI. I, figs. 2a-c. Enallaster texanus Desor, 1858, Synopsis des 
          échinides fossiles, p. 358. 
          
          Toxaster texanus 
          Gabb, 1859, Cat. Invert. Fossils Cretaceous, p. 19. 
          
          Toxaster texanus 
          Meek, 1864, Smithsonian Mise. Coll., vol. 7 (177), p. 3. 
          
          Enallaster texanus 
          Clark, 1891, Johns Hopkins Univ. Circ., vol. 10, No. 87, p. 77. 
           
          
          Enallaster texanus 
          Clark, 1893, Johns Hopkins Univ. Circ., vol. 12, No. 103, p. 52.
           
          
          Enallaster texanus 
          Clark, U. S. Geol. Survey Bull. 97, pp. 78, 79, PI. XXXIX, figs. 2a-g. 
          
          Enallaster inflatus 
          Cragin, 1893, Geol. Survey Texas Fourth Ann. Rept., pp. 150, 151, PI. 
          XXIV, fig. 13.  
          
          Enallaster texanus 
          Cragin, 1893, Geol. Survey Texas Fourth Ann. Rept., p. 151. 
          
          Enallaster texanus 
          Cragin, 1894, Colorado Coll. Studies, vol. 5, p. 41. 
          
          Enallaster inflatus 
          Cragin, 1894, Colorado Coll. Studies, vol. 5, pp. 45, 47. 
          
          Enallaster texanus 
          Hill and Vaughan, 1898, U. S. Geol. Survey Eighteenth Ann. Rept., pt. 
          2, Pl. LIII, figs. 4a-b.  
          
          Enallaster texanus 
          Hill, 1901, U. S. Geol. Survey Twenty-first Ann. Rept., pt. 7, p. 226, 
          PI. XXVII, figs. 4a-b.  
          
          Enallaster sp. 
          Hill, 1901, U. S. Geol. Survey Twenty-first Ann. Rept., pt. 7, p. 283. 
          
               Determinative 
          characters. - Test oblong, cordiform, broad in anterior portion, 
          contracted and truncated posteriorly, with deep anterior groove; upper 
          surface convex, elevated; base flat, depressed at the peristome; 
          sicles rounded; apex excentric and posterior. Ambulacranarrow and 
          unequal, the posterolateral pair much shorter than the others. Apical 
          system small and compact. Periproct situated high above the margin. 
          
               Dimensions. - 
          Length 16 to 45 millimeters; width 14 to 38 millimeters; height 9 to 
          27 millimeters. 
          
               Description. - The 
          test is oblong, cordiform, and elevated. The upper surface is convex, 
          with a well-defined anterior groove, narrow and slightly depressed at 
          its head. On the posterior face the surface is truncated to the 
          margin. The sicles are rounded and inflated. The base is flat, except 
          for the peristonal depression near the anterior margin and the central 
          elevated region extending from the same fo the posterior border. 
          
          The ambulacra are narrow and very unequal. The 
          antero-lateral pair are large and curved backward in their upper 
          portions. The pores are very unequal; those of the anterior zone are 
          small and near together, those of the posterior elongated, the outer 
          nearly twice as large as the limer series. There are about thirty-five 
          pairs of pores in the petaloidal portion of each poriferous zone. 
          
          The postero-lateral pair are short and quite 
          symmetrical in structure. There are sixteen pairs of pores in the 
          petaloidal portions of each poriferous zone.  | 
            | 
          
           
          The anterior unpaired ambulacrum is situated in the 
          anterior groove and is «rider than the other areas. An elongated pore 
          appears in the external rows on alternate plates. On the intervening 
          plates the small rows are closely approximated. In the lower portion 
          of each column the plates are large and oblong. A pair of minute pores 
          occupies the lower outer corner of each. 
          
          The surface of the test is covered with a minute 
          granulation, scattered among which are numerous small tubercles. 
          
          The apical system is small and compact, and the 
          four large genital plates are distinctly perforated. The right 
          anterolateral plate occupies the center of the Bisk. The five small 
          oculars are wedged in between the genitals. 
          
          The peristome is transversely oblong and situated 
          in a depression. 
          
          The periproct is situated high upon the truncated 
          posterior margin and is small and oval, acuminate below. 
          
               Related forms. - It 
          seems not improbable that Spatangus columbianum, described by 
          Lea in 1840, from the United States of Colombia, may prove to be 
          identical, or at least very closely related to the Texan form. The 
          indistinct figure shows a different arrangement of the pores in the 
          anterolateral ambulacra, but it is doubtful whether it can be depended 
          upon for such details of structure. 
          
          Enallaster peruvianus, described by Gabb in 
          1S76, from material obtained from Peru, seems to be identical. 
          
          Arnong the European Enallasters none apparently are 
          closely related to Enallaster texanus.  
          
               
          
          Localities. - Very common near Fredericksburg (type), Leon Springs 
          (figured specimen), and at numerous other localities in Texas, and 
          near Inichtea, N. Mex. 
          
               Geologic horizon. - 
          Trinity, Fredericksburg, and Washita groups of the Comanche series, 
          Cretaceous. 
          
               Collection. - U. S. 
          National Museum (9857). 
          
          Planche XXXIX 
          (extrait) 
          
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          Heteraster 
          adkinsi 
          Lambert,1926 
          - Albien, Walnut formation, Kileen, Texas, USA, 28 mm  | 
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          Heteraster 
          constrictus  
        (Fourtau, 
          1920)  | 
            | 
         
       
              
     
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    | 
    diagnose originale de 
    l'espèce par Fourtau | 
          
  
    | 
    Catalogue des 
    invertébrés fossiles de l'Egypte représentés dans les collections du Musée 
    de géologie au Caire (part.3, échinodermes, supplément), p.78 | 
          
  
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           Enallaster 
          constrictus, R. Fourtau 
          1920 
          P. IX, fig. 9 
          
               
          Test très allongé, légèrement dilaté, arrondi et modérément échancré 
          en avant, ayant sa plus grande largeur au tiers antérieur et de là se 
          rétrécissant doucement jusqu'à l'arrivée qui est tronquée ; face 
          supérieure peu élevée, arquée en avant et en arrière, son point 
          culminant est immédiatement en arrière de l'apex ambulacraire ; face 
          postérieure à troncature un peu vague, légèrement oblique ; face 
          inférieure uniformément et modérément convexe. 
               
          Appareil apical modérément excentrique en arrière aux 58/100 de la 
          longueur. Les quatre pores génitaux sont en carré. 
               
          Ambulacre III dans un sillon de profondeur très modérée, nul à l'apex 
          et entamant peu profondément l'ambitus, à paires de pores inégales ; 
          il y a une paire de petits pores à intervalles variant entre deux et 
          six paires de pores normaux, sans que ces intervalles soient 
          concordants dans les deux zones ; le pore interne des petites paries 
          est un peu en retrait de l'alignement des autres paires internes ; le 
          pore externe de ces mêmes paires est linéaire, mais beaucoup plus 
          petit que les autres. 
               
          Ambulacres II et IV lyriformes, à zones porifères déprimée, très 
          inégales, l'antérieure formée uniquement de paires de pores 
          punctiformes. L'espace interzonaire est plus étroit que la zone 
          postérieure. 
               
          Ambulacres I et V beaucoup plus courts, assez divergents, à zones 
          porifères inégales ; l'antérieure est formée de paires de pores moins 
          développés mais dont l'externe est cependant linéaire ; la zone 
          postérieure est légèrement arquée. 
               
          Péristome pentagonal à angles très arrondis, très excentrique en 
          avant. 
           | 
            | 
          
           Périprocte 
          ovale transverse, en haut de la face postérieure. 
              
          Rapports et Différences. - Cette forme est assez voisine de l'E. 
          intermedius R. Fourtau 
          ; elle s'en distingue par son apex un peu moins excentrique en arrière 
          (58/100), par la zone porifère antérieure de ses ambulacres II et IV 
          composée uniquement de paires de pores punctiformes et comme perdus 
          dans la granulation et par sa moindre largeur proportionnelle. Elle 
          est encore plus près de l'E. syriacus
          de Loriol, mais elle a 
          sa plus grande largeur plus en avant tout en étant proportionnellement 
          plus étroite et plus haute. Son appareil apical est moins excentrique 
          en arrière, son sillon impair moins profond échancre moins le bord 
          antérieur. Les pores des petites paires de son ambulacre impair ne 
          sont pas dans l'alignement des autres. J'incline cependant à croire 
          que nous avons affaire à une race très caractérisée de la forme 
          syrienne que je laisse séparée faute d'intermédiaires. 
               
          Niveau : Aptien. 
               
          Localités : Versant septentrional du Gebel el Tourkmania entre Naqb 
          Aouda et Naqb et Asseifar ; Wadi Abou Selli el Schmal (R. 
          Fourtau). 
               
          Collection du Geological Museum, nos 1365-1368. 
          
          Planche IX 
          (extrait) 
          
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          Heteraster 
          constrictus  
        (Fourtau, 
          1920) - Aptien, Espagne, 24 mm  | 
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          Heteraster 
          couloni
          (d'Orbigny,1855)  | 
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    diagnose originale de l'espèce par d'Orbigny, 1855 | 
  
  
    | 
    
    Paléontologie française, terrains crétacés, échinoides irréguliers, tome VI, 
    p.179 | 
  
  
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           N°2152.
          Heteraster Couloni, 
          d'Orb., 1853 
          Pl. 848. 
          
              
          Dimensions. Longueur totale, 38 millimètres. Par rapport à la 
          longueur : largeur, 92 centièmes, hauteur, 65 centièmes. 
              
          Coquille ovale, plus longue que large, élargie et sinueuse en 
          avant, rétrécie et arrondie en arrière, dont la hauteur a les 65 
          centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal est 
          presque à la moitié de la longueur. Dessus très-convexe, 
          arrondi en avant, en arc peu convexe ; de là jusqu'au sommet placé un 
          peu en arrière de la moitié, à la partie la plus haute ; en arc peu 
          convexe du sommet jusqu'à l'aréa anale, tronquée perpendiculairement. 
          Le pourtour est arrondi ; mais sa convexité est au tiers inférieur de 
          sa hauteur. 
          Dessous 
          presque plat, un peu convexe à la région médiane postérieure et aux 
          régions latérales antérieures. Sillon antérieur, large, peu 
          profond, non interrompu de la bouche au sommet. Bouche 
          pentagone, plus large que haute, placée en avant du tiers antérieur de 
          la longueur. Anus oval, longitudinalement placé vers la moitié 
          de la hauteur. Ambulacre impair droit, placé dans le sillon 
          allongé, un peu élargi au milieu, rétréci en avant et en arrière, 
          formé de deux zones égales, allongées, composées chacune d'une branche 
          interne, formée de pores simples, d'une branche externe que 
          forment des pores linéaires, obliques, et dans l'intervalle de 
          ceux-ci, des pores accessoires, également étroits, et comme 
          interposés entre les autres. Les ambulacres pairs sont 
          très-larges, très-flexueux, subpétaloïdes, superficiels, formés de 
          zones inégales, une grande en arrière, une petite en avant. La zone 
          postérieure a une branche postérieure large, formée de pores 
          allongés-linéaires, et une branche interne formée de pores simples. La 
          zone antérieure plus petite a les grands pores en avant, et les petits 
          internes et postérieurs. Des tubercules se voient entre les zones des 
          ambulacres. Les tubercules qui couvrent la coquille sont 
          généralement petits. Ils deviennent plus gros à la partie inférieure 
          en dessous. 
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          Rapports et différences. Voisine de la précédente, cette espèce 
          s'en distingue par sa forme ovale, plus haute, dont le pourtour est 
          plus inférieur ; par son sommet moins en arrière, par sa grande 
          largeur transversale plus en arrière, par son dessous moins convexe, 
          par son anus longitudinal, au lieu d'être transversal, par ses 
          ambulacres pairs superficiels, et enfin par les zones ambulacraires 
          moins inégales en largeur. M. Agassiz, dans les figures qu'il en 
          donne, n'a pas figuré, ni décrit les pores accessoires de l'ambulacre 
          impair. C'est évidemment le T. Bertheloti, de M. Albin Gras. 
              
          Localité. Cette espèce est spéciale jusqu'à présent au 
          sous-étage urgonien ou néocomien supérieur. Elle a été recueillie à 
          Morteau (Doubs), par M. Carteron ; à Chesery (Ain), par M. Pictet ; M. 
          Agassiz l'indiqueencore à Lasarraz du Mormont (canton de Vaud), à 
          Saint-Jean-de-Couz (Chambery) ; M. Albin Gras, au Rimet (Isère) ; M. 
          Koechlin, au Soentis, canton d'Appenzell (Suisse). 
              
          Explication des figures. Pl. 848, fig. 1, coquille, vue en 
          dessus, de grandeur naturelle ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil 
          longitudinal ; fig. 4, profil transversal, vu du côté de la bouche ; 
          fig. 5, le même, du côté de l'anus ; fig. 6, ensemble du sommet grossi 
          : a, ambulacre impair ; b, ambulacres pairs ; c, 
          appareil génital et ocellaire. De notre collection. 
          
          Planche 848 
          (extrait) 
          
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        figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
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        figuré in
        d'Orbigny, 1853, p. 179 
        pl. 848 fig. 1 à 6, p.179 | 
  
  
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          Heteraster 
          couloni
          (d'Orbigny,1855) - 
          Aptien, Morella, Castellon, Espagne, 33 mm  | 
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          Heteraster 
          couloni
          (d'Orbigny,1855) - 
          Aptien, Morella, Castellon, Espagne, 27 mm  | 
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          Heteraster 
          mexicanus
          (Cotteau, 1890)  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par Cotteau | 
          
  
    | 
    Sur les échinides 
    crétacés du Mexique, p.621 | 
          
  
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          "M. Antonio del Castillo, Directeur de l'Ecole des Mines de Mexico, 
          nous a communiqué un certain nombre d'Echinides recueillis au Mexique. 
          Les espèces, au nombre de six, sont intéressantes non seulement au 
          point de vue zoologique, mais encore au point de vue géologique ; car 
          elles fixent d'une manière à peu près certaine l'horizon 
          stratigraphique des couches qui les renferment. Sur ces six espèces, 
          trois sont propres jusqu'ici au Mexique. 
           | 
            | 
          
               
          "La 
          troisième espèce, nouvelle et propre au Mexique, est Enallaster 
          mexicanus Cotteau ; elle offre quelque ressemblance avec E. 
          Delgadoi P. de Loriol, de l'étage aptien du Portugal ; elle s'en 
          éloigne par les pores de l'aire ambulacraire antérieure impaire, dont 
          la disposition et la structure sont différentes, et ausi par 
          l'étroitesse des zones interporifères dans les aires ambulacraires 
          paires antérieures et postérieures. Ces deux types sont voisins, mais 
          il ne me paraît pas possible de les réunir. 
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          Heteraster 
          mexicanus
          (Cotteau, 1890)  
        - Albien, Walnut 
          formation, Bell County, Texas, 23 mm  | 
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          Heteraster obliquatus 
          (Clark,1893)  | 
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      | 
  
  
    | 
    description de 
    l'espèce par Clark, in Clark & Twitchell,1915 | 
          
  
    | 
    The Mesozoic and 
    Cenozoic Echinodermata of the United States, p.87 | 
          
  
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          ENALLASTER OBLIQUATUS Clark. 
          
          Plate XL, figures la-l. 
          
          Enallaster obliquatus Clark, 1893, Johns Hopkins Univ. Cire., vol. 
          12, No. 103, p. 52.  
          
          Enallaster obliguatus Clark, 1893, U. S. Geol. Survey Bull. 97, 
          pp. 79, 80, P1. 1L, figs. la-1. 
          
               Determinative 
          characters.—Test oval, cordiform; upper surface convex, flattened 
          and depressed anteriorly, elevated posteriorly; lower surface flat, 
          with peristomial depression; apex forward of the center. Ambulacra 
          narrow, unequal. Surface of the plates covered with small tubercles 
          and intervening microscopic granulation. Apical system compact. 
          Peristome transversely subpentagonal. Periproct situated on truncated 
          posterior margin. 
          
               Dimensions.—Length 
          49 millimeters; width 45 millimeters; height 26.5 millimeters. 
          
               Description.—This 
          species bas a broad cordiform test, flattened and slanting on the 
          anterior upper surface, whence the name obliquatus. The anterior 
          groove is deep, wider at its head, and cuts broadly into the anterior 
          margin. The posterior portion of the test is elevated near the apex 
          and obliquely truncated toward the margin. The sides are sloping 
          anteriorly, fuller posteriorly. The base is flat with a deep 
          peristomial depression. 
          
               The ambulacra are narrow 
          and unequal. The anterolateral pair are slightly depressed and curved 
          backward in the upper portion. The pores are unequal, those of the 
          anterior zone small and near together, those of the posterior 
          elongated, the outer much more so than the inner .series. There are 
          about 40 pairs of pores in each zone. 
          
               The posterolateral pair 
          are short and slightly depressed. The pores are more nearly equal and 
          about 24 pairs are found in each zone. The single ambulacrum is 
          placed-in the anterior groove and is much wider than the paired 
          ambulacra. The pores of the different plates vary iii size and 
          position. The plates in the lower portions of the areas are large and 
          oblong in form.  | 
            | 
          
           
               The surface of the test is 
          eovered with minute tubercles between whieh is a microscopie 
          granulation. The apical system is small and compact. 
          
               The peristome is 
          transversely subpentagonal. The periproct is oval and situated high on 
          the truncated posterior margin. 
          
               Relaled forms.— 
          E. obliquatus is separated from E. texanus, the only other 
          representative of this genus from the Cretaceous deposits of the 
          United States, by its broader depressed form, more sunken anterior 
          sulcus, and lower position of the periproct. These features seems to 
          be characteristic of nearly all the forms from the Glen Rose beds and 
          perhaps should not be regarded as of specific value. Some specimens 
          more or less intermediate in their characters are found, and it may 
          perhaps be aviser to regard the difference as varietal rather than 
          specific. This species is related to E. mexicanus, described by 
          Cotteau in 1890, from material obtained from Mexico. 
          
               Localities.— Near 
          Austin (type) and Gien Rose and other localities in Texas. 
          
               Geologic horizon.— 
          Glen Rose limestone of the Trinity group, Comanche séries, Cretaceous.
           
          
               
          
          Collections.—U. S. National Museum (12237); Geological Survey of 
          Texas. 
          
          planche XL 
          (extrait) 
          
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    | 
        Holotype, conservé 
        au Smithsonian National Museum of Natural History | 
  
  
    | 
        figuré in 
        Clark & Twitchell, The Mesozoic and 
    Cenozoic Echinodermata of the United States, p.87 | 
  
  
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          | Catalog Number: | 
          USNM PAL 12237 | 
         
        
          | Collection Name: | 
          Echinodermata Echinoidea Type | 
         
        
          | Scientific Name (As Filed): | 
          Enallaster obliquatus Clark | 
         
        
          | Type Status: | 
          Holotype | 
         
        
          | EZID: | 
          
           
          http://n2t.net/ark:/65665/31e1ebe29-78d6-4a1a-97cb-077eb7ee2c8c  | 
         
       
      
     
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          Heteraster obliquatus 
          (Clark,1893)  
        - Albien 
          inférieur, Comfort, Texas, U.S.A., 37 mm  | 
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          Heteraster obliquatus 
          (Clark,1893)  
        - Albien 
          inférieur, Comfort, Texas, U.S.A., 28 mm  | 
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          Heteraster obliquatus 
          (Clark,1893)  
        - Albien 
          inférieur, Comfort, Texas, U.S.A., 28 mm  | 
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          Heteraster 
          peroni
          (Ficheur,1900)  | 
            | 
         
       
              
     
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          | 
           
          1.  
          ENALLASTER PERONI Fiche«, 1900. (Pl. X, fig. 1-4). 
          Dimensions de 
          quelques individus : 
          
            
            
              
                 | 
                
                Long.  | 
                
                Larg. | 
                
                Haut. | 
               
              
                | 
                Grands 
                échantillons. Bordj-el-Hammam. | 
                
                41 à 47 
                mill. | 
                
                38 à 42 
                mill. | 
                
                24 mill. | 
               
              
                | 
                
                Moyens                   
                id.   Djemora | 
                
                33 à 34 | 
                
                30 à 32 | 
                
                19 à 21 | 
               
              
                | 
                
                Petits                       
                id.   Ouled-Sellem | 
                30 | 
                28 | 
                15 | 
               
             
            
           
          
          Espèce 
          oblongue, subcordiforme, peu élevée, déclive en avant à courbure 
          irrégulière ; point culminant vers le milieu, en avant de l'apex ; 
          légèrement convexe en dessous, tronquée en arrière, échancrée en 
          avant. 
          
          Sommet 
          ambulacraire excentrique en arrière, comme dans Heteraster 
          oblongus. 
          
          Appareil 
          apical petit, compact ; pores génitaux entourés d'un cercle de 
          granules ; madréporide peu étendu. 
          
          Ambulacre 
          impair dans un sillon profond, ininterrompu du sommet au 
          péristome, élargi dans la partie médiane, resserré vers le bord. Zones 
          porifères assez larges, sur les flancs du sillon ; elles sont formées 
          de paires de pores de deux sortes: l'une, composée de deux pores 
          linéaires, séparés par un espace relativement large, l'extérieur 
          allongé et oblique, plus large que le pore interne ; l'autre paire est 
          formée de deux pores petits, l'interne presque rond, l'externe en 
          fente très étroite: ces deux pores très rapprochés et séparés par un 
          petit renflement. 
          
          Ces deux séries 
          de pores alternent, à quelques exceptions près, où les paires de pores 
          allongés sont réunies deux à deux. 
          
          La paire de 
          petits pores se trouve rapprochée dans l'axe, en sorte que les pores 
          internes linéaires débordent notablement ; la différenciation ne 
          commence que vers la dixième paire. 
          
          Ambulacres 
          pairs à fleur de test, les antérieurs présentant une légère 
          dépression dans la zone porifère externe. 
          
          Ambulacres 
          antérieurs longs et sinueux, ouverts à leur extrémité. Zones 
          porifères très inégales, l'externe très large, l'interne réduite à une 
          double ligne de petits pores ronds. 
          
          La zone externe 
          marquée par un méplat, plus large que l'espace interzonaire, est 
          formée de pores en fente, très allongés dans la rangée extérieure, 
          très petits dans la rangée intérieure ; l'espace interzonaire porte 
          une ligne sinueuse de granules. 
          
          Ambulacres 
          postérieurs courts, ondulés, ouverts à leur extrémité ; les zones 
          porifères présentent les mêmes caractères que les antérieures, la zone 
          interne formée seulement de pores plus larges. 
          
          Péristome 
          subcirculaire, avec légère proéminence à la bordure interne ; placé à 
          1/5 de la longueur. 
          
          Periprocte 
          ovale, transversal, 'placé plus ou moins haut ; la troncature 
          postérieure est limitée à la base par deux nodosités bien marquées. 
          
          Rapports et 
          différences — Cette espèce présente une grande analogie d'aspect 
          avec Heteraster oblongus d'Orb., notamment avec quelques 
          variétés figurées dans Pictet ( terrain aptien de la Perte-du-Rhône, 
          pl. XXI ). Elle en diffère surtout par la structure des zones 
          porifères de l'ambulacre impair, caractéristique du genre hua/aster et 
          aussi par l'enfoncement beaucoup plus accusé du sillon, dans les 
          échantillons bien conservés. 
          
          Cependant, 
          quelques exemplaires de la Perte-du-Rhône (Collection de l'Ecole des 
          Sciences d'Alger), présentent en partie le caractère du genre 
          Enallaster. 
          
          En comparant avec 
          les exemplaires typiques de l'Heteraster oblongus d'Algérie, de 
          Teniet-el-Had, du Bou-Thaleb, la différence fondamentale est bien 
          marquée, et en outre par la forme générale plus gibbeuse, nettement 
          tronquée en arrière. 
          
          Les ambulacres 
          pairs sont un peu plus courts que dans Heteraster oblongus, les 
          zones porifères plus disparates, notamment en ce qui concerne la zone 
          interne de l'ambulacre antérieur, dont la rangée de pores très petits 
          est parfois à peine visible sans la loupe. Le péristome est plus 
          éloigné du bord. 
          
          Par la forme des 
          pores de l'ambulacre impair et aussi des ambulacres pairs, cette 
          espèce présente quelque analogie avec Enallaster Tissoti 
          Coquand (sub Ileteraster) mais la forme générale de notre espèce est 
          plus renflée, l'ambulacre antérieur plus creusé, les am bulacres 
          postérieurs pétaloïdes, tandis qu'ils sont fermés dans En. Tissoti. 
          
          Des différences 
          analogues peuvent s'établir avec Enallaster Delgadoi de Loriol 
          (Echinides crétaciques du Portugal, pl. XVI) dont le sommet est moins 
          excentrique. 
          
          Ces différences 
          avec les espèces décrites, quelle que soit la valeur que l'on veuille 
          attribuer aux termes génériques d'Enallaster et d'Heteraster, 
          dont la réunion a ôté proposée par M. de Loriol, me parait justifier 
          une désignation spécifique que je propose sous le nom d'Enallaster 
          Peroni, en hommage au savant qui a contribué pour une si large 
          part à la connaissance de la faune échinitique de l'Algérie. 
          
          Gisement. 
          - Aptien inférieur (Urgo-Aptien). Aïn-Kahla, à l'est de 
          Bordj-el-Hammam (Chaîne des Seba-Rôus) recueillis par M. Pierredon 
          avec Heteraster oblongus; très abondants au-dessus de Djémora (Aurès), 
          recueillis par nous en 1898 avec Epiaster restrictus; -OuledSellem 
          (Collection Tissot) avec une variété passant à H. oblongus. 
          
          
          planche X (extrait) 
          
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          Heteraster 
          peroni
          (Ficheur,1900)  
        - Aptien, Morella, 
          Castellon, Espagne, 40 mm  | 
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          Heteraster 
          peroni
          (Ficheur,1900)  
        - Aptien, Morella, 
          Castellon, Espagne, 34 mm  | 
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          Heteraster 
          renevieri
          (Desor, 1858)  | 
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    | 
    diagnose originale de 
    l'espèce par Desor, 1858 | 
          
  
    | 
    Synopsis des échinides 
    fossiles, p. 357 | 
          
  
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          | 
               
          Enallaster Fittoni Desor (Tab. XL. fig 5-7). 
               
          Syn. Hemipneustes Fittoni Forbes Geol. Surf. Decad. IV. Tab. V. 
          Texte p. 4. - Espèce très renflée, presque globuleuse, convexe en 
          dessous. Sommet ambulacraire excentrique en arrière. Ambulacres pairs 
          légèrement concaves, les postérieurs de moitié plus courts que les 
          antérieurs et bien limités. Sillon antérieur très large, mais peu 
          profond. La disparité des pores n'y est guère visible qu'à la loupe. 
               
          V. 73. (Type de l'espèce, d'après un exemplaire de la Presta). 
               
          Lower Greensand de Horseledge-Point près Shanklin et de Hythe. 
               
          Aptien de la Presta, de Baron et Laval St.-Romain près d'Uzès (Gard). 
               
          Mus. géol. pratique de Londres, Mus. Neufhâtel, Mns Bâle, Coll. 
          Emilien Dumas. 
             
           NOTA. Avant de m'être assuré 
          de l'identité de l'espèce anglaise, j'ai en différents endroits 
          étiqueté cette espèce du nom de Toxaster ou Enallaster 
          Renevieri. 
          
          Pl. XL (extrait) 
          
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          Heteraster 
          renevieri
          (Desor, 1858)  
        - Aptien, Allepuz, 
          Teruel, Espagne, 21 mm 
          morphe extrêmement aplati  | 
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          Heteraster 
          renevieri
          (Desor, 1858)  
        - Aptien, Allepuz, 
          Teruel, Espagne, 20 mm 
          morphe aplati  | 
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          Heteraster 
          texanus
          (Roemer, 1852)  | 
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    | 
    description de 
    l'espèce par d'Orbigny | 
          
  
    | 
    Paléontologie 
    française, terrains crétacés, tome VI, p.184 | 
          
  
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           N° 2154.
          Enallaster Texanus, 
          d'Orb., 1853. 
          Pl. 850. 
              
          Toxaster texanus, F. Roemer. 
              
          Dimensions. Longueur totale, 21 millimètres. 
              
          Coquille ovale, cordiforme, plus longue que large, élargie et 
          échancrée en avant, très-rétrécie et obtuse en arrière, dont la 
          hauteur a un peu plus de la moitié de la longueur, et dont le grand 
          diamètre transversal est en arrière du tiers antérieur. Dessus 
          convexe, arrondi en avant, et de ce point représentant une courbe 
          régulière jusqu'en arrière où se trouve une troncature oblique. Le 
          sommet paraît être vers le milieu de la longueur où est le point le 
          plus élevé. Le pourtour est arrondi et placé près de la base. 
          Dessous un peu convexe partout. Sillon antérieur creusé de 
          la bouche au sommet. Bouche ovale transversalement, placée 
          environ au quart antérieur. Anus oval, supra-marginal, placé 
          dans une aréa creusée. Ambulacre impair très-large, 
          subpétaloïde, élargi au milieu, rétréci à ses extrémités. L'alternance 
          des pores offre une paire des pores allongés, transverses, très-longs, 
          et une paire de petits pores ronds, simples, séparés par un tubercule.
          Ambulacres pairs antérieurs, très-flexueux, très-grands, formés 
          de zones très-inégales. Une postériure très-large composée elle-même 
          de pores allongés en arrière, et de pores courts en avant. La zone 
          antérieure est formée de deux branches de pores simples, égaux, 
          obliques. L'ambulacre postérieur a deux zones égales, formées 
          de pores oblongs, transverses. Les tubercules sont rares, la coquille 
          mince, fragile. 
              
          Rapports et différences. Cette espèce se distingue de la 
          précédente par sa forme plus allongée, moins épaisse, plus rétrécie en 
          arrière, plus anguleuse en avant, par un tubercule saillant entre les 
          petits pores de l'ambulacre impair, par ses ambulacres pairs 
          différents, etc., etc. 
           | 
            | 
          
               
          Localité. M. F. Roemer nous a communiqué cette charmante espèce 
          sous le nom de Toxaster Texasus. Nous la classons, d'après ses 
          caractères, dans le genre Enallaster. Ce savant géologue l'a 
          recueilli à Friedrichsburg (Texas), dans la craie, que nous regardons, 
          d'après ses fossiles et la présence de l'Ostrea vesicularis, 
          comme dépendant de notre 22e étage : sénonien, ou de la craie blanche. 
               
          Explication des figures. Pl. 850, fig. 1, grandeur naturelle ; fig. 2, 
          coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, la même, en dessous ; fig. 
          4, profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal du côté de la 
          bouche ; fig. 6, les ambulacres grosis : a, ambulacre impair ; b, 
          ambulacre pair antérieur ; c, ambulacre pair postérieur ; fig. 7, 
          pores de l'ambulacre impair grossis. De notre collection. 
          
          Planche 850 
          (extrait) 
          
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        figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
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        figuré in
        d'Orbigny, 1853,
        
        Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, 
        p.184 | 
  
  
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        figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
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        figuré in
        Villier & al., 
        2004, 
        Phylogeny of Early Cretaceous spatangoids (Echinodermata: 
        Echinoidea) and taxonomic implications. Paleontology, p.277 | 
  
  
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          Heteraster 
          texaus
          (Roemer, 1852)  
        - Albien, Walnut 
          formation, Coryell County, Texas, 24 mm  | 
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    Genre  
      Macraster
    Roemer, 1888 
    Macraster, eine neue 
    Spatangoiden-Gattung aus der Kreide von Texas, p.195 
          
    Espèce type
     Macraster elegans
    (Shumard,1853), par 
    désignation subséquente de Clarck 
    (1893, The mesozoic echinodermata of the United States, p.80). 
    Extension 
    stratigraphique 
    (bibliographique, non vérifiée) 
    : Albien -  ? Cénomanien 
    Syn. 
    
     
      - 
    
    
    Douvillaster
    Lambert, 1917, p.18. Espèce 
    type : Epiaster vattonei Coquand, 
    1878, p.290 ; synonyme subjectif plus récent  
     
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    diagnose originale du 
    genre par Roemer | 
  
  
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          Eine neue 
          Spatangoiden-Gattung aus der Kreide von Texas, 1888, p.195 | 
  
  
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           Macraster 
          nov. gen. 
               
          Die Schale gross, gewölbt, im Urriss herzförmig. Der Mund auf der 
          flachen Unterseite nahe dem Vorderrande gelegen, quer oval, ohne 
          vorstehende Unterlippe ; der After supramarginal, auf einer hinteren 
          Abstumpfungsfläche der Schale. Das Scheitelschild kompakt, mit vier 
          Genital-Poren, die Ambulacren petaloid, unten offen, in Furchen 
          gelegen. Die hinteren Ambulacral-Furchen so lang wie die vorderen. Die 
          Poren der Ambulacren in schmalen quer verlaufenden Spalten oder 
          Schiltzen. Die Oberfläche der Schale mit zerstreut stehenden kleinen 
          Warzen bececkt. Keine Fasciolen. 
               
          Die einzige bakannte Art : M. Texanus aus ober-turonem Kreidemergel 
          von Georgetown in Texas. 
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          Macraster denisonensis 
          Smiser, 1936  
        - Albien, Washita 
          group, Duck Creek formation, Grayson county, Texas, 35 mm  | 
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          Macraster denisonensis 
          Smiser, 1936  
        - Albien, Washita 
          group, Duck Creek formation, Grayson county, Texas, 39 mm  | 
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          Macraster ibizaensis
          Jeannet,1934  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par Jeannet, 1934  | 
  
  
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          Sur quelques 
          Echinides crétacés d'Ibiza (Baléares) | 
  
  
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          Macraster ibizaensis nov. sp. - Espèce cordiforme, arrondie en 
          arrière ; test aussi large que long, globuleux, à pétales droits, 
          étroits, très peu excavés. La surface est recouverte de tubercules 
          assez volumineux, saillants, espacés, lui donnant un aspect grenu. 
          Péristome pentagonal non labié. Dans l''ambulacre impair, les pores 
          sont en chevrons. 
               
          La forme qui s'en rapproche le plus est M. Washitae
          Lambert du Washita (Commanchian 
          Serie) du Texas. Elle possède également cet aspect grenu, mais son 
          ambitus est plus pentagonal, plus allongé. Elle est moins globuleuse, 
          à pétales pairs plus longs et plus excavés, périprocte circulaire, 
          alors qu'il est elliptique dans la forme d'Ibiza.  | 
         
       
      
     
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          Macraster ibizaensis 
          Jeannet,1934  
        - Aptien, Ibiza, 
          Baléares, Espagne, 45 mm  | 
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          Macraster obesus
          Adkins,1930  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par Adkins, 1930  | 
  
  
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          Texas comanchean 
          echinoids of the genus Macraster, p.116 | 
  
  
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           MACRASTER 
          OBESUS n. sp. 
          Plate X, 
          Figures 2-4; Plate XI, Figure 6 
               
          This is the largest species in the genus. Test short cordate-oval,in 
          the holotype and in most individuals practically circular but the 
          width ranges from 91 per cent to 102 per cent of the length. Test tall 
          (.6), bottom nearly flat except for the convexity of the plastron and 
          the sunken peristome, top gently convex, sides rather straight, 
          sharply rounded at base, slanting outwards towards top, where the 
          margin is more gently rounded;contour of test only vaguely angulated. 
          Apexanterior to center (.38-.45), highest point of test on broad, low, 
          posterior carina; broadest part of test in front of apex, just behind 
          the anterolaterals. The test is well rounded behind, with an obscure, 
          narrow periprocteal truncation bordered on each side by a vertical row 
          of 4-5 widely spaced, broad, faint swellings. The surface is rather 
          evenly and sparselycovered by small,low tuberclesand minute granules. 
          No fascioles. 
              
          Ambulacra long, shallow, wide, and curved; interambulacral 
          areas slightly rounded and elevated. Unpairedambulacrum with about 53, 
          anterolaterals with about 83, and posterolaterals with about 75 or 
          more, pairs of pores. Those nearest the apex are circular, the ones 
          farther out are transverse slit-pairs. The ambulacral plates bear 
          scattered large granules. The posterior ambulacra are somewhat shorter 
          than the anterior. 
              
          Peristome transverse, rounded-pentagonal, with the posterior 
          angles sharper than the anterior. The posterior margin is raised but 
          not distinctly labiate, the anterior margin depressed. Pores 
          surrounding the periproct have the usual star-like arrangement. 
          Plastron narrowtriangular, somewhat elevated posteriorly, details of 
          plates not visible. 
              
          Periproct low (mostly .29-.37),on narrow inclined truncation. 
          The periproct is a vertically elongate oval, pointed above, of medium 
          size for the genus. 
              
          Holotype: Weno formation, Smith Creek about one mile east of 
          Salado, Bell County, Texas. Collections of Bureau of Economic Geology.  | 
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          Range: Apparently confined to the Weno; fairly common in 
          central Texas; McLennan, Bell, and Tarrant counties. 
               
          This species is somewhat variable, or else more than one species 
          exists in the group. The form ranges from a low, flattened,broad 
          subcircular test, with breadth 102 per cent and height50 to 60 per 
          cent of the length,to tall tests whose height is 99 per cent of the 
          length. Some individuals are elongated and somewhat pointed 
          posteriorly (W=.9l). A common form has medium height (.6-.7), a medium 
          breadth (.95) and a low periproct. In view of the extensive variation 
          in this group of echinoids from the same horizon, it has been 
          considered inadvisable to establish more than one species, andthe 
          holotype has been selected in the upper part of the range for height 
          and breadth, and with the usual low periproct. This species differs 
          from M. wenoensis in being large, having broad, curved ambulacra and 
          elevated interambulacra, and in being much more tuberculate; it has a 
          larger and lower periproct. M. aguilerae differs in being smaller, 
          smoother, and in havingnarrower ambulacra.  
               
          The following are measurements in millimeters and percentages on some 
          individuals of Macraster obesus: 
          
          
          Planches X & 11 
          (extraits) 
          
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          Macraster obesus Adkins,1930  
        - Boracho 
          formation, Kent, culberson county, Texas, U.S.A., 92 mm  | 
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          Macraster 
          polygonus (Agassiz, 1847)  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par Agassiz  | 
  
  
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          Catalogue 
          raisonné des échinides vivans et fossiles, 1847, p.130 | 
  
  
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           polygonus 
          Agass. (Deluc). - S 59. S 67. - Espèce plate à bords anguleux. 
          Ambulacres antérieurs, longs. 
               
          Gault de la Perte du Rhône. - Deluc  | 
         
       
      
     
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    description de l'esppèce 
    par Cotteau  | 
  
  
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          Paléontologie 
          française, tome VI, terrains crétacés, p.188 | 
  
  
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           N° 2155.
          Epiaster polygonus, 
          d'Orb., 1853. 
          pl.854. 
              
          Micraster polygonus, Agassiz et Desor, 1847. Catal. raisonné, 
          p. 130. Modèles, S. 59, S. 67. 
              
          Id., d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 141 ; étage 19e, n°310. 
          (D'après M. Agassiz) 
               
          Dimensions. Longueur totale, 55 millimètres. Par rapport à la 
          longueur : largeur, 100 centièmes ; hauteur, 50 centièmes. 
              
          Coquille cordiforme, aussi longue que large, un peu polygone, 
          élargie et échancrée en avant, très-rétrécie et obtuse en arrière, 
          dont la hauteur a la moitié de la longueur, et dont le grand diamètre 
          transversal se trouve aux deux cinquièmes antérieurs. Dessus 
          convexe, arrondi en avant, et en courbe surbaissée de là jusqu'à l'aréa 
          anale, tronquée obliquement. Le sommet est un peu plus en avant qu'en 
          arrière, et forme le point le plus élevé. Le pourtour est arrondi et 
          assez loin de la base. Dessous presque plat, un peu creusé 
          autour de la bouche, et plus convexe vers la région médiane 
          postérieure. Sillon antérieur creusé de la bouche au sommet, 
          mais un peu plus large en avant. Bouche ordinaire placée en 
          avant du quart de la longueur. Anus oval, placé à la partie 
          supérieure d'une partie creusée ovale. Ambulacres inégaux, 
          creusés médiocrement. L'ambulacre impair a des zones, formées 
          de pores allongés, transverses, légèrement inégaux. Ambulacres 
          pairs très-longs, assez creusés, droits, les antérieurs d'un tiers 
          plus longs que les autres, formés de zones légèrement inégales, la 
          plus large postérieure, à peu près égale à l'espace qui sépare les 
          deux, pourvus de pores très-longs en fente oblique, inégaux, les plus 
          longs en dehors. Tubercules espacés, inégaux. Coquille 
          peu épaisse. 
               
          Cette espèce montre un aspect analogue au Micraster cor anguinum 
          ; mais son pourtour est polygone, son ensemble peu déprimé. 
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          Localité. Elle est propre au 18e étage : aptien. Et c'est à 
          tort que M. Agassiz l'a donné comme du 19e étage albien. A cet égard, 
          il ne peut y avoir de doutes, comme l'ont reconnu tous les géologues 
          suisses. Nous la connaissons de la perte du Rhône (Ain), recueillie 
          par MM. Pictet et Koechlin ; de Sainte-Croix, canton de Vaud (Suisse), 
          par M. Campiche. 
             
          Explication des figures. Pl. 854, fig. 1, dessus de grandeur 
          naturelle ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil longitudinal ; fig. 4, 
          profil transversal ; fig. 5, le même, du côté de l'anus ; fig. 6, 
          ambulacre grossi ; a, ambulacre impair ; b, c, 
          ambulacres paires ; fig. 7, partie grossie de l'ambulacre impair ; 
          fig. 8, partie de l'ambulacre pair, grossie. De notre collection. 
          
          Planche 854 
          (extrait) 
          
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        figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
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        figuré in
        d'Orbigny, 1855,
        
        Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, 
        p.188 | 
  
  
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          Macraster 
          polygonus (Agassiz, 1847)  
        - Cénomanien, 
          Busot, Alicante, Espagne, 65 mm  | 
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          Macraster 
          polygonus (Agassiz, 1847)  
        - Albien, 
          Rhône, 56 mm 
          spécimen écrasé  | 
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          Macraster 
          polygonus (Agassiz, 1847)  
        - Cénomanien, 
          Aspe, Alicante, Espagne, 47 mm  | 
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          Macraster pseudoelegans 
          Adkins, 1930  | 
            | 
         
       
              
     
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
    diagnose originale de 
    l'espèce par Adkins | 
  
  
    | 
          Texas Comanchean 
          Echinoids of the genus Macraster, p.108, 1930 | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          | 
           MACRASTER 
          PSEUDOELEGANS n. sp. 
          Plate X, 
          figures 1, 5 ; Plate XI, figure 4 
              
          Test. - Form elongate-cordate, of medium elevation, sides 
          inflated and rounded, periphery with vaguely defined angularity, test 
          elongated and narrowed posteriorly (less so than in kentensis 
          and subobesus, more so than in elegans) ; periprocteal 
          truncation narrow. Highest point of test just behind apex, on 
          prominent median carina ; broadest part of test anterior to apex, at 
          front end of lateral interambulacral facets. Apex anterior to center 
          of test (.41-.46). The base is rather flat, except that the plastron 
          is inflated porteriorly and the peristomeal area sharply depressed. 
          The aboral face is strongly convex. The surface is covered with 
          scattered small tubercles and numerous minute granules, producing a 
          smoother appearance than in M. elegans, but rougher than in 
          M. aguilerae. 
              
          Ambulacra long, deep, narrow, straight. Interambulacral areas 
          sharly elevated and rounded, less so than in M. elegans (neotype) 
          but more so than in other species. Unpaired ambulacrum with about 70 
          series of slit-pores arranged en chevron, of which a few at 
          each end are short slits of circular. Anterolaterals with about 69 
          practically transverse slit-pairs, a few at either end being smaller 
          or circular. Posterolaterals with about 61 pairs arranged in faint 
          cevrons, the end one small. Granuls ar scattered irregularly, not 
          generally between pores of a pair. Around the peristomeal region the 
          elevated crater-like pores have the usual "floscelle" arrangement. 
              
          Peristome transversely oval, only faintly ourded-pentagonal, 
          depressed in front, elevated bu not decidely labiate behind. 
              
          Periporct submedian (.42-.49), situated in narrow truncation, 
          which is bordered by vertical row of a few, coarse, faint tubercles. 
          The periproct is a vertically elongate oval, medium in size (smaller 
          than in M. kentensis, larger than in M. subobesus). 
              
          Range : Fort worth formation, occasional ; Denton, abundant and 
          wiespread. It is the commonest species in the genus. At the Denton-Weno 
          contact, it is supplanted by M. obesus and its varietes. M. 
          pseudoelegans is quite varaible, or else other species exist in 
          the group : some individuals are broad like M. texnus yet have a 
          height of more than 50 per cent, the limit apparently not exceeded by 
          that species. Some resemble the smaller and more elongate forms of 
          obesus. The holotype has been purposely chosen as an extreme of 
          tallness and elongation, to leave a broad range to anyone who feels 
          impelled to place further species in this assemblage. 
           | 
            | 
          
                
          This species differs from M. elegans netoype in being less 
          promienently and less densely tuberculate, decidedly less tall, 
          interambulacra on average less elevated, test somwhat more pointed 
          posteriorly, periproct lower and less elongate vertically. It differs 
          from M. kentensis in being somewhat broader and posteriorly 
          less pointed, and in having the periproct slightly smaller. Il will be 
          readily distinguished from M. subobesus in being less pointed 
          behind, and in having narrower ambulacra. From M. aguilerae it 
          differs in being more elongate and taller, in having broader ambulacra 
          and more elevated interambulacra ; the periproct is larger. On an 
          average it is at least 10 per cent taller M. texanus. 
               
          The following are some measurements on this species : 
          
            
              | 
              L (mm) | 
              
              H% | 
              
              W% | 
              
              A% | 
              
              P% | 
                | 
             
            
              | 
              79.1.569 | 
              
              .579 | 
              
              .943 | 
              
              .417 | 
              
              .49 | 
              
              --------------------- 
              holotype | 
             
            
              | 
              74.6 | 
              
              .554 | 
              
              .938 | 
              
              .458 | 
              
              .455 | 
                | 
             
            
              | 
              78.4 | 
              
              45.4 | 
              
              .917 | 
              
              .428 | 
              
              .459 | 
                | 
             
            
              | 
              83.7 | 
              
              .542 | 
              
              78.0 | 
              
              37.6 | 
              
              19.3 | 
                | 
             
            
              |   | 
                | 
              
              .932 | 
              
              .449 | 
              
              .42 | 
                | 
             
           
          
            
          
          Planches X et XI 
          (extraits) 
          
             | 
         
       
      
     
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          |   | 
          
           
          Macraster pseudoelegans 
          Adkins, 1930  
        - Albien, Washita 
          group, Duck Creek formation, Lake Texoma, Texas, 40 mm  | 
            | 
         
       
      
     
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
    
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          |   | 
          
           
          Macraster pseudoelegans 
          Adkins, 1930  
        - Albien, Washita 
          group, Duck Creek formation, Lake Texoma, Texas, 34 mm  | 
            | 
         
       
      
     
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
    
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          |   | 
          
           
          Macraster pseudoelegans 
          Adkins, 1930  
        - Albien, Fort 
          Worth formation, Fort Worth, Texas, 51 mm  | 
            | 
         
       
      
     
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
    
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          |   | 
          
           
          Macraster pseudoelegans 
          Adkins, 1930  
        - Albien, Duck 
          Creek formation, Grayson County, Texas, 40 mm  | 
            | 
         
       
      
     
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
    
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
      
  | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
      
        
      
        
          |   | 
          
           
          Macraster roberti
          Lambert & THIERY,1925 
          var. ovatus 
          Smiser,1936  | 
            | 
         
       
              
       
               | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
    diagnose originale de 
    la variété par Smiser, 1936 | 
  
  
    | 
          Cretaceous 
          Echinoids from Texas, p.472 | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          | 
           
          Macraster roberti 
          Lambert and Thiéry, 
          var.
          ovatus Smiser, n. var. 
          Plate 64, 
          figures 11-14 
          Macraster roberti
          Lambert and Thiéry, 
          1924, Essai de nomenclature raisonnée des échinides, fasc. 6, 7, 
          p.472, pl. 12, fig.1 
               
          Test small, in the type of the variety 29 am. long, 30 mm. wide, and 
          18 mm. high. Lambert and Thiéry's figure of M. roberti is 37 
          mm, wide and 37 mm. long, height not shown or stated_ Since only one 
          specirnen of the variety has been collected, no statement can be made 
          regarding possible variation in site. The contour is broad, rounded, 
          the slight posterior constriction rounded, as in M. aguilerae. 
          Profile same as M. solitariensis , except that the posterior 
          truncation is vertical, intermediate betweeri the apically sloping 
          truncation of M. solitariensis and the reversed slope of the 
          truncation in M. aguilerae. Interambulacra not elevated, 
          arnbulacra almost superficial; anterior ambulacrum with slit pores 
          forming shallow chevrons. Peristome obscured, but probably 
          subpentagonal. Periproct a very wide, rounded oval, high on the 
          posterior face.  | 
            | 
          
           
               
          Occurrence,—Duck Creek limestone at
          Loc. 10. 
          
          Planche 64 
          (extrait) 
          
             | 
         
       
      
     
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
        syntype de l'espèce 
        nominale, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de 
        Paris 
     | 
  
  
    | 
        figuré in
        Lambert & Thiery, 1909-1925,
        Essai 
        de nomenclature raisonnée des échinides, p.472 | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
    
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          |   | 
          
           
          Macraster roberti 
          Lambert & THIERY,1925 var. ovatus 
          Smiser,1936  
        - Albien, Duck 
          Creek formation, Grayson County, Texas, 33 mm  | 
            | 
         
       
      
     
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
    
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
      
  | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          |   | 
          
           
          Macraster texanus Roemer,
          1888  | 
            | 
         
       
              
     
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
    description/discussion 
    de l'espèce par Adkins | 
  
  
    | 
          Texas Comanchean 
          Echinoids of the genus Macraster, p.113, 1930 | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          | 
           MACRASTER 
          TEXANUS Roemer 
               
          Macraster texanus
          Roemer, 1888, Neues 
          Jahrbuch für Mineralogie (etc) I, 191-195, pl. VI. 
               
          Topotypes from Georgetown show the essential features described and 
          figured in Roemer's 1888 paper. The test has nearly a flat top and a 
          flat bottom, the sides are nearly vertical and only slightly convex, 
          with a sharply rounded basal curvature and a somewhat more gentle 
          aboral curvature. The plastron is slightly elevated posteriorly, and 
          the peristomeal region is depressed. The apical region is slightly 
          depressed ; a low posterior carina marks the tallest part of the test. 
          The apex is subcentral (.39-.45). The test is broadest in front of the 
          apex, at the forward end of the lateral interambulacral facet. The 
          surface is rather thickly covered with small tubercles and minute 
          granules, but these appear sparser than in M. elegans neotype. 
               
          Ambulacra long, shallow, wide, and straight. The pores are numerous, 
          and consist of long, transverse slit-pairs, except at the ends of the 
          ambulacra, where there occur some few short slit or circular pores 
          arranged en chevron. 
               
          Periproct about median (.46-.50), situated on a prominent, fairly 
          narrow, vertical truncation bounded by obscure, low tubercles. The 
          periproct is small and practically circular. The peristome is 
          transversely oval, and situated as is usual in the genus.  
               
          This species in some respects resembles the more oval and lower forms 
          of M. pseudoelegans, but its seems in conformity with the type 
          and with material found at Georgetown to retrict texanus to 
          individuals whose height is less than 50 per cent. 
              
          Holotype : "chalk marl at Georgetown," doubtless middle 
          Georgetown limestone. At Georgetown and other localities examined, the 
          species is restricted to the Fort Worth and Denton formations. It is 
          not very common. Böse reported the species from the Fredericksburg, 
          between the two railroad bridges at the Smelter at El Paso. His 
          determination was based on a single fragement, having  
           | 
            | 
          
           the 
          dimensions : length 63.5 mm., width uncertain, about 58 (?) mm., a 
          percentage width of about 0.92. The height is not stated and the 
          fragment is not specifically determinable. From its appearance it 
          might as well be M. aguilerae, commonly found at this locality 
          ; and because of its position in the Kiamichi with Gryphea navia 
          and Oxytropidoceras belknapi, it is probably a Washita fossil 
          fallen out of place. The test is short oval-rounded posteriorly, the 
          ambulacra are apparently narrow and deep, most of the pores 
          transverse, and the interambulacra only slightly elevated.  
              
          The following are some measurements on some individuals of 
          Macraster texanus : 
          
            
              | 
              L (mm) | 
              
              H% | 
              
              W% | 
              
              A% | 
              
              P% | 
                | 
             
            
              | 
              79.1.569 | 
              
              .579 | 
              
              .943 | 
              
              .417 | 
              
              .49 | 
              
              ---------------- holotype | 
             
            
              | 
              74.6 | 
              
              .554 | 
              
              .938 | 
              
              .458 | 
              
              .455 | 
                | 
             
            
              | 
              78.4 | 
              
              45.4 | 
              
              .917 | 
              
              .428 | 
              
              .459 | 
                | 
             
            
              | 
              83.7 | 
              
              .542 | 
              
              78.0 | 
              
              37.6 | 
              
              19.3 | 
                | 
             
            
              |   | 
                | 
              
              .932 | 
              
              .449 | 
              
              .42 | 
                | 
             
           
          
            
          
             | 
         
       
      
     
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          |   | 
          
           
          Macraster texanus Roemer,
          1888  
        - Albien, Washita 
          group, Duck Creek formation, Tarrant county, Texas, 31 mm  | 
            | 
         
       
      
     
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
    
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
      
  | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          |   | 
          
           
          Macraster vatonnei (Coquand,1878)  | 
            | 
         
       
              
     
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
    description de 
    l'espèce par Cotteau, Peron & Gauthier | 
  
  
    | 
          Echinides 
          fossiles de l'Algérien, Cénomanien, partie I, 1878, p.92 | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          | 
           
          Epiaster Vatonnei, 
          Coquand, 1862. 
          Pl. I, fig. 
          12,  
            
               
          Espèce de grande taille, cordiforme, plus ou moins rétrécie à 
          l'arrière, très-élargie un peu en avant du sommet, la largeur égalant 
          ou dépassant la longueur. Pourtour arrondi et assez épais, 
          ordinairement polygonal ; forme relativement basse et déprimée dans 
          tous nos exemplaires. Dessus relativement basse et déprimée dans tous 
          nos exemplaires. Dessus relativement convexe, mais présentant une 
          courbe à grand rayon, très-peu incliné vers l'avant. Aire 
          interambulacraire postérieure non carénée en forme de toit, mais 
          présentant au contraire un méplat qui semble le prolongement de l'aréa 
          anale. Dessous plat ou légèrement convexe dans les individus un peu 
          plus épais. 
               
          Sommet subcentral ou parfois excentrique en avant. Appareil granuleux, 
          court, élargi ; pores oviducaux largement ouverts et entourés d'un 
          léger bourrelet. 
               
          Ambulacre impair logé dans un sillon un peu moins large et moins 
          profond que ceux des ambulacres pairs. Ce sillon forme une sinuosité 
          prononcée au pourtour, et se prolonge jusqu'au péristome. Pores 
          allongés, horizontaux, semblables à ceux des ambulacres pairs ; 
          seulement les rangées sont un peu plus étroites et les zones un peu 
          plus rapprochées. 
               
          Ambulacres pairs larges, peu profonds, extrêmement prolongés et allant 
          jusqu'au pourtour où ils forment une légère sinuosité qui donne à la 
          coquille son aspect polygonal. La profondeur des sillons varie un peu, 
          mais en général ils sont médiocrement creusés. Pores très-allongés, 
          droits, et placés dans chaque paire sur une même ligne, non conjugués, 
          presque égaux, les extérieurs un peu plus longs. Zones porifères 
          larges, portant entre chaque paire de pores une rangée parallèle de 
          granules inégaux et petits. L'intervalle entre les zones est nu, un 
          peu plus large que l'une d'elles. Auprès du sommet, les pores sont 
          petits, séparés par un granule et vont en augmentant progressivement. 
          Ils sont nombreux et serrés. 
               
          Péristome de taille médiocre, peu enfoncé, peu éloigné du bord. 
               
          Périprocte presque rond ou très-légèrement ovale, non acuminé aux 
          extrémités. Il est situé au sommet de la face postérieure, dans une 
          area bien circonscrite par deux lignes courbes qui partent de la face 
          inférieure et se prolongent très-loin sur la face supérieure, dans l'interambulacre 
          impair. On distingue de chaque côté de l'area une rangée de nodosités 
          plus ou moins prononcées. 
               
          Tubercules très-petits, nombreux, régulièrement disséminés sur toute 
          la surface, à peine plus gros à la face inférieure. Granules peu 
          abondants, clair-semés, irrégulièrement disposés sur tout le test, 
          sauf dans la région péripétale où ils prennent une disposition sériée 
          linéaire, que nous remarquerons à un degré plus accentué encore dans 
          d'autres espèces. 
              
          Rapports et différences. L'Epiaster Vatonnei, voisin par 
          sa taille de l'Ep. Villei s'en distingue très-facilement par 
          ses ambulacres bien plus longs, son interambulacre postérieur non 
          caréné, son aréa anale prolongée, sa forme plus basse, et surtout par 
          les pores de son ambulacre impair qui sont allongés, droits et presque 
          semblables aux autres, tandis que dans l'Ep. Villei ils sont 
          ronds et très-obliques. Ces caractères, outre sa taille, le 
          distinguent également de l'Ep. Henrici qu'on trouve dans la 
          même localité, et que nous décrirons plus loin. L'espèce dont il est 
          le plus voisin et l'Ep. variosulcatus que nous avons décrit et 
          figuré précédemment. Il en diffère par sa forme constamment moins 
          élevée, moins  
           | 
            | 
          
           arrondie, et 
          dès lors par sa face supérieure toujours moins déclive de tous côtés. 
          La sinuosité produite au pourtour par le prolongement des ambulacres 
          postérieurs n'existe pas dans l'espèce albienne, où cette partie du 
          pourtour est généralement plus unie et plus effilée. L'interambulacre 
          impair est en forme de toit dans l'Ep. variosulcatus, et l'aréa 
          anale ne remonte pas d'une manière aussi caractéristique à la face 
          supérieure. La médiocre profondeur des ambulacres pairs reste assez 
          constante dans l'Ep. Vatonnei, tandis que dans l'espèce de la 
          maison forestière du Bou Thaleb cette profondeur offre des variations 
          extrêmes. L'ambulacre antérieur est un peu plus large dans l'espèce 
          cénomanienne, les pores sont plus allongés, le périprocte est placé un 
          peu plus haut, quoique les individus soient toujours plus déprimés. Il 
          nous semble impossible de réunir ces deux espèces, quoiqu'elles aient 
          un air de parenté incontestable et bien des caractères communs. 
              
          Remarque. L'Epiaster Vatonnei a été décrit et figuré par 
          M. Coquand. La possession de nouveau et nombreux échantillons nous a 
          engagés à remanier la description. Nous avons cru aussi devoir 
          rectifier l'orthographe du nom spécifique. C'est par erreur que le 
          texte de M. Coquand porte E. Vattoni : l'orthographe vraie est 
          celle que donne la planche XXV de son ouvrage, l'espèce étant dédiée à 
          M. l'ingénieur Vatonne. 
              
          Localité. Cette espèce a 
          été recueillie par M. Nicaise et par nous à Aumale, où elle est assez 
          rare et souvent en mauvais état ; à Berouaguiah, à six kilomètres est 
          de la Smalah, par M. Thomas. Elle est plus abondante et mieux 
          conservée au Djebel Guessa, d'où M. le Mesle en a rapporté plusieurs 
          exemplaires. M. Brossard l'a mentionnée au Kef-el-Acel, entre 
          Bordj-Bou-Aréridj et Msilah. 
               
          Etage cénomanien. 
               
          La collection Coquand renferme un exemplaire beaucoup plus épais que 
          les autres, mais de taille moyenne à peine, qui y porte le nom d'Ep. 
          Seguenzae. Nous croyons que cet exemplaire est un individu 
          exceptionnel appartenant à l'espèce qui nous occupe. Toutefois nous 
          devrons attendre, pour nous prononcer, des matériaux plus complets et 
          plus nombreux. 
               
          Collections Coquand, Gauthier, Cotteau, le Mesle, Peron, Thomas, Ecole 
          des Mines, service des Mines à Alger. 
              
          Explication des Figures. 
          - Pl. I, fig. 12, Epiaster Vatonnei, vu sur la face supérieure. 
          
          Planche I 
          (extrait) 
          
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          Macraster vatonnei (Coquand,1878)  
        - Cénomanien, 
          Tunisie, 36 mm  | 
            | 
         
       
      
     
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          |   | 
          
           
          Macraster washitae 
          Lambert, 1920  | 
            | 
         
       
              
     
     | 
  
  
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      | 
  
  
    | 
    description 
    (remarques) de l'espèce par Adkins | 
  
  
    | 
          Texas Comanchean 
          Echinoids of the genus Macraster, p.119, 1930 | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          | 
           EPIASTER 
          WASHITAE (Lambert) 
              
          Macraster washitae 
          Lambert 1920, Bull. Soc. Sci. Hist. et Nat. de l'Yonne, Année 
          1920, p.28. 
               
          Lambert has consistently referred this species to Macraster. 
          However it differs strikingly from all other Texas species of the 
          genus in several features : it is small ; in the unpaired ambulacrum, 
          the pore-pairs have a prominent granule between the pores of a pair ; 
          and the pores are arranged in strong chevrons, whereas in typical 
          Macrasters they are mostly transverse. In these features it agrees 
          with the described Texas Epiasters. Fascioles are generally absent, 
          but some individuals have traces of a peripetalous fasciole-like band. 
          Except for the absence of a fasciole, the species has a striking 
          similarity to the prominently fascioled Hemiaster comanchei 
          Clark (Glen Rose-basal Fredericksburg), gut differs in : (a) lacking 
          the fasciole ; (b) the  
           | 
           | 
          
           posterior 
          truncation lacks marginal tubercles ; (c) the periproct is lower, 
          larger, and is circular instad of vertically elongate ; (d) the paired 
          ambulacra are broader and shallower. 
              
          Comanche Peak limestone, common : Benbrook, Fort Worth, Valley 
          Mills, and generally in north-central Texas. 
            
            
          
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          Macraster washitae 
          Lambert, 1920  
        - Albien, Washita 
          group, Duck Creek formation, Grayson county, Texas, 40 mm  | 
            | 
         
       
      
     
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    Genre  
      Pliotoxaster
    Fourteau, 1907 
    Contribution à l'étude 
    des échinides de la Craie Supérieure, p.140 
          
    Espèce type
     Pliotoxaster lyonsi
    Fourteau,1907,
    par désignation originale 
     ibid., p.140 
    Extension 
    stratigraphique 
    (bibliographique, non vérifiée) 
    : Aptien -  ? Cénomanien 
    Syn. 
    
     
           | 
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          |   | 
          
           
          
          Pliotoxaster dieneri
          (de Loriol,1887)  | 
            | 
         
       
              
     
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          |   | 
          
           
          Pliotoxaster 
          dieneri
          (de Loriol,1887)  
        - Aptien, Allepuz, Teruel, 
          Espagne, 27 mm  | 
            | 
         
       
      
     
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      | 
  
  
    
    
      
      
        
          |   | 
          
           
          Pliotoxaster paquieri 
          Lambert,1919  
            | 
            | 
         
       
              
     
     | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    | 
    diagnose originale de 
    l'espèce par Lambert, 1919 | 
  
  
    | 
    Echinides des environs 
    de Santander, recueillis par M. Mengaud, p.29 | 
  
  
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          Pliotoxaster Paquieri 
          Lambert.  
          
          P1. III, fig. 6, 7. 
               
          je suis heureux de dédier celle intéressante espèce à la mé4oire du 
          savant et si regretté professeur de l'Université de Toulouse. 
               
          Espèce de petite taille, dont le plus grand individu mesure 2 
          millimètres de longueur sur 23 de largeur et 16 de hauteur, un peu 
          anguleuse, nettement échancrée en avant par un sillon assez profond 
          qui s'étend de l'apex au péristome en s'atténuant vers ce dernier. 
          Face supérieure assez haute, fortement accidentée par ses cinq carènes 
          interambulacraires ; face inférieure subconvexe ; face postérieure 
          obtusément tronquée. Apex snbcentral avec tontes ses ocellaires 
          externes. Pétales pairs très inégaux, ouverts, les antérieurs 
          déprimés, flexueux, il branches inégales, les postérieurs courts, 
          arqués, à peine déprimés ; zone interporifère finement granuleuse. 
          Pores du pétale impair obliques, en circonflexe, séparés par un 
          granule. Les i4tera4bulacres antérieurs forment vers l'apex deux 
          carènes saillantes entre les pétales ; deux carènes latérales et une 
          postérieure plu s obtuses. Périprocte ovale, an sommet de la face 
          postérieure. Péristome excentrique en avant, pentagonal, aréolé par un 
          léger ourlet déprimé. Aucune Trace de fasciole. Tubercules peu 
          développés, à peine scrobiculés, épars et espacés dans nue 
          granulation  extrèmement fine qui occupe seule les zones 
          interporifères (les pétales pairs. Les plus gros tubercules sont à la 
          face inférieure, avoisinant le péristome. 
               
          Un des individus recueillis présente les traces d'une cicatrice et ce 
          traumatisme avait entraîné l'atrophie partielle du pétale II. 
              
          P. Paquieri, avec sa physionomie générale de Periaster, 
          ne saurait être confondu avec aucun de ses congénères. 
               
          J'ai déjà signalé chez certains Toxasteridae, de l'Aptien, une 
          sorte de tendance à évoluer vers des groupes nouveaux et ,j'ai fait 
          remarquer combien Plioloxaster Collegnoi Sismonda, à pétales 
          parfois très déprimés, se l'approchait de certains Epiaster, 
          dont il n'a cependant pas le péristome. 
               
          Depuis lors, une curieuse espèce de l'Aptien du Maroc, mon Toxaster 
          Peroni à pétales encore plus profonds et fasciole diffus est venu 
          montrer des rapports inattendus avec la forme générale des Hemiaster 
          largement pélalés de l'Algérie, rapports rendus encore plus étroits 
          par la découverte dans le même étage aptien, mais plus à l'est, dans 
          la province de Constantine, d'un nouvel intermédiaire entre 
          Toxaster Peroni et Hemiaster aumalensis de l'Albien. Ce 
          nouveau et intéressant chainon constitue mon genre Palhemiaster, 
          lequel rentre d'ailleurs encore dans la sons-famille des 
          Palaeostomidae..  | 
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          Plioloxaster Paquieri vient à son tour montrer de singulières 
          ressemblances avec les Periaster. ll se rapproche tellement de
          P. Vernenlli Desor (Hetniaster) par sa forme générale, 
          qu'il m'a fallu un examen attentif pour l'en distinguer. Sans doute, 
          il existe entre les deux formes des différences importantes, d'ordre 
          générique, mais elles sont comme masquées sons une physionomie 
          générale commune qui semble inviter à la conclusion d'une communauté 
          d'origine. 
              
          Localité : Le P. Paquieri a été rencontré avec 
          Diplopodia dubia et Polydiadema cantabrum dans les marnes 
          de La Linera (petite anse), près de San Vicente de la narguera ; ces 
          marnes sont comprises entre les calcaires récifanx à Toucasia 
          et des grès à Horiopleura de l'Urgo-Aptien. 
          
          planche III 
          (extrait) 
          
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        syntype, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris 
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        figuré in
        Lambert, 1919,
        
        Echinides des environs de Santander recueillis par M.L. Mengaud, p.29 | 
  
  
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          Pliotoxaster paquieri 
          Lambert,1919  
        - Aptien, Teruel, 
          Espagne, 32 mm  | 
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          Pliotoxaster paquieri 
          Lambert,1919  
        - Aptien, Allepuz, Teruel, 
          Espagne, 36 mm  | 
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          Pliotoxaster cf. wrighti 
          (Lambert in
          Lambert & Thiery,1919 
          )  | 
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          Pliotoxaster cf. wrighti 
          (Lambert in
          Lambert & Thiery,1919 
          ) 
        - Albien, busot, 
          alicante, Espagne, 43 mm  | 
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          Pliotoxaster whitei 
          (Clark, 1893)  | 
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    diagnose originale de 
    l'espèce par Clarck | 
  
  
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          Mesozoic 
          echinodermata of the United States, 1893, p.82 | 
  
  
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          Epiaster Whitei Clarck. 
          Plate XLIII, 
          Figs. 2a-d ; Plate XLIV, Figs. 1a-g. 
              
          Toxaster elegans Conrad, 1857, U.S. and Mex. Bound. Surv. Rept., 
          vol. 1, pt. 2, p. 146, Pl. 21, Fig. 1a-e.1 
              
          Epiaster Whitei Clark, 1891. Johns Hopkins University Circulars, 
          No. 87, p. 77. 
               
          Determinative characters. - Test small, cordiform ; upper 
          surface convex, elevated ; lower surface flat ; sides inflated ; apex 
          forward of the center. Ambulacra moderately broad ; poriferous zones 
          petaloidal, pores with elongated openings ; antero-lateral pair bent 
          slightly backward in upper part. Apical disk oval. Mouth opening 
          transversely oval. Anal opening small, oval, situated high on 
          posterior border. 
              
          Dimensions. - Length, 11/2 inches ; width, 13/8 
          inches ; height, 3/4 inch. 
              
          Description. - This species has been frequently confouded with
          Enallaster texanus and Epiaster elegans. With the former 
          it has little in common beyond a certain similarity in outward form, 
          while the points of difference from the latter are less striking and 
          will be shortly stated. 
               
          The test is small and cordiform. The upper surface is distinctly 
          elevated, the apex occupying a point anterior to the center. The lower 
          surface is flat with the exception of the peristomial depression. The 
          sides are inflated with a well marked groove at the center of the 
          anterior face and a prominent truncated surface on the posterior 
          margin. 
               
          The ambulacral areas are moderately broad. The poriferous zones are 
          subpetaloidal in their upper part, but this feature does not continue 
          toe the margin (Pl. XLIII, 
          Fit. 2c). The pores in the paired ambulacra are all of about 
          equal size and equally spaced. In the unpaired ambulacrum they arre 
          smaller and nearer together. The antero-lateral pair are bent slightly 
          backward in their upper part. They are distinctly larger than the 
          postero-larteral. 
               
          The interambulacral areas are prominent and the surface of the plates 
          covered with minute tubercles and microscopic granules (Pl.
          XLIV, Fig. 1c). 
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          The apical disk is small, compact, and consists of four large 
          perforated genital plates and five oculars. 
               
          The mouth opening is transversely subpentagonal and situated near the 
          anterior margin (Pl. XLIV, 
          Figs. 1b, 1f).  
               
          The anal opening is small, oval, and situated high on the truncated 
          posterior margin (Pl. XLIII, 
          Fig. 2b). 
              
          Related forms. - In many particulars Epiaster Whitei is 
          to be closely associated with E. elegans. It is, however, more 
          elevated, the ambulacral furrows are shorter, and the anal opening is 
          differently situated, as previously mentioned in the description of 
          the latter species. 
              
          Locality and geological horizon. - Epiaster Whitei is 
          from the Washita formation of the Comanche series (lower Cretaceous) 
          of Texas. It is found in the Duck creed chalk of Denison, associated 
          with Hamites Fremontii Marcou. 
              
          Collection. - U. S. National Museum. 
            
          1 Figured 
          under the name of Holaster elegans. 
           Planches 
          XLIII et XLIV (extraits) 
          
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          Pliotoxaster whitei 
          (Clark, 1893)  
        - Albien, 
          Fredericksburg group, Goodland formation, Tarrant county, Texas, 19 mm  | 
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    Genre  
      Washitaster
    Lambert, 1927 
    Considérations sur les 
    échinides de la Comanche Serie, p.271 
          
    Espèce type
     Hemiaster riovistae
    Adkins,1920, par désignation originale 
    The Weno and Pawpaw 
    formations of the Texas Comanchean , p.115 
    Extension 
    stratigraphique 
    (bibliographique, non vérifiée) 
    : Albien  | 
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    diagnose originale du 
    genre par Lambert, 1927 | 
  
  
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          Considérations 
          sur les échinides de la Comanche Serie, p.271 | 
  
  
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           Genre
          Washistater Lambert. 
               
          Test peu élevé, subcordiforme ; péristome subpentagonal ; périprocte 
          arrondi, au sommet de la face postérieure ; apex compact ethmophracte, 
          excentrique en arrière ; sillon antérieur long, canaliforme ; pétale 
          impair droit, composé de pores ronds, séparés par un granule ; pétales 
          paris flexueux, superficiels chez les espèces typiques, les latéraux 
          composés de branches inégales, les postérieurs très divergents ; 
          tubercules semblables à ceux des Heteraster ; fasciole 
          péripétale dédoublé, formé de bandes étroites, mais bien limitées de 
          petits granules serrés ; en arrière et sur les flancs ces deux bandes 
          sont reliées par une bandelette encore plus étroite, en sorte que le 
          fasciole est triple sur certains points. 
               
          Ce fasciole très particulier, reconnu et décrit par Adkins, suffirait 
          à légitimer un nouveau genre, d'autant mieux caractérisé que, se 
          combinant avec un péristome pentagonal et des pétales pairs 
          superficiels, il lui conserve sa physionomie générale d'Heteraster 
          ; or le seul Toxasteridae fasciolé connu, Enallopneustes 
          Pomel, a son fasciole marginal. 
               
          Type : W. Riovistae 
          Adkins (Hemiaster), du Weno (Vraconien).  | 
           | 
          
                
          Washitaster Rioviatae Adkins 
          (Hemiaster), figuré par son auteur (The Weno and Pawpaw, o.c., 
          p.115, pl.6, fig. 4 et pl. 8, fig. 2, 3 et 5), ressemble assez au 
          Heteraster wenoensis pour que ce dernier en soit considéré comme 
          la souche, mais il en diffère par les caractères de son pétale impair 
          comme par son fasciole multiple, péripétale.  
          
          Text-fig. 2 (extrait) 
          
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          Washitaster riovistae 
          (Adkins,1920)  | 
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    | 
    diagnose originale du 
    genre par Adkins,1920 | 
  
  
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          The Weno and 
          Pawpaw formations of the Comanchean, p.115 | 
  
  
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           HEMIASTER 
          RIOVISTAE n. sp. 
          Pl. 6, fig. 4; Pl. 8, figs. 2-3, 5 
          
               
          HORIZON: Top of Weno formation, marl facies. 
               
          LOCALITY: 720 (type locality), one mile southeast of Riovista, Texas, 
          and one-half mile east of the Waco road. 
               
          DESCRIPTION—Test: This species has nearly the form of Enallaster
          bravoensis Böse, but differs in many respects, notably in 
          having the pore pairs of the unpaired ambulacrum all similar. Test low, 
          elliptical in general outline, notched at the anterior ambitus, 
          rounded laterally, with three distinct angulations, broadly truncate 
          posteriorly. Anterior sulcus long, apical system situated slightly 
          more than two-thirds the length of the mid-line from the notch of the 
          anterior sulcus. Highest point of test on the low posterior median 
          carina about one-fifth the length of the test from the posterior end. 
          From this point the mid-line curves sharply posteriorly to the top of 
          the truncated posterior end. This point is only slightly taller than 
          the edges of the anterior sulcus just in front of the apical system. 
          Slope of test forward from apical system gentle, almost a straight 
          line, similar to that of E. bravoensis Böse. The middle is the 
          most inflated point on the test. Inferiorly the most prominent point 
          is on the mid-line three-fourths the way back from the anterior end ; 
          the shell therefore is tallest at this point and anteriorly is wedge-shaped, 
          as in E. bravoensis Böse. There is an elevated median 
          tuberculated area and the peristome lies in a deep depression of the 
          recurved anterior sulcus and is bounded posteriorly by an overhanging 
          pointed lip. Margins of shell sharply rounded on approaching ambitus, 
          and coarsely tuberculate. Around each tubercle is a eirclet of small 
          tubercles, and the intervening spaces recovered by, fine granules 
          irregularly scattered. Oval projections of postero-lateral ambulacra 
          consisting of large smooth elongate plates with scattered tubercles 
          and fine granules. Laterally the test bears several fasciole-like 
          bands each consisting of three crowded rows of the smallest sized 
          granules. 
              
          Anterior unpaired ambulacrum: Long, shallow, sides nearly 
          straight, making a rather shallow notch at the ambitus. Each pore zone 
          has about 32 pairs of transverse slit-like pores, the pores of a pair 
          being separated by a conspicuously elevated, transversèly elongate 
          tubercle. The pores are similar and the ten nearest the apical system 
          show a graduation in size; the others are approximately equal, except 
          near the ambitus, where they are more nearly circular. The pore pairs 
          lie each on an elongate ambulacral plate which reaches the middle. 
          Each plate has a double row of small granules. 
              
          Antero-lateral Ambulacra: Diverge at an angle of 180 degrees 
          and turn forward making over the central part of their course an angle 
          of about 47 degrees with each other. They then diverge and cross the 
          ambitus far anteriorly. The anterior pore zone consists of about 22 
          pores of minute, closely spaced, circular pores, situated for the most 
          part about the diameter of a pore apart. These are situated in the 
          antero-median quadrant of a quadrate or trapezoidal ambulacral plate 
          which bears two or three large tubercles. The posterior zone consists 
          of about 32 pairs, each having an anterior oval pore and a posterior 
          wedge-shaped slit narrowest at the forward end. 
              
          Postero-lateral ambulacra: Short, rather wide and bulging in 
          the center, axes straight diverging at an angle of. about 115 degrees 
          from each other. The anterior zone has about 12 pairs of short slits; 
          the posterior about 14 pairs of nearly equal longer slightly oblique 
          slits. All of these pores decrease in size toward each end of the 
          zones.  | 
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          Apical system: Four genital plates, the right anterior one 
          being the elongated madreporite, the posterior pair slightly farther 
          apart than the anterior pair ; four perforated oculars. 
              
          Peristome: Transvérsely oval with a slightly emarginate lip. 
          The lip posteriorly is elevated into a blunt high tip or carina. 
              
          Periproct: In shape an oval, transversely situated but with the 
          rounded inferior margin slightly bulged downward ; each diameter (on 
          the type) about 2.8 mm., situated high on posterior truncated surface 
          two-thirds the way up. 
               
          Aside from generic characters the following differences will assist in 
          separating H. riovistae n. sp. from Enallaster wenoensis 
          n. sp. E. wenoensis has the apical system farther forward ; the 
          antero-laterals diverge at a slightly greater angle; the anterior 
          ambital notch is deeper and more sharply incised ; «the form is 
          broader, less elongate, more nearly circular, distinctly less flat and 
          'more constricted posteriorly. The area in which the periproct lies is 
          not merely truncate, but is sharply excavated giving a narrow vertical 
          groove, while in H. riovistae the posterior end of the test is broadly 
          truncate and the excavation is broad and shallow; and the pores of the 
          anterior unpaired ambulacrum are in part alternating long and short 
          pairs, instead of being all similar and separated by a tubercle as in 
          H. riovistae. The more posterior position of the apical system of H. 
          rioristae results in its having a longer anterior sulcus, it being 
          intermediate in this respect between E. wenoensis and H. 
          longisulcus. The antero-laterals are in many individuals which are 
          here referred to E. wenoensis much more sunken than in H. 
          riovistae. The only other described species with which H. 
          rioristae might be confused is E. bravoensis which has long 
          and short pore pairs in the anterior unpaired ambulacrum instead of 
          having all the pore pairs similar. H. longisulcus (Adkins and 
          Winton) has these pore pairs similar, but it is at once distinguished 
          by its lower, more elongate form, and by the unusually long anterior 
          sulcus and the conseciuent posterior position of the apical system. 
          
          planches 6 & 8 (extraits) 
          
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          Washitaster riovistae 
          (Adkins,1920)  
        - Comanchean, 
          Pawpaw formation, Cleburne, Texas, U.S.A., 30 mm  | 
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